SÉRIES TV

Oui, c'est excellent.
En tout cas, pour GOT, ça marche du tonnerre!

Dans le genre, ils avaient aussi fait ça:

D'un coup, ça devient ringard! (((L'image pourrie VHS, c'est drôle. Les regards, les poses, le sourire de Lena Headey...))))
A moins que ce ne soit déjà.

Vintage a écrit:

Très curieux d'apprécier la série de Jean-Xavier de Lestrade , auteur de documentaires, hyper réussis
http://television.telerama.fr/television/jean-xavier-de-lestrade-en-fiction-le-spectateur-interroge-tout-le-temps-son-vecu,107825.php

C'est donc passé hier sur Arte et c'était bien. A quelques personnages et dialogues signifiants près (on sent que de Lestrade a parfois voulu couvrir trop de terrain, au risque de tomber dans l'exposé sociologique), c'était très bien foutu. Un scénario bien écrit, qui laisse les scènes se déployer et réserve une grande place à la mise-en-scène en travaillant les silences (normal pour l'histoire d'une fille qui doit apprendre à communiquer avec les autres), le tout transcendé par des interprètes au top, avec la révélation Alba Gaïa Bellugi en tête de liste, bien sûr.

Bruttenholm a écrit:

Vintage a écrit:

Très curieux d'apprécier la série de Jean-Xavier de Lestrade , auteur de documentaires, hyper réussis
http://television.telerama.fr/television/jean-xavier-de-lestrade-en-fiction-le-spectateur-interroge-tout-le-temps-son-vecu,107825.php

C'est donc passé hier sur Arte et c'était bien. A quelques personnages et dialogues signifiants près (on sent que de Lestrade a parfois voulu couvrir trop de terrain, au risque de tomber dans l'exposé sociologique), c'était très bien foutu. Un scénario bien écrit, qui laisse les scènes se déployer et réserve une grande place à la mise-en-scène en travaillant les silences (normal pour l'histoire d'une fille qui doit apprendre à communiquer avec les autres), le tout transcendé par des interprètes au top, avec la révélation Alba Gaïa Bellugi en tête de liste, bien sûr.

Aussi, j'ai trouvé la série très forte. Il faut supporter tout de même les quantités de "Pute, kiffe, ta mère...". Mais, Lestrade a su jouer sur la valeur du verbe en rendant quasiment muette Manon lors du second épisode. L’ambiguïté avec la mère est nécessaire.
Excellent.

Un truc pour rigoler

ça m'a pas dérangé. Ce qui m'a plus gêné, par exemple, c'est d'avoir fait parler les deux loulous du 3ème épisode avec un verlan des années 80 pour montrer que c'était deux ringards. J'ai trouvé que ça sonnait faux (en plus d'être une touche inutile). ça et les scènes qui tombent un peu comme un cheveu sur la soupe et qui sentent le post-it d'écriture qu'il fallait caser dans le scénar alors que ça n'y avait plus sa place (par exemple la scène où la psy fait la leçon à la nouvelle éducatrice "je te passerais des bouquins, si tu veux"... un aparté qui fait tache puisque déconnecté du parcours de Manon).

Vintage a écrit:

Un truc pour rigoler

Il est très bon celui là !

Et ce qui devait arriver arriva : Community est annulée.

http://www.deadline.com/2014/05/community-cancelled-nbc/
(ceci dit il y a des rumeurs de reprise par Netflix)

Comme je n'ai toujours pas terminé la dernière saison, je vais gentiment prendre mon temps.
Sinon en sitcom réussi, j'ai commencé "Silicon Valley", le dernier truc de Mike Judge, et je me marre bien.
Alors que les séries sur les Geeks me passent habituellement par dessus la tête (n'ai jamais ri à "Big Bang Theory", n'ai jamais accroché complètement à "IT Crowd", malgré O'Dowd...), celle-là m'emballe grâce à des personnages vraiment touchants, d'excellents comédiens, à un humour qui repose plus sur les situations que sur la vannounette. Bien.

