Topic du "j'ai vu, j'ai aimé, je te le conseille !&quot

milbart a écrit:

Le dernier Blier...pas mal morbide, en fait, logique me direz-vous, vu le sujet ! Je ne suis pas aussi décu que certains, peut être parce que je ne suis pas un fin connaisseur de l'oeuvre du monsieur. Deux grands acteurs (si on m'avait dit que le Chouchou de Un gars et une fille serait en fin de compte un vrai acteur, une pure gueule !), quelques bonnes tirades, un peu de tendresse, quelques scènes touchantes...voilà voilà...

Et une fin complètement ratée...
Pour ma part, le film démarre fort, au quart de tour même avant de s'essouffler, jusqu'à tourner un peu à vide.

Deuxième film de Noel: le premier Gremlins (celui que je préfère). Je ne sais pas quoi dire, je le connais par coeur et le considère toujours comme une réussite incontestable. Ahlala...ahlala...nostalgie. Un film d'horreur pour enfants, jouissif, merveilleux, délirant (moins que le 2 ceci dit, mais je trouve le premier film plus frais et séduisant), bref, bref, bref. Bref.

Je triche en ce moment, je revois uniquement les films de mon enfance, bien que ce ne soit pas complétement de ma faute. Ainsi, après l'indispensable GhostBusters (Bill Murray, qui n'a pas changé de tête depuis trente ans, le scénario signé Harold Ramis (également auteur d'une des meilleures comédies US de tous les temps) et Dan Aykroyd, ce bon vieux Rick Moranis (tiens, faudrait que je remate Chérie j'ai rétréci les gosses, ca fait longtemps !), etc), qui a tout de même pris un coup de vieux du point de vue des FX (mais peut être les effets étaient ils déjà ringards à l'époque ? Peut être cela ajoute t-il de la saveur au film ?) et laisse remarquer que Ivan Reitman n'est pas un metteur en scène de génie non plus (avouons le, non ?)...donc, après ce divertissement qui redonne bien la pêche (le "J'adore New York l" de la fin..excellent ), je me suis revu...

JUMANJI de Joe Johnston. Là encore, si les singes ne sont plus aussi...impressionants, le reste demeure toujours autant ultra divertissant et dynamique. Tout bête comme concept, n'empêche que j'adore ces histoires surnaturelles super efficaces !

De mon côté, je me suis maté un supra film de prétoire qui m'a fort revivifié. J'ai nommé Anatomy of Murder de Preminger. Un film qui repose essentiellement sur le dialogue, mais qui sait rester énergique, attrayant et très intriguant. Je savais que ce réal' était subversif, choisissait souvent des sujets sulfureux pour tacler ce fichu code Hays, et son Autopsie confirme largement sa réputation. Otto a pas mal de culot. Et vas-y que j'emploie les mots de sperme, petite culotte ou encore que j'évoque les détails d'un viol plutôt craspec sans jamais rien montrer. La grande originalité du film est que le suspens ne repose pas uniquement sur le fait que l'accusé soit déclaré coupable ou non, mais que l'on doute nous-même de son innocence. Ainsi, nous assistons à des débats entre avocats, qui mènent une bataille acharnée pour faire valoir leur vérité à tout prix, sans même savoir s'ils ont vraiment raison. C'est passionnant de bout en bout. Le duel au tribunal du toujours génial James Stewart et du toujours géant George C. Scott couvre à lui seul plus de la moitié du métrage, lui même d'une durée de 2 heures 35 ! Et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Si on ajoute que Duke Ellington assure la musique du film : c'est Noël.

Bon certes, il y a sans doute plus festif comme film en cette saison. Mais j'ai décidé cette année d'arrêter de regarder Retour vers le futur pour la millième fois, ainsi que Ghostbusters, les Gremlins...

C'est une tuerie ANATOMY OF MURDER, un film qui tétanise tellement c'est du bon de bout en bout.

Moi aussi, je me suis refait GHOSTBUSTER, c'est toujours aussi bon. ET Murray, quelle classe!

