Sam dans le bureau de Jack Lint sans lui mais avec sa mome!!

Lorsque Sam se voit remettre un costume par son "ami" Jack et qu'il va se changer, la mome lui repond que ça ne la derange pas. il fait une drôle de tête, petite ellipse de temps et le spectateur voit ressortir Sam vêtu du dit costard, que pensez vous de cette scène???? votre avis m'interesse.

lulut a écrit:

Lorsque Sam se voit remettre un costume par son "ami" Jack et qu'il va se changer, la mome lui repond que ça ne la derange pas. il fait une drôle de tête, petite ellipse de temps et le spectateur voit ressortir Sam vêtu du dit costard, que pensez vous de cette scène???? votre avis m'interesse.

Mmmmhmhmhhhh... Mhhhhhh !
Bon, attends, je vais me remater le DVD de "Brazil" dès ce soir et je te dis ce que j'en pense.
Là, ça fait trop longtemps que je n'ai pas regardé ce film...

Désolée, mon intervention n'était pas franchement constructive ni intéressante !
Je promets de faire mieux la prochaine fois !

En tout cas, ravie que ce forum te plaise

ok je compte sur ton avis, il m'est important!! pas très constructif??? ça ne serait tarder...

Ben heu... J'espère être à la hauteur de tes attentes mais le vrai pro de Gilliam reste quand même Safe !
Lui pourra sans doute t'apporter plus de réponses que moi

Mais je vais me pencher sur ta question, no pb !

Je vais revoir la scéne aussi avant d'en parler...

merci à vous deux!!

Je suis assez perplexe, je ne sais pas trop. Peut-être juste le plaisir de rajouter une replique à Holly Gilliam, sa fille.

dans la société décrite par Brazil, il n'existe plus d'espace à soi sauf chez sam avec "son" rêve et pas "ses rêves"!!! le fait que la gamine se retrouve dans cette situation démontre que même avec les enfants il n'y a plus de limites...ce moment est malsain et peut renvoyer à la "pédophillie" mais attention en substance, la séquence est courte et le propos implicite!! c'est une éventualité de réponse c'est pour cela que je demande vos avis!!!
dans brazil les enfants sont plus adultes que les adultes eux même que sam en particulier qui a d'une certaine façon l'âme d'un enfant.

Les enfants plus adulte, je suis d'accord, mais, il faut alors prendre la scène dans sa totalite. Jack, emmène sa fille au boulot ! Elle fait rebondir son ballon sur le lavabo plein de sang, Jack s'assoit sur la poupée de Holly, chatouille sa fille en lui parlant du voltage auquel il a torturé Buttle. Dans ce sens, on n''épargne pas les enfants, on ne protège pas le monde de l'enfance. Quant à la phrase de Holly, je n'y vois rien de sexuel. Elle ne lui fait pas d'avance, elle montre juste que la situation (et celà implique, la torture, les erreurs de l'admisnistration-Tuttle/Buttle Who cares?) est bien plus genante pour lui que pour elle. Elle a ce coté blasé qui appuie ton propos (les enfants déjà adultes), mais de là à parler de pédophilie, je ne suis vraiment pas sûr.

une grande personne de sexe masculin qui se change devant une gamine c'est tout de même troublant surtout qu'elle a cette réplique troublante: "tu peux me le montrer tu sais" l'air de dire, c'est pas génant que je sois là. Sam parait interdit mais ressort tout de même changé. je ne pense pas non plus que nous pouvons dire qu'il pourrait s'agir de pédophillie avec exactitude mais cette situation peut nous ramener à ce problème. Gilliam ss le savoir ou deliberement met l'accent sur le sujet et que si la société continue à évoluer comme dans brazil, il sera difficile de se fixer des limites.
Les relations parents enfants qui concernent le corps évoluent selon des stades. Il ya un âge où le parent et l'enfant doivent adopter un autre comportement et respecter le corps de celui ci.
je vis dans un monde "boulimique"d'infos, à force de voir des horreurs et pas seulement au JT on finit par voir le pire, cette scène m'a mis mal à l'aise parce qu'elle apparait peu clair justement. Jack traîte sa gamine comme un objet dont il ne se rappelle même plus le prénom qu'elle porte pourquoi ferait t-il attention à ce qu'elle peut voir??? si comme tu le dis son ballon rebondit sur un lavabo plein de sang sans qu'elle face une mine d'étonnement ou qu'elle pose des questions. elle joue sagement en présence de son père puis elle fait cette reflexion assurée, son père parti, les deux facettes du perso me troublent!

popescu a écrit:

Je suis assez perplexe, je ne sais pas trop. Peut-être juste le plaisir de rajouter une replique à Holly Gilliam, sa fille.

je viens de repenser à un article que j'ai lu sur lui redigé par danvers ou alors un passage dans le bouquin de bouineau...bref où le réa dit que sa gamine en avait marre de refaire la prise donc pas un caprice de celui ci de faire parler sa gamine puisque ce passage semble etre important même si un detail!!
p e montrer la chosification des hommes surtout des enfants...quelque chose se cache dans ce petit moment..........

