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Par rapport à la saison 1, c'est comment ? Parce qu'elle était aussi adulée l'année dernière mais je m'y étais pas vraiment retrouvé...

Bruttenholm a écrit:

Par rapport à la saison 1, c'est comment ? Parce qu'elle était aussi adulée l'année dernière mais je m'y étais pas vraiment retrouvé...

Comme on a des goûts très différents ...
Perso, je la trouve très supérieure à la première. Au bout de deux épisodes, j'avais l'impression d'y être. Un pouvoir immersif de dingue. Encore une histoire horrible tapissée d'idiots.
Donc tu vas détester. Tente quand même. Je ne dis rien de plus, il serait bien balot de gâcher le plaisir.

Ok, je tenterais à l'occasion.

J'avais trouvé la première saison formidable.
J'adore tout autant la seconde.
Comme Vintage, le meilleur truc que j'ai vu cette année.

popescu a écrit:

J'avais trouvé la première saison formidable.
J'adore tout autant la seconde.
Comme Vintage, le meilleur truc que j'ai vu cette année.

C'est impressionnant de maîtrise sur tous les plans. Pas un seul épisode dégage de ventre mou pour mon chat.

Sense8, la série des Wachowski (et de Straczynski) : Ma foi c'était bien chouette.
8 personnes de par le monde découvrent petit à petit qu'ils sont connectés mentalement et qu'ils peuvent sentir ce que chacun des 7 autres ressent. Là-dessus vient se greffer une intrigue thrilleresque à base de bons et de méchants et de savant fou qui lobotomise les gens. C'est plus un macguffin qu'autre chose, ça n'est pas ce qui est intéressant dans la série, et ça n'est visiblement pas ce qui intéresse les Wachowski.
Ce qui les intéresse visiblement c'est de pouvoir sauter d'un personnage à l'autre, de découvrir différents modes de vie, diverses cultures et environnements et de lier tout ça par le montage comme dans Cloud Atlas (même si là on reste dans la même temporalité)(au passage, la série témoigne d'un travail de logistique, de réalisation et de montage épatant, puisque tout est tourné dans les pays montrés : quand un personnage au kénya et un en corée discutent ensemble en échangeant leurs places de manière complètement fluide, on imagine le casse-tête que ça a été pour organiser des tournages qui se répondent à plusieurs semaines d'intervalles dans deux pays différents) . Sense8 se pose alors comme une étude de l'humanité à l'échelle globale. De ce qui nous rassemble, de ce qui fait la fraternité humaine. Dit comme ça, ça peut faire très "united colors of benetton" mais les scénaristes ont le bon goût de pousser les potards plus loin que l'acceptation des différences cultures ou des couleurs de peau. Il y a aussi un personnage transgenre, un personnage homosexuel, une scène d'orgie... L'acceptation sera aussi du niveau de l'intime et ce que le grand méchant représente petit à petit c'est la main destructrice d'un discours normatif et répressif qui cherche à aliéner l'humanité. Sous couvert d'un récit divertissant, les Wachowski sont donc toujours motivés par la résistance à la norme et à ses armes, sociales ou capitalistes. Mais là où Matrix posait cette résistance en termes -symboliques- guerriers, Sense8 préfère mettre en avant la tendresse et l'amour. C'est presque idiot de l'écrire mais, à l'heure où un Game of Thrones (par exemple) pose comme vérité absolue que l'homme est un loup pour l'homme et que l'humanité se définit par ses luttes de pouvoir et ses rapports entre oppresseurs et opprimés, ça m'a fait beaucoup de bien de voir une série qui pose comme préalable que la fraternité et l'amour sont les vraies forces profondes qui nous relient les uns les autres et qui font de notre espèce ce qu'elle est.

Arrivé au bout de Fargo saison 2, et totalement conquis. Quelques facilités de scénar (épisode , des choses qui auraient mérité d'être poussées... Mais l'impression de me trouver face à un gars qui a un vrai truc à proposer. Et un truc cinématographique (essayez de regarder ça juste avec la bande-son... Impossible à suivre !)
Parce que très vite, et malgré 5 clins d'oeil par épisode, on s'éloigne franchement de l'univers des frères géniaux. On arrive vers quelque chose d'assez cohérent, singulier, et finalement personnel. Il a fallu à l'auteur la base posée par d'autres (en béton armé, forcément) pour pouvoir exprimer un truc à lui.
Les enfants des Coen sont peut-être prêts à s'engouffrer dans la brèche qu'ils ont ouverte (enfin!).
Ai hâte de voir la troisième saison pour voir si ça se confirme...
Mais place pas mal d'espoir sur ce con de Noah Hawley.

(et puis, encore une fois, un casting sans faute. C'est bon de voir des si bons acteurs si bien utilisés. Dunst, géniale, Danson, Sampson, et la révélation Woodbine !)