Murray en "scientifique", la classe américaine !
(et ca fait bizarre de revoir Sigourney Weaver, du temps où elle occupait facile l'affiche)

Sinon, j'ai vu Hellphone. Cinéma régressif, me dites-vous ? Débilité incroyable ? Certes, mais à ma grande surprise ca demeure sympatoche comme tout. Les ados sont caricaturés à l'extrème, l'épate est omniprésente, ca tient du cartoon ou de la bd, mais le rythme est assez appuyé pour que l'on ne s'ennuie pas...

Selon moi, James Huth, c'est pas le mauvais bougre. Pas vu Lucky Luke, mais je préfère largement me souvenir de l'excellent Serial Lover plutot que de citer Braice de Naice (qui de toute manière aurait pu être réalisé par n'importe qui d'autre).

On va encore dire que je défend les gros losers...Fuck.

pas vu Hellphone. Faut dire que veiller jusqu'à 23h30 pour se taper un film avec Jean-Baptiste Maunier, faut avoir une bonne dose de motivation!!

J'ai vu L'ILLUSIONNISTE de Sylvain Chomet et j'ai adoré!

Hier soir, j'ai revu sur France 2, LES FRERES GRIMM en HD, c'était bien chouette, et l'image une tuerie!
Je ne sais pas à quoi ressemble l'image du Blu-ray (si il existe!), mais à quoi bon investir dans un lecteur si la télé nous diffuse le film dans une version HD qui frise la perfection et sans pub!

Vintage a écrit:

Hier soir, j'ai revu sur France 2, LES FRERES GRIMM en HD, c'était bien chouette, et l'image une tuerie!
Je ne sais pas à quoi ressemble l'image du Blu-ray (si il existe!), mais à quoi bon investir dans un lecteur si la télé nous diffuse le film dans une version HD qui frise la perfection et sans pub!

Ha merde ! Chaque fois, j'oublie que les films passent en HD maintenant. J'ai pas encore le réflexe de jeter un œil. Mais je pense bien que ça valait le coup.

Hier, je me suis maté Amours chiennes, histoire de bien me mettre en condition pour les joyeuses fêtes de Noël que je respecte infiniment. Je tiens à m'offrir un beau cafard pour le 25. Bref, le film est vraiment pas mal du tout. On a le sentiment de voir trois moyens métrages à priori distincts mais plutôt bien entremêlés. Je ne suis pas forcément fan à la base du procédé, mais là, tout est bien relié sans que ça fasse artificiel non plus. J'apprécie cette vision du chaos qui réussit à trouver une note d'espoir au final, un peu de chaleur humaine, malgré tout ce qui peut arriver et tous les cadavres de clebs chus au passage.

Amours Chiennes est vraiment l'un de mes films préférés de tous les temps à moi que j'ai. Les trois moyens métrages se répondent chacun parfaitement dans leur genre. Quand j'ai maté ce film, j'y ai pensé durant des jours.

Vintage a écrit:

Amours Chiennes est vraiment l'un de mes films préférés de tous les temps à moi que j'ai. Les trois moyens métrages se répondent chacun parfaitement dans leur genre. Quand j'ai maté ce film, j'y ai pensé durant des jours.

toi ? penser ??? durant des jours ???? non, arrête, tu déconnes, c'est ca ? c'est quoi la vanne ?...

La vanne, c'est "Durant".

Vintage a écrit:

La vanne, c'est "Durant".

Je m'y connais, je portes des Van(s).

HYPNOSE. D'après Matheson. Très sympa ! Un petit film sans prétention (et j'adore ce genre de sujets), avec l'excellent Kevin Bacon...

Revu des bouts de Robocop 2 et l'ironie est asénée par paquets de douze, cette fois...sans beaucoup de finesse, c'est là tout le charme du film...(le troisième est une horreur. La honte de Frank Miller, qui scénarise) (un samourai robot, non mais...what da fuck ????)

oui Jeanne d'Arc, pareil, c'est le dernier que j'ai vu au ciné et j'ai laissé tomber. Je déteste tellement tout ce qu'il produit. Et aujourd'hui il réalise mal par dessus tout, sur des concepts simplistes voire un trahison de Tardi. Besson qui fait un film sur Aung San Su khi avec Michèle Yeoh c'est le projet le plus consensuel qu'il pouvait choisir pour poursuivre son enfoncement artistique. Après ses films rapportent de la thune (quoique Europacop était dans le rouge en 2009 et plusieurs films se sont plantés cette année) et ce fric est réinjecté en partie dans les aides à la production indépendante. Maintenant, les grosses machines ne sont pas obligées d'être aussi vides. Il dit s'inspirer de la génération Spielberg-Lucas mais je le vois plutôt dans la veine Michael Bay.

bref, oui un talent de mise en scène, c'est certain mais dilué, ça n'a plus de goût...