Je pense que cette scène (qui m'a beaucoup troublé car je trouve cette réplique incongrue en fait dans la tonalité du film) n'a d'autres but que de faire une petite chute marrante.. Et je ne savais pas que ct la mome de Gilliam.. Donc il a du se faire plaisir je pense..

(d'ou une relation incestueuse en se faisant plaisir de montrer sa mome dans pareil situation LOL nan je déconne )

marrante justement pas vraiment à mon sens...c'est bien ce qui me trouble justement!

oui..c'est une vanne que je ne trouve pas hilarante non plus c'est pourquoi j'ai trouvé ça incongrue mais bon...

de même que le spectateur pourrait s'interroger sur la sequence de la minette porteuse du message de ida lowry qui laisse perplexe....au dire egalement de gilliam qui l'a pourtant laissé comme tel!!
_________________

Il y a une autre vanne pas terrible dans la version américaine. Dans la première scène avec le chirurgien, lorsque Mme Lowry se fait saucissonner le visage dans du cellophane, et qu'elle lache "Et voilà", vient alors une replique de sam: "My god, it works". Pas terrible, mais heureusement coupée, chez nous.

Moi j'ai toujours vu cette scène avec la môme comme liée à ce thème du film qui est que dans nos sociétés, de plus en plus tout est montré et qu'il n'y a donc plus de place pour l'individu et son monde à lui, ses rêves... On retrouve ça dans la scène ou le chirurgien vante à sam Lowry les "prouesses" qu'il a faites quant au corps de sa mère.

Enfait le fait de reparler de cette scène ajoute ce côté encore et toujours plus pessimiste du film...les enfants qui sont habitués à tout et qui deviennent plus forts que els adultes.
Je l'ai dit dans un autre message mais il y a toujours cette référence à 1984 où les enfants n'hésitent pas à dénoncer les rebelles puisqu'ils sont éduqués pour...(la scène dans Brazil où ils jouent au jeu de mort et où ils brûlent la bagnole de Sam)
Donc je ne pense pas que cette scène soit à relier à la pédophilie...où dans un autre cas à la pédophilie volontaire de la part de l'enfant...

non chacun peut y voir ce qu'il veut, je l'ai juste soulevé ss l'affirmer. La scène suscite des interrogations.
J'ai lu dans l'article Visions de Louis Danvers que Gilliam aimait Hitchcock
d'ailleurs cf L'armée des Douze Singes où il multipliait les fausses pistes un peu à la manière de H je crois que le terme exact c'est red harrings

Donc la scène de la petite fille et Sam serait un piège ?
Je ne connais pas trop Hitchcock, il faisait quoi comme genre d epiege ?

spencery57 a écrit:

Donc la scène de la petite fille et Sam serait un piège ?
Je ne connais pas trop Hitchcock, il faisait quoi comme genre d epiege ?

Ben en gros Hitchcock faisait bien attention de détourner l'attention du spectateur pour intensifier la surprise (attention surprise, pas suspense) du spectateur à un moment précis... Dans le bouquin d'entretien d'Hitchcock avec Truffaut il parle de "hareng rouge" ("red harring") au sujet de la première partie de Psychose, qui emmène le spectateur à penser qu'il va suivre l'histoire d'une petite voleuse (Janet Leigh) avant de révèler les vrais enjeux de l'intrigue au moment du meurtre... (J'en rajoute pas plus au cas où il y en aurait qui ne savent pas de quel meurtre il s'agit)... Un autre exemple dans "l'inconnu du nord-express" (qui est passé hier sur Arte, d'ailleurs) : à un moment le héros monte un escalier et il y a un chien à l'étage : le suspense est : le chien va-t-il aboyer ? Ce suspense n'est là que pour détourner l'attention du spectateur, pour intensifier la surprise de la scène suivante (le héros trouve Bruno à la place de son père... ça ne rend rien sans voir le film mais c'est pour dire...).

Ceci dit je ne pense pas que cette méthode des harengs rouges soit utilisée par Gilliam (ou par ses scénaristes)... J'ai plutôt l'impression que le scénar des 12 singes ménage ses surprises par une débauche d'informations visant à désorienter le spectateur (par exemple avec le coup du prophète antique qui se retrouve au 20e siècle, alors que cette info n'a pas de rôle direct dans le déroulement de l'intrigue), mais c'est plus dans la structure de l'intrigue qu'au sein de séquences particulières...
Pareil pour cette scène de Brazil, si elle visait à détourner l'attention du spectateur, il faudrait que ça se justifie par une surprise collée à la suite de cette scène...

Mais si quelqu'un a un contre-exemple...

je ne sais pas mais ça peut l'être car c'est pas moi qu'il le dit c'est le boss lui même ds l'interview qu'il aime ce procéde à la hitch mais bon apres savoir si il en a mis ou pas.....et que cette scene ou ds l'armée...c'est ça....c'est une bonne question...

Merci pour l'éclaircicement du procédé plûtot bien foutu, surtout pour l'époque...je v me procurer quelques films de ce réalisateur