Sans entrain, faute de grives, sur les conseils d'un pote, je me suis essayé à la série FRIDAY NIGHT LIGHTS sur l'ascension d'une petite équipe de football américain, les Panthers de la petite ville de Dillon (où tout le monde se connaît, où tout le monde se côtoie, le genre de bourgade où la communauté fait front contre les vents et pas trop les marées car la série se passe au Texas).
Bref du 100% made in america produit estampillé "Peter Berg", tiré de son film éponyme.
Les habitants se solidarisent ou se désolidarisent autour du football, prétexte à nous faire vivre la vie d'hommes et de femmes issus de milieux très différents.
Je dois dire que je me suis laissé prendre au jeu ... AHAHAHAHAHAHA... que je suis drôle.
Les persos très attachants donnent un goût de "reviens-y". On y évoque les bénéfices et les dangers du sport, autant sur l'esprit que le corps, les galères propres à cette région de bouseux (qu'on dit!), la difficulté de s'extirper de la cellule familiale quand la meilleure université est à 2000 kilomètres....
Bref, autant vous dire que la série ne manque pas de défauts, mais j'y ai largement trouvé mon compte (notamment chez Minka Kelly et Adrianne Palacki... gloups...).

Quelqu'un a vu le film éponyme ?

Non. Pas vu.

Bien apprécié les saisons 4 et 5, ceci dit. Nouvelle distribution car "nouveaux lycéens" et les universitaires en guest. Plus "sociale et socialisante" pour de bonnes raisons, la série lorgne (à son niveau) vers "The Wire" (il y a des persos de Treme), version campagne. Je ne pensais pas que Friday Night Lights allait donner dans le diagnostic territorial.

popescu a écrit:

Même le gros machin de l'année m'en touche une sans faire bouger l'autre. Gros casting (jusqu'en arrière plan: Shea Whigham pour un troisième rôle, Clarke Peters, limite en figu), grosse réal (un plan séquence de six minutes dans un épisode, assez impressionnant. Des gentilles expérimentations sur la bande son…), mais du mal à être vraiment enthousiaste.
Ceci dit, c'est bien, c'est même ce qu'il y a de mieux ces temps-ci, mais la tendance à se vautrer dans le poisseux mou et un certain goût pour la philosophie de comptoir font que c'est pas la méga teuf, non plus.

Ah ben tiens j'aurais dû me souvenir de cette critique, ça m'aurait évité des déconvenues...
True Detective donc...
Au début je me disais que c'était un anti "buddy cop movie"... Que les deux persos allaient être deux têtes de con du début à la fin et jamais s'entendre. En fait non, c'est juste que comme c'est une série ça prend plus de temps. Donc amitié vraie, rédemption, accolades, tout ça. Bon comme j'avais pas trop envie de suivre toute une série portée par deux connards, dans un sens tant mieux... D'un autre côté comme ça arrive comme un cheveu sur la soupe au dernier épisode, c'est un peu ballot.
Reste des bons acteurs (hormis un Woody Harrelson qui en fait des containers) et une jolie réalisation (pas à tomber à la renverse non plus, à part sur quelques morceaux de bravoure) qui enrobent une intrigue dont j'ai eu le plus grand mal à avoir quelque chose à foutre (trop emberlificotée -j'ai passé tous les épisodes à me demander à quel personnage on faisait référence dans les dialogues- ou juste pas assez entrelacée avec le parcours des héros -on a besoin de l'histoire parallèle avec Michelle Monaghan pour leur donner un peu de corps ?)... Bref, je me suis fait chier, et la philo pour les neuneus qui porte l'ensemble a pas aidé

Spoiler:

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Je voulais me remettre aux séries, c'est loupé.

Oui, pas de quoi se relever (comme GOT que j'ai abandonnée définitivement. Rien à foutre de ces histoires promises qui jamais ne sont contées. L'auteur Martin signera dans une librairie à Dijon, c'est dire si j'ai du boulot ce jour là!).
EN fait, c'est très esthétique et pis c'est à peu près tout. Les tueurs de bayou, les bouseux méchants consanguins, c'est quand même du vu et revu.

