une sorte de Alice au pays des merveilles!!!
j'ai vu que gilliam avait monté cette pièce ds le camp de vacance d'enfants de parents célèbre cf ce qui concerne sa vie!!!
un imbécile heureux alors?????
je fais copier collé d'une partie de ma ccl de mon mémoire pour apporter un éclaircicement: "Sam demeure la propriété d’un état incarné par le ministère de l’information qui contrôle tout jusqu’aux esprits les plus vulnérables parce qu’influençables.
Il perturbe l’ordre établi sans que ce soit un acte volontaire de rébellion, il agit pour son propre compte, un opportuniste plutôt qu’un anarchiste.
Sam, tant qu’il ne déroge pas aux règles, ne perturbe pas l’ordre établi soit par amour reste l’employé modèle habitué à son confort étriqué d’un individualisme forcené sans ambition de le changer à l’instar de son ami Jack Lint.
Le rêve lui apporte un jardin secret qu’il peut seul contrôler où il peut se réaliser selon ses désirs, ce qui lui convient parfaitement sans qu’il se pose de questions. Si le personnage de Jill n’intervenait pas dans sa vie, rien n’aurait changé dans son comportement. Même si le rêve se nourrit d’une réalité, cette réalité pour autant n’enregistre aucune répercussion.
A noter justement que l’intrusion de cette femme où cette idée de l’amour jusqu’ici inconnue provoque la réinsertion brutale de la réalité dans le rêve qui se transforme en cauchemar, l’espace de liberté redevient une prison « dorée ».
Le spectateur s’étonne que Sam ne rebondisse pas sur ce qu’il découvre, par exemple lorsqu’il se rend compte qu’il se livre bataille, qu’il est son propre ennemi ou bien lorsque des monolithes incarnant la destruction de la nature, son emprise, viennent le perturber dans sa quête ou mieux qu’il ne ressente pas la culpabilité qu’engendre le problème Buttle : la famille Buttle couverte d’oripeaux, suppliante.
Tous ces signes sont mis en œuvre pour faire réagir Sam, le mettre en garde, une sorte d’avertissement face au devenir de l’humanité.
Au contraire, Winston Smith a conscience d’être manipulé par l’état, il s’interroge sur qui le fédère, il ne fait pas figure de héros mais sa curiosité le pousse à vouloir comprendre qui détient les ficelles de ce pouvoir. La rédaction d’un journal sera un moyen en quelque sorte terroriste d’avertir les futures générations puisqu’il est trop tard pour lui.
Pour le spectateur, les séquences oniriques dans Brazil le renvoient à ce qu’il doit prendre conscience d’avoir perdu, ce qu’il se tient d’accomplir pour y remédier ou s’en prémunir.
Sam n’a pas cette conscience. Il ne va jamais à contre discours pour faire valoir des opinions. Elles sont celles de Monsieur Tout le Monde.
Sam est-il un imbécile?
Je veux croire que non, du moins pas totalement, il se révolte à sa manière comme dans son bref passage au M.O.I où il détruit les tuyaux et où il se bat avec son collègue de « cellule ». Sa rencontre avec Tuttle lui sert également d’électrochoc.
Il comprend en voyant le triste dessein du chauffagiste ou lorsque Mr Helpmann vient lui annoncer la mort de Jill de ce qui se trame réellement. Il prend conscience de ce qui l’entoure mais bien trop tard.
Si Sam est un imbécile, il devient dans la mort le plus heureux des hommes qui peut dans ce triste monde vouloir exister.
Et puis il y a le rôle le plus important :
Jill incarne la raison, Sam son contraire. Jill est la véritable terroriste, elle dérange, elle porte intérêt à son prochain, elle agit spontanément, lorsqu’elle pousse Sam de son camion et par rapport aussi à la déclaration d’amour qu’il lui fait car de caractère inhabituel dans la ville brazilienne, elle représente aussi la confiance en l’autre.
Elle se laisse charmer par Sam car le corps peut de nouveau exulter, prendre du plaisir tout simplement.
Mais elle contamine le cerveau de Sam en lui promettant un ailleurs qui n’existe plus.
Sam décide alors de choisir la manière dont il va mourir, il fait jouer son libre arbitre, pour retrouver dans la mort ces vaines promesses d’un monde meilleur.
Il abhorre toujours le visage d'un enfant qui découvre les choses sans chercher à les comprendre ou aller plus loin, pas assez méfiant non plus, facilement manipulable.
L’originalité de Brazil réside dans l’antagonisme du héros. Winston par instinct louable de survie se plie, à la suite des tortures qui lui sont infligées par ses bourreaux, à suivre par contrainte mentale leur exigence. Sam le refuse".