Vu le Henry (film qui suit Henry Lee Lucas et Ottis Toole) de John McNaughton, cinéaste mystérieux (aussi réalisateur de Sexcrimes) et intéressant.
Eh bien, Rooker y est hallucinant, et le film est...
est...


(c'est mon vrai premier film pour les fêtes)

milbart a écrit:

Vu le Henry (film qui suit Henry Lee Lucas et Ottis Toole) de John McNaughton, cinéaste mystérieux (aussi réalisateur de Sexcrimes) et intéressant.
Eh bien, Rooker y est hallucinant, et le film est...
est...


(c'est mon vrai premier film pour les fêtes)

Je l'ai vu aussi ce portait d'un serial killer, il y a deux semaines seulement. Je ne pensais vraiment pas que j'allais autant accrocher. C'est LE film de tueur des années 90 qui a inspiré tous les autres films du genre. C'est glauque, nihiliste, ultra réaliste.
Et pour le coup, il est vraiment choquant sans user de facilités, de fioritures ou d'effets gratuits niveau mise en scène. Les scènes chocs sont soudaines et n'inondent pas le film, loin de là. Il n'y a aucune complaisance envers l'ultra-violence. Celle-ci est même contrebalancée par des scènes intimes où le tueur montre un aspect "humain", presque touchant. J'ai adoré de bout en bout. Bref, ce film a beau en avoir inspiré beaucoup d'autres, mais aucun n'a réussi à aligner toutes ces qualités (devenues encore plus rares de nos jours). Je pense notamment à Tueurs nés (même si la thématique est différente, à la revoyure, le film parait beaucoup moins impressionnant après avoir rencontré Henry)... Même le très estimé Funny Games m'a beaucoup moins convaincu...

grolandais a écrit:

milbart a écrit:

Vu le Henry (film qui suit Henry Lee Lucas et Ottis Toole) de John McNaughton, cinéaste mystérieux (aussi réalisateur de Sexcrimes) et intéressant.
Eh bien, Rooker y est hallucinant, et le film est...
est...


(c'est mon vrai premier film pour les fêtes)

Je l'ai vu aussi ce portait d'un serial killer, il y a deux semaines seulement. Je ne pensais vraiment pas que j'allais autant accrocher. C'est LE film de tueur des années 90 qui a inspiré tous les autres films du genre. C'est glauque, nihiliste, ultra réaliste.
Et pour le coup, il est vraiment choquant sans user de facilités, de fioritures ou d'effets gratuits niveau mise en scène. Les scènes chocs sont soudaines et n'inondent pas le film, loin de là. Il n'y a aucune complaisance envers l'ultra-violence. Celle-ci est même contrebalancée par des scènes intimes où le tueur montre un aspect "humain", presque touchant. J'ai adoré de bout en bout. Bref, ce film a beau en avoir inspiré beaucoup d'autres, mais aucun n'a réussi à aligner toutes ces qualités (devenues encore plus rares de nos jours). Je pense notamment à Tueurs nés (même si la thématique est différente, à la revoyure, le film parait beaucoup moins impressionnant après avoir rencontré Henry)... Même le très estimé Funny Games m'a beaucoup moins convaincu...

Je ne te le fais pas dire !