Le dernier épisode était parfaitement honteux.
Déjà, la manière dont ils résolvent l'enquête, ça sentait l'arnaque.
Mais alors, cette fin m'a bien énervé.

Sinon, pour ma part, je suis toujours à fond sur Game of thrones (mais c'est toujours la même, donc pas de regrets à avoir, Vintage)
Et, d'épisode en épisode Fargo me plait de plus en plus. Billy Bob Thornton dans un rôle à la Anton Chigurh (en plus drôle) me fait beaucoup rire. Le reste du casting est très bien aussi (Martin Freeman, Allison Tolman, Bob Odenkirk, Adam Goldberg, Oliver Platt. Bon, Colin Hanks n'a clairement pas le talent de papa, mais casté pour un benêt, ça va).
C'est un des rares trucs que j'attend impatiemment chaque semaine (avec GOT, donc et Silicon Valley. Y a eu des mois plus famélique que ça, je vais pas me plaindre).

popescu a écrit:

Comme je n'ai toujours pas terminé la dernière saison, je vais gentiment prendre mon temps.
Sinon en sitcom réussi, j'ai commencé "Silicon Valley", le dernier truc de Mike Judge, et je me marre bien.
Alors que les séries sur les Geeks me passent habituellement par dessus la tête (n'ai jamais ri à "Big Bang Theory", n'ai jamais accroché complètement à "IT Crowd", malgré O'Dowd...), celle-là  m'emballe grâce à des personnages vraiment touchants, d'excellents comédiens, à un humour qui repose plus sur les situations que sur la vannounette. Bien.

Tout pareil. Y a une vraie complicité entre les acteurs, une maîtrise du tempo comique soutenue par une vraie construction des personnages et une dramaturgie bien pensée, le tout dans un univers détaillé qui fait vrai et qui apporte de nouveaux angles dans la satire du monde du travail et de l'économie moderne.
Le dernier épisode de la saison révèle un peu les limites du concept (pas mal de "bullshit science" pour faire passer la pilule) mais laisse aussi entrevoir une série qui ne veut pas s'endormir sur ces lauriers, avec une deuxième saison qui devrait emprunter des chemins différents.

Ça m'a foutu un coup d'apprendre la mort de Christopher Evan Welch.
Le gars explose en l'espace de quelques épisodes, l'impression de découvrir un grand talent avec un potentiel de comédie énorme.
Et bim.

Coup dur, ouais.
Le plus étonnant c'est qu'apparemment il n'avait pas fait beaucoup de comédie.
(ceci explique peut-être la bizarrerie et le côté inédit de sa prestation)

En ce moment, je rattrape Louie et j'en suis à la fin de la saison 2... C'est bizarre, la saison 2 n'a pas grand-chose à voir avec la saison 1. Le casting change, les décors changent... Mais surtout le ton change et ça c'est plus intéressant parce que la saison 1 me gonflait un peu sur ce point. La saison 1, c'est un humour du malaise avec un regard acerbe sur le monde où le personnage principal se pose comme le dernier îlot de bon sens dans un océan de connards... Alors que la saison 2 développe un discours beaucoup plus humaniste, toujours axé sur les faiblesses humaines et les secrets honteux mais bien plus porté sur la compréhension entre les êtres et une recherche de dialogue. 1)c'est un peu plus original (le coup du héros contre les connards c'est un peu revu depuis Seinfeld et Friends) et 2)comme on est toujours un peu le connard de quelqu'un, personnellement je trouve ça plus aimable. Du coup, mon conseil pour aborder cette série c'est : commencez direct par la saison 2. Peut-être que vous n'aimerez pas mais au moins vous tomberez directement sur ce que l'auteur a voulu faire en évitant une saison de recherche et de tâtonnement.