THE LEFTOVERS saison 2: vous aviez détesté la saison 1 que j'avais adorée, eh bien j'ai encore plus kiffé la saison 2. Voilà, c'est tout.
THE AFFAIR saison 1: après une formidable saison 1, la saison 2 tient toutes ses promesses. On tient ici une chronique sociale et familiale de haute volée. Quand un épisode déroule le fil rouge, l'épisode suivant prend le parti de partager les points de vue (différents ou pas) des quatre personnages principaux. C'est rythmé, équilibré, toujours passionnant. En plus, c'est beau (Long Island, Cold Spring). Aussi, le casting est béton avec en guest Richard SChiff, le responsable de la com' de POTUS dans A la Maison Blanche.

L'épisode spécial de fin d'année de Sherlock , le fameux épisode rétro où les acteurs se retrouvent dans la vraie version victorienne de Sherlock Holmes... J'avais peur d'un exercice de style un peu vain mais ça reste très fun... Quitte à frôler un peu trop l'épisode de petits malins mais à mon avis vous allez kiffer (en tout cas je pense que c'est à voir).

Oui, c'était un épisode bien fun et décomplexé. Je me lasse des effets de manche du réal. Ces ralentis et ces mouvements de caméra collent autant la gerbe qu'ils ne servent pas à grand-chose.

A part ça, j'ai terminé la saison 2 de THE KNICK; c'est toujours aussi gerbant et dégueu (interdit au moins de 16 ans) mais toujours aussi bon; On sort un peu de l'hôpital pour ausculter la société fin 19ème/début 20ème à New York, et les intrigues multiples prennent en épaisseur pour mieux se croiser. C'est vraiment de la belle ouvrage de partout. Soderberg assure à la réal, Clive Owen et tous les autres interprètes (hommes et femmes) donnent le meilleur d'eux-mêmes.

Vintage a écrit:

Oui, c'était un épisode bien fun et décomplexé. Je me lasse des effets de manche du réal. Ces ralentis et ces mouvements de caméra collent autant la gerbe qu'ils ne servent pas à grand-chose.

Le problème c'est que les réals changent (le réalisateur de cet épisode est novice sur Sherlock) mais que les effets restent, ça fait maintenant partie de la charte visuelle. J'ai quand même eu l'impression qu'ils ont mis la pédale douce sur les effets, alors que la saison 3 en faisait des caisses.

MAKING A MURDERER: 1er doc de faits divers by Netflix qui revient sur une histoire de meurtre à ploucland. Direction une petite ville du Wisconsin dans la casse de la famille Avery. Steven, le fils qui tient la vingtaine d'années est accusé d'avoir violé une joggeuse sur la plage en la laissant pour morte. Il clame son innocence. Un avocat lui file un coup de main, et paf l'innocente et trouve le vrai coupable. Ceci n'est que la mise en bouche. Après 18 années passées en prison, Steven Avery réclame 36 millions de dollars de dédommagement. C'est le Comté qui doit payer pour cette famille qu'on hait. Des ferrailleurs!! Berk!!
Les Avery n'auraient pas dû réclamer ce fric et mettre à mal le travail baclé des policiers. Mais alors pas du tout. Tout ceci n'est que le début des emmerdes.
L'affaire dure sur 10 épisodes. Au plus près de la famille, des flics, des avocats, des prévenus. C'est aussi bien qu'une série. Suspens garanti. Le montage n'est jamais putassier. Il est plutôt instructif.

Vous vous en foutez mais le showrunner d'une de mes séries favorites (Doctor Who) sera remplacé par celui d'une de mes séries détestées (Broadchurch) après une dernière saison en 2017 :
http://variety.com/2016/tv/news/doctor-who-steven-moffat-quits-leaving-season-10-1201686557/
(enfin je déteste pas) (mais c'était quand même bien du travail de cochon)

Je n'ai jamais douté un seul instant que la nouvelle saison d'X-files serait une grosse merde, mais à ce point là, c'est une réussite totale. Tout est vieux, compassé, mou, mal écrit, mal filmé. Mulder et Scully jouent comme des pines. L'horreur absolue.

Une part de moi a envie de constater les dégâts par fidélité à la série mais une autre part a pas du tout envie de se faire chier devant ce truc.

Tu pourrais abandonner au bout de 10 minutes!!
Quand tu constates l'exigence de certaines séries d'aujourd'hui (issues de la vague HBO, Netflix, etc ...), tu demandes si l'ensemble de la prod n'a pas été congelé ou kidnappé par les extra-terrestres pendant 20 ans!