C'est tout à fait pertinent ce que tu dis là: en fait, c'est vrai que le Stone et le Haneke ne traitent pas du même sujet. Le Stone parle de la médiatisation comme Mal de notre société (d'après ce que j'ai retenu de cette overdose filmique, les médias sont plus dangereux que Ted Bundy !), et le Haneke, je ne l'ai pas vu (mais on m'a parlé d'un passage surprise au milieu du film, où l'histoire se "rembobine" soudainement. Le film traite t-il du rapport image/violence ?).
Alors que ce Henry est "modestement" titré "Portrait d'un Serial Killer" (en soi, c'est un titre intelligent, qui donne ce qu'il propose: le portrait d'un monstre).
Et complétement, Henry apparait touchant durant pas mal de moments. Sa voix douce, son ton presque enfantin...sa facon de parler à la fille, ca laisse presque supposer une certaine timidité.
Ce qui m'interroge dans le film, c'est la présence de la radio (et de la télé, aussi). Une scène nous montre Henry allumer la radio, à la fin, et d'un coup, la caméra recule, recule, comme si Henry partait de ce monde, n'était déjà plus dans le réel...(quand à la télé, elle permet aux deux tarés de revisionner leurs meurtres).
Sinon, l'utilisation de la vidéo ne fait que renforcer le malaise permanent. La scène de...la scène de massacre... filmé en vidéo est totalement insoutenable.
J'avais envie d'arrêter le film...

Et selon moi, on peut rajouter à la liste de films influencés (euh, Henry, c'est pas un film des années 80, plutôt ? 85, non ? ) le culte C'est arrivé Près de Chez Vous, qui présente plusieurs éléments similaires, en étant tout de même, à mon humble avis, bien plus maladroit et moins "cinématographique" (le soin apporté au son et à l'image dans Henry est à souligner), et bien moins percutant...on retrouve une scène de massacre familial, comme dans le film de McNaughton, sauf que les auteurs ont décidé d'abuser d'humour noir !...

On se demande tout du long du film qui est le plus horrible. Toole montre sans vergogne sa bestialité, alors que Henry parait tout à fait normal. Mais il demeure redoutable.

ps: ne me reste plus qu'à mater les bonus pour en savoir plus.

milbart a écrit:

grolandais a écrit:

milbart a écrit:

Vu le Henry (film qui suit Henry Lee Lucas et Ottis Toole) de John McNaughton, cinéaste mystérieux (aussi réalisateur de Sexcrimes) et intéressant.
Eh bien, Rooker y est hallucinant, et le film est...
est...


(c'est mon vrai premier film pour les fêtes)

Je l'ai vu aussi ce portait d'un serial killer, il y a deux semaines seulement. Je ne pensais vraiment pas que j'allais autant accrocher. C'est LE film de tueur des années 90 qui a inspiré tous les autres films du genre. C'est glauque, nihiliste, ultra réaliste.
Et pour le coup, il est vraiment choquant sans user de facilités, de fioritures ou d'effets gratuits niveau mise en scène. Les scènes chocs sont soudaines et n'inondent pas le film, loin de là. Il n'y a aucune complaisance envers l'ultra-violence. Celle-ci est même contrebalancée par des scènes intimes où le tueur montre un aspect "humain", presque touchant. J'ai adoré de bout en bout. Bref, ce film a beau en avoir inspiré beaucoup d'autres, mais aucun n'a réussi à aligner toutes ces qualités (devenues encore plus rares de nos jours). Je pense notamment à Tueurs nés (même si la thématique est différente, à la revoyure, le film parait beaucoup moins impressionnant après avoir rencontré Henry)... Même le très estimé Funny Games m'a beaucoup moins convaincu...

Et selon moi, on peut rajouter à la liste de films influencés (euh, Henry, c'est pas un film des années 80, plutôt ? 85, non ? )

La censure américaine a retardé la sortie du film... Repoussé à 1990, alors qu'il devait sortir en 86. Mais t'as raison de préciser.

En France, il est noté dans les films sortant en 1990. Au moment même où les notations changeaient à la commission de classification.

Merci pour ces précisions.
Damien Granger, qui parle du film dans le N°100 de Mad Movies (oui, ca date pas d'hier), dit que c'est une oeuvre qu'on peut placer aux côtés du Maniac de William Lustig (de ce joyeux luron, je n'ai vu que le sympa Maniac Cop et le jouissif Maniac Cop 2) ou de Massacre à la Tronconneuse (ca par contre, je l'ai vu, et quel film !).
C'est un film réelement audacieux. Vouloir afficher comme personnages principaux deux psychopathes dans une ambiance réaliste à souhait, fallait le faire.
De plus, l'intelligence vient ici du fait qu'on ne montre pas les meurtres d'Henry, mais qu'on laisse deviner l'horreur des faits...

ps: Granger parle aussi du Sixième Sens de Michael Mann.

milbart a écrit:

ps: Granger parle aussi du Sixième Sens de Michael Mann.

