SÉRIES TV

Tu m'étonnes... Heureusement qu'on est là pour montrer à milbart ce qu'est la vraie littérature.
"Au cul des chiens : symphonie en garrigue", rien que le titre nous transporte déjà dans un monde olfactif magique et subtil.

'Me remerciez pas de vous faire rêver.

J'aimerais bien rajouter un smiley, mais je vais passer pour un jeune sans répartie. Même un "lol", selon moi, c'est un peu ringard. Du coup, je vais juste préciser que je trouve cela rigolo.

Z'avez entendu parler de ces séries, notamment BOSS et HOMELAND?
Premiers échos ou critiques?

Je viens de terminer la première saison de THE WIRE. C'est sobre, sérieux et palpitant. Une série Grand Cru.

Boss, je connaissais pas, mais la critique qui dit "It’s almost like The West Wing, if Aaron Sorkin had been replaced by David Mamet." donne bien envie d'y jeter un oeil.
Faut-il encore trouver des sous-titres Français, parce que si ça fuse comme dans The west wing, ça va être dur à suivre.
Homeland, j'ai commencé. Rien d'exceptionnel, très classique, mais plutôt bien mené. Suis pas un grand fan de Claire Danes, mais son côté tête à claque est pas mal utilisé, donc ça passe. Damian Lewis est impeccable et puis il y a Mandy "Tu as tué mon père, prépare toi à mourir" Patinkin. C'est une des rares nouveautés de la rentrée que je vais continuer, voir où ça va.
Sinon, plutôt emballé par le "American Horror Story", un truc de maison hanté avec Dylan McDermott, Jessica Lange et Frances Conroy. ça brasse tous les clichés du genre, mais ça s'avère assez efficace. Avec un petit côté malsain qui le fait bien.

Oui, 20 minutes les classe dans son top 5.
http://www.20minutes.fr/television/diaporama-1870-photo-692314-series-americaines-rentree-2011

Il n'y a plus qu'à attendre quelques mois pour les avis de fin de saison.

popescu a écrit:

Sinon, plutôt emballé par le "American Horror Story", un truc de maison hanté avec Dylan McDermott, Jessica Lange et Frances Conroy. ça brasse tous les clichés du genre, mais ça s'avère assez efficace. Avec un petit côté malsain qui le fait bien.

Mouais, avec Ryan Murphy aux commandes, ça sent le soufflé qui va retomber dès la saison 2.

Je doute que ça soit le genre d'histoire à rallonge.
Et puis si on peut avoir déjà une saison correcte, ce sera un petit exploit. De nos jours, s'entend.

Et que vaut True Blood saison 3 et 4? (Pas vu)

Nullissime.
Même au 25e degré, c'est de plus en plus dur.

Mais que fout Alan Ball, il est tombé dans le Trou?

Là je rattrape la saison 2 sur la tnt. Moi j'aime bien cette manière de charger la barque. C'est pas un chef d'oeuvre mais y a un côté débraillé foncièrement sympathique. (enfin peut-être qu'après ça part effectivement complètement en couille)

A part ça, Alan Ball lance une troisième série, médicale cette fois : http://fr.canoe.ca/divertissement/tele-medias/nouvelles/2011/10/24/18870986-qmi.html

J'ai beaucoup aimé la saison 2. J'apprécie cette ambiance crasse et dérangeante.

La 2 était sympa. Quelques belles images cauchemardesques. Après ça, l'aspect soap (et parodie de soap) prend le dessus, et à force de jouer sur le second (troisième... 25e degré) ça finit par être un beau foutage de gueule (après, en son temps, Twin Peaks l'était aussi un peu, mais c'est pas Twin Peaks, non plus). En tout cas, Ball s'est trouvé une belle tirelire, tant mieux pour lui, j'ai hâte qu'il reprenne le boulot maintenant.

Un retour très positif de la série SHERLOCK saison 1, trois épisodes de 90', comme le Tintin de Spielberg, marient les aventures.
C'est enlevé, les rebondissements que l'on pourrait justement deviner vous sautent à la gueule, et l'interprétation est au poil.
Vraiment content!

Vintage a écrit:

Un retour très positif de la série SHERLOCK saison 1, trois épisodes de 90', comme le Tintin de Spielberg, marie les aventures.
C'est enlevé, les rebondissements que l'on pourrait justement deviner vous sautent à la gueule, et l'interprétation est au poil.
Vraiment content!

Entièrement d'accord ! Une adaptation contemporaine mais archi fidèle à l'esprit Doyle (beaucoup plus que les délires de Downey JR. en tout cas)

Vintage a écrit:

Un retour très positif de la série SHERLOCK saison 1, trois épisodes de 90', comme le Tintin de Spielberg, marient les aventures.