J'ai vu les deux premiers épisodes, du coup. Ce que je retiens c'est surtout que le format des 6 épisodes ne convient pas du tout à la série. Ou bien il aurait fallu faire une seule histoire feuilletonnante. Là, on sent que Chris Carter essaie de faire rentrer l'intrigue de plusieurs épisodes en un seul, et qu'il doit se reposer sur des scènes de dialogues à rallonge pour tout faire rentrer. C'est super-barbant et ça va à l'encontre de tout ce qui a fait x-files qui enchaîne ainsi les scènes de parlotte en champ-contrechamp alors que le fort de la série était son goût de la suggestion et de la mise-en-scène évocatrice. C'est vrai qu'au final ça fait assez vieillot et mou du cul, bien plus que la série originale.

Vu les deux derniers épisodes aussi... Verdict global : ça schlingue mais violent ! Tous les acteurs en roue libre, le scénar qui tient sur une feuille avec police corps 24, la réalisation ultra-laide à base de caméra qui bougeotte et de lumière made in tf1. C'est le foutage de gueule ultime, tout le monde a renoncé.
Comme de juste, la série se termine sur un cliffhanger honteux qui n'a rien à voir avec la choucroute mais donne l'impression qu'il se passe quelque chose. Arrivé à ce stade, faut être magnanime et débrancher.

Ah oui, tu étais prévenu!!

Je viens de mater la dernière saison d'House of Cards qui joue sur les multiples retours de bâton initié dans la saison 1. Facile quoi.
C'est très ennuyeux comme je le craignais. Cette série est également morte.

J'étais très client des deux premières saisons.
Je n'ai même pas réussi à terminer la troisième tellement je m'ennuyais (j'ai dû m'arrêter au milieu).
Du coup, la quatrième se jouera sans moi.
Pas encore regardé Vinyl, mais je n'ai absolument rien à me mettre sous la dent ces derniers temps.
Ce serait peut-être le bon moment pour me mettre à Breaking Bad.

PEUT-ETRE BIEN OUI.

Et je suis une merde, je ne l'ai pas fait.
A la place, j'ai commencé American Crime Story.
Ben, c'est pas mal.

Sinon, j'ai bien kiffé ma race devant la série THE GIRLFRIEND EXPERIENCE produit par Soderberg et tiré de son film.
On est loin des intrigues tarabiscotées des séries d'aujourd'hui. Ici, on est davantage devant une étude de mœurs. Une jeune fille bien propre sur elle se prostitue, et l'on découvre petit à petit ce qui la pousse à agir ainsi. Une faiblesse, une force, une vengeance, une mutilation, une punition, une revanche ... On n'est jamais trop sûr.
13 épisodes de 30 minutes qui m'ont vraiment hypnotisé.
Les clients importent peu. Seules les réactions de l'héroïne comptent. Je suis toujours surpris d'apprécier ce genre de séries qui ne racontent pas grand-chose mais qui tout de même dégagent un réel pouvoir d'attraction.

Alors Fargo 2 : Ben c'était mieux que la saison 1 mais ça me gêne toujours aux entournures... Si j'applaudis des deux mains la volonté (rare à la télé) d'étendre le côté ironique de la narration à la mise-en-scène (j'adore le split-screen qui sert à rien dans le premier épisode), je trouve toujours certains aspects assez forcé. Que ce soit dans l'aspect référentiel (le duo avec Nick Offerman sorti de The Big Lebowski sert pas à grand-chose) ou dans l'absurde un peu trop appuyé (les tueurs jumeaux muets, mouais). Disons que, comme j'ai l'habitude de dire, les deux mamelles de l'art véritable sont l'intelligence et la sincérité et que si cette série ne manque pas de la première, elle se retrouve parfois un peu dépourvue de la deuxième...

Better Call Saul 2 : Mi-figue, mi-raisin. La faute essentiellement à la saison 1, et son cliffhanger final qui menaçait de mettre un terme prématuré au cheminement du personnage principal... Résultat : la série passe les 3 premiers épisodes à défaire cette fin pour repartir sur des bases saines. Ce qui, d'accord, est plus malin que de rester sur les rails du cliffhanger mais qui aboutit à une saison qui a un mal de chien à démarrer. Du coup, quand arrive le dernier épisode (exempt de dénouement tonitruant, on a retenu la leçon), on reste un peu sur sa fin... En fait ça me rappelle Breaking Bad où la saison 2 était un peu plus flottante... Du coup, y a plus qu'à espérer que la prochaine saison de Better Call Saul soit aussi scotchante que la troisième de Breaking Bad.

LE BUREAU DES LÉGENDES saison 2: J'ai pris un plaisir fou à mater cette saison 2. On prend son temps, on développe et puis les acteurs assurent. Comme quoi, Eric Rochant sait faire même si la série n'est pas exempt de défaut. Il n'y a rien de putassier et la tension est palpable du premier au dernier épisode.

MARSEILLE: C'est vrai que c'est nul! Complètement.

News du jour: NAPOLEON de Stanley Kubrick deviendrait une série de 6h HBO
Cary Fukunaga à la réal, Kubrick au scénar, Spielberg à la prod.