Je l'ai vu récemment aussi celui-là, il y a deux semaines (en fait, j'ai tout vu récemment). Malgré ses qualités (bon suspens, personnages charismatiques,...), le film a pris un sacré coup dans les dents. L'aspect kitsh des année 80 dégouline sur certaines séquences. Je pense notamment à la fin complètement ratée (la toute dernière séquence sur le soleil couchant de Floride, la plage, l'océan, le couple d'amoureux, tout est bien qui finit bien... Beurk !)

grolandais a écrit:

milbart a écrit:

ps: Granger parle aussi du Sixième Sens de Michael Mann.

Je l'ai vu récemment aussi celui-là, il y a deux semaines (en fait, j'ai tout vu récemment). Malgré ses qualités (bon suspens, personnages charismatiques,...), le film a pris un sacré coup dans les dents. L'aspect kitsh des année 80 dégouline sur certaines séquences. Je pense notamment à la fin complètement ratée (la toute dernière séquence sur le soleil couchant de Floride, la plage, l'océan, le couple d'amoureux, tout est bien qui finit bien... Beurk !)

Sympa le spoiler...
Sinon, tu chômes pas durant les fêtes, dis donc !!

milbart a écrit:

grolandais a écrit:

milbart a écrit:

ps: Granger parle aussi du Sixième Sens de Michael Mann.

Je l'ai vu récemment aussi celui-là, il y a deux semaines (en fait, j'ai tout vu récemment). Malgré ses qualités (bon suspens, personnages charismatiques,...), le film a pris un sacré coup dans les dents. L'aspect kitsh des année 80 dégouline sur certaines séquences. Je pense notamment à la fin complètement ratée (la toute dernière séquence sur le soleil couchant de Floride, la plage, l'océan, le couple d'amoureux, tout est bien qui finit bien... Beurk !)

Sympa le spoiler...
Sinon, tu chômes pas durant les fêtes, dis donc !!

Désolé, j'ai oublié de voiler, mais en même temps je devais bien soutenir mon opinion par un exemple frappant. Et encore, je vous épargne le baiser langoureux... Re-beurk !
Et sinon, oui, je chôme pas. J'attaque en ce moment les classiques de la RKO et quelques films asiatiques...

Revu récemment ce sommet de vulgarité qu'est ALI G, alignant séquences pachidermiques sur gags éléphantesques, vannes bien grasses sur humour sexo à bloc. C'est bien simple, pas une scène qui ne fasse pas allusion à la taille dite phénomènale de la bite du rappeur. Sinon, on se croirait dans un film de gangsters ridiculisé au possible, avec toutes les réjouissances que le concept apporte. C'est con à trois cent pour cent, c'est du Sacha Baron Cohen, c'est efficace dans le genre. Bouyaka, Restecpt.

Sinon, j'ai vu le premier Resident Evil. Des sfx foireux au possible, un rythme ronflant, des scènes saignantes pour bambins.
Mais j'ai aussi vu le deuxième. Et là, c'est également un exemple de cinoche bas de gamme, sauf que...c'est dix fois plus décomplexé, bourrin, portanawak, donc jouissif dans une moindre mesure. La Milla est toujours habillé avec le moins de tissu possible, un gros monstre simplet shoote ses cibles au bazooka, c'est du divertissement de fête forraine. Inutile mais bien plus assumé et délirant. Voilà

Sinon, avec des potes toujours, vu le premier Carnosaur, une prod Corman. Tout le film est un joli nanar des familles, assez "classique", mais la fin est juste...
Disons que le film donne l'impression de virer a l'auteurisme à la dernière séquence, dans une ultime scène nihiliste, absurde, très surprenante. Ca cloue le bec ! Comprenne qui verra.