Marrant, j'en suis au même point.
La saison 1 ne m'avait pas déplu, mais j'ai bien mis un an avant de m'y replonger. L'impression que le truc n'est pas vraiment construit, que le gars balance ses idées comme elles lui viennent. D'habitude, c'est tout ce que je déteste. Sauf que là, non. La personnalité du type l'emporte sur le sentiment d'à peu près, et j'ai de plus en plus l'envie de passer du temps dans son monde.

La narration par bribes a ses défauts et ses avantages. D'un côté ça peut laisser certains personnages à l'état de silhouettes et donner un ensemble un peu trop léger ; d'un autre côté, ça permet d'avoir des scènes assez denses qui exploitent une situation à fond plutôt que d'en laisser de côté pour l'épisode d'après.

ORANGE IS THE NEW BLACK saison 2: Je termine l'épisode 7. Cette saison envoie du lourd et tranche vraiment avec les situations déconnantes de la saison 1. C'est même surprenant.
Beaucoup de flash back qui enrichissent chaque épisode.
Un regard, une grimace, un clin d’œil suffit à Taylor Shilling pour toujours me faire autant marrer. J'ai rarement vu une actrice aussi bidonnante.

Pop, connais-tu le morceau qui clôt l'épisode 7 (déchirant par ailleurs)?


FARGO: Une série classe. Personnage non pas truculent mais à la Coen, c'est à dire joyeux, lunatique, absurde et quelques débiles. Colin Hanks joue un loser de première qu'on lui bafferait bien la poire dès la première minute. Billy Bob est excellent.
C'est ambiance si particulière m'a rappelé cette ambiance si particulière de Breaking Bad, la neige remplace la poussière.
Dialogue ciselé.

Vintage a écrit:

Pop, connais-tu le morceau qui clôt l'épisode 7 (déchirant par ailleurs)?

J'y suis pas encore, j'ai dû voir les 3 premiers.
Je prend mon temps au cas où il n'y ait pas grand chose à se mettre sous la dent en juillet/août.

ORANGE IS THE NEW BLACK: je confirme le changement de ton, mais pas de direction. La série a pris en épaisseur. Du coup, j'attends avec impatience la suite

Pour faire une petite pause dans Louie j'ai maté la saison 4 de Game of Thrones.
Eh ben arrivé à la fin, je reste toujours sur la même impression : j'en ai à-peu-près rien à foutre de ce qui se passe à l'écran et pourtant j'ai quand même envie de voir la suite.
Je crois que ça veut surtout dire que j'attends quelque chose qui exploite mieux le potentiel de l'univers et des personnages et que, naïf que je suis, j'en suis toujours à me dire que la prochaine fois y aura des trucs cools.
A la place on a toujours cette structure qui te balade entre les différents lieux pour passer le temps (le délayage sur le procès de Tyrion c'est presque un running gag à ce niveau), des personnages qui vont presque faire des trucs mais qui en fait vont plutôt rien foutre (Daenerys qui a une armée de trouzemille gus et des dragons mais qui se dit que c'est mieux de se poser un peu, tranquille, faut pas se presser) et un dosage entre personnages intéressants et personnages chiants assez aléatoires (mais pourquoi autant de Littlefinger dans cette saison ? Ceci dit peut-être que le personnage est génial dans le bouquin, mais avec un acteur qui capitalise uniquement sur le "regard par en-dessous" pour en exprimer toutes les nuances, difficile de juger)... Reste donc l'impression d'une série qui veut jouer à la maligne (ahah je te tue ce personnage qui était cool parce que tu vois c'est pas de l'heroic fantasy classique ici) mais qui n'a pas les moyens de soutenir ça avec une vraie construction narrative prenante et complexe (la fin sur les Lannister est capillotractée au possible), et de scénaristes incapables de donner du fond aux personnages (je suppose que c'est très difficile de donner vie à cette myriade de personnages qui ont sûrement plus de latitude pour exprimer leur tourments sur papier mais par exemple,

Spoiler:

).
Donc ouais, je materai la suite.

P.S : Sinon Ciaran Hinds a fait régime, ça m'a fait plaisir pour lui.
P.P.S :

Spoiler:

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