Carpenter

Safedreams a écrit:

grolandais a écrit:

Je vais enfin pouvoir visionner New-York 1997... Il a l'air terrible ! Je sens que je vais prendre mon pied !

L'autre jour, j'ai revu un véritable et formidable engin filmique non identifiable : Big trouble in little China ! J'avais oublié à quel point ce film est dingue ! Ce n'est même pas son meilleur film ! Ce mec osait vraiment tout à une certaine époque !... Peut-être moins maintenant... Carpenter a réussi à hisser la série B au rang d'oeuvre d'art ! Sacré Big John !
Et j'adore sa formule :
"En France, je suis considéré comme un auteur
en Allemagne, comme un metteur en scène,
en Angleterre, comme un réalisateur de films d'horreur,
et aux Etats-Unis, comme un fainéant."
C'est drôle et c'est triste à la fois...

Ce film doit être pour toi un choc terrible qui doit sonner comme une révélation !

Il ne faut rien exagérer... (Je sens comme une pointe d'ironie au passage... J'avoue que ça ne me déplaît guère... J'assume ! )
A partir de ce film, on peut se dire ensuite que tout est permis ! Je le savais déjà avant, mais Carpenter prouve cette idée une fois de plus ! Sinon, ce film ne m'apprend rien : je prends mon pied ; c'est tout et c'est déjà bien ! Je n'en demande parfois pas plus ; surtout quand on regarde un film comme celui-là ! Mes exigences s'adaptent selon les circonstances...

Sinon, j'ai enfin vu New-York 1997... Je ne suis pas déçu et c'est une litote ! (c'est un peu l'envers de Jack Burton pour en revenir à ce fameux chef d'oeuvre... )

Je rattrape le temps perdu !

J'ai vu : The Thing (terrible !)- Prince of darkness (flippant !)- They live (hilarant pamphlet)- In the mouth of madness (génial !) Tout ça quasiment à la suite ! Mais pas le même jour, j'suis pas un surhomme !
Des thèmes reviennent sans cesse : seul contre tous ; huis-clos stressant ; ambiance gore ; humains aliénés ; bêtes humaines ; monstres pas gentils, c'est pas le Paradis ; matière visqueuse, qui colle aux doigts et aux fringues que même Skip machine ne peut pas ravoir (beurk ! Bon appétit bien sûr !) ;...

Et j'en redemande : la suite avec Assault et Starman...

Je te conseil également le sympathique épisode de la série "Masters of Horror" réalisé par Carpenter :

"Cigarette Burns" (La fin absolue du monde) est un épisode très efficace, proche de "L'antre de la folie", hypnotisant et dérangeant, mais souffrant peut-ête de sa durée... 30 minutes de plus n'auraient pas été de trop pour développer le propos du réalisateur... Mais c'est bien du Carpenter de qualité, et cela ne se refuse pas !

Swiss Python a écrit:

Je te conseil également le sympathique épisode de la série "Masters of Horror" réalisé par Carpenter :

"Cigarette Burns" (La fin absolue du monde) est un épisode très efficace, proche de "L'antre de la folie", hypnotisant et dérangeant, mais souffrant peut-ête de sa durée... 30 minutes de plus n'auraient pas été de trop pour développer le propos du réalisateur... Mais c'est bien du Carpenter de qualité, et cela ne se refuse pas !

J'y penserai ! Merci l'ami !
J'connais en effet quelqun qui m'a déjà vanté les mérites de cette série mais n'avait pas encore vu l'épisode de Carpenter... S'il est de la cheville de L'Antre, alors :

Sinon, Assaut est sacrément efficace et plutôt gonflé (le meurtre de la petite fille devait être censuré à l'époque, il me semble...) J'ai adoré !
Et je considère désormais Starman comme un excellent film, très beau, très poétique et sensible. On sent que Carpenter s'est beaucoup amusé à changer quelque peu de registre. Je suis peut-être sot, mais je n'y vois pas trace de sensiblerie et de niaiserie dans ce film : E.T de Spielby, à côté, est un temple de mièvrerie ! Enfin, je dis ça ; j'dis rien ! Ca risquerait de choquer du monde (ceux qui disent sans cesse : "PAS TOUCHE A SPIELBERG, enfoiré !!!" Qu'est-ce qu'ils sont soûlants ces gens là...) Et Jeff Bridges, mais ce n'est pas une nouvelle, est sublime !

Pas touche à Spielberg, enfoiré!!!





Ou si, vas-y, touches-y un peu, mais rend le nous après.

popescu a écrit:

Pas touche à Spielberg, enfoiré!!!
Ou si, vas-y, touches-y un peu, mais rend le nous après.

Je ne pense pas que ce soit nécessaire...
Safedreams s'en est déjà chargé à ma place à une certaine époque (voir le sujet "opposition Gilliam / Spielberg") Ce fut une belle bataille sans issue...

Ben c'est pas parce que Safedreams l'a fait que tu n'as pas le droit de te défouler un peu aussi.
Et puis, les débats trouvent rarement de conclusion (encore moins de vainqueur), et c'est pas plus mal. Le plaisir, c'est de débattre

popescu a écrit:

Ben c'est pas parce que Safedreams l'a fait que tu n'as pas le droit de te défouler un peu aussi.
Et puis, les débats trouvent rarement de conclusion (encore moins de vainqueur), et c'est pas plus mal. Le plaisir, c'est de débattre

J'attends d'en avoir l'occasion... Un jour où je serai vraiment en pétard et en grande forme ! Faudrait me lancer sur un truc précis pour m'échauffer avant que je ne parte dans de longues pérénigrations stériles mais divertissantes...

J'dois dire que me défouler sur l'"art" à la Lucas, ça me soulagerait un max !