Comme par hasard, le scénariste en chef du Spielberg et de la série est le même. Je vais bien finir par arriver à vous les faire voir, les Doctor Who de Steven Moffat !

Alors, popes, tu l'as suivi, ce premier épisode de Life's Too Short ?

Enfin la suite de LA série la plus innovante du moment

Mais c'est du pur génie !

C'est très rigolo golo!

Bilan de fin de parcours :
Rubicon, bon ben c'était plutôt bien mais je comprends que ça a été annulé. ça se traînait un peu. Sans tomber dans des problèmes à la Lost (on fait durer parce qu'on ne sait pas quoi raconter), puisque là on sent que les scénaristes savent où ils vont, la série aurait dû mieux gérer l'évolution de son mystère - là on a un peu l'impression qu'il y a 5 épisodes de délayage pas toujours bien bien gérés. ça fonctionne quand ça permet d'approfondir un peu certains persos mais ça tourne parfois à vide. Bref, l'équilibre entre l'étude de la bureaucratie et de l'aliénation et la série à cliffhangers était dur à tenir et c'est là que ça a péché. C'est d'autant plus dommage que le dernier épisode laissait apercevoir une saison 2 plus dynamique.

Breaking Bad saison 3; c'est du très très bon. La meilleure saison de la série (pour l'instant, pas vu la saison 4). Rien de tel que d'être témoin de la jubilation constante des créateurs du show. Que ce soit dans les scénarios ou la mise-en-scène, chacun s'attache à trouver le détail, l'angle, le dialogue qui rendra une scène déjà vue extraordinaire (les pré-génériques sont d'ailleurs un concentré de cette logique). Tout en gardant les personnages et leur évolution dans le viseur. Du très grand art qui a la force de l'évidence mais qui doit demander un boulot incroyable.

Bruttenholm a écrit:

Les dernières nouvelles du running gag Arrested Development : maintenant Mitch Hurwitz dit qu'ils vont tourner 10 nouveaux épisodes l'été prochain (chacun plus ou moins centré sur un personnage) et puis tourner le film dans la foulée : http://artsbeat.blogs.nytimes.com/2011/10/02/mitchell-hurwitz-promises-an-arrested-development-movie-and-new-tv-episodes/
(bon il précise aussi qu'il n'y a rien de signé avec une chaîne ou un studio...)

Les infos fraîches : Netflix diffusera bien une nouvelle saison en 2013. http://blogs.indiewire.com/theplaylist/netflix-lands-the-rights-to-the-new-season-of-arrested-development

Vu "Downton Abbey" sur tmc samedi... L'histoire d'une grande demeure anglaise du point de vue des propriétaires nobles et de leurs employés... C'est grosso modo le même schéma narratif que le "Gosford Park" de Robert Altman, parce que c'est le même scénariste (Julian Fellowes). A la différence que la série est dans son ensemble moins caustique que le film, ce qui a fait dire à certain que le conservateur Fellowes tirait un peu sur une fibre nostalgique de mauvais aloi, alors que je vois plutôt ça comme une nécessité narrative de la série, c'est-à-dire qu'il faut bien que les personnages soient un peu attachants pour qu'on ait envie de regarder la suite.
Donc on attrape Downton Abbey en 1912, avant la guerre de 14 et juste après le naufrage du Titanic, qui coule avec lui les espoirs de voir la demeure rester dans la famille puisque la liste des disparus comporte un lointain cousin, dépositaire de l'héritage familial par le droit du sang, qui aurait dû se marier avec la fille aînée du maître de maison (qui n'a que des filles, problème)... Arrive alors le nouvel héritier dans la liste , un cousin encore plus éloigné, pas noble mais avocat, qui va découvrir les us et coutumes de la maison...

Si la volonté de la série d'entremêler grande et petite histoire laisse parfois dubitatif (il faut qu'une des filles soit suffragette, que le chauffeur soit communiste etc.), l'entrelacement des différents univers des personnages (nobles et prolétaires, mais aussi bourgeois) est très équilibré et on suit les aventures des uns et des autres sans se perdre et surtout sans avoir l'impression d'assister à des scènes trop explicatives ou didactiques. Il se dégage ainsi de la série une grande élégance et une certaine chaleur humaine (la qualité de l'interprétation -des acteurs anglais, quoi- y est bien sûr pour beaucoup), quand bien même le but de la série est de montrer un monde en voie d'extinction.

C'est un de mes plaisirs coupables ça, du bon gros soap à l'ancienne.
Je pense toujours à The killing of sister George devant (pourtant c'est pas du direct), pas toujours fin, mais j'aime bien.

Ouais enfin c'est pas les feux de l'amour non plus, hein...
(pour ça, y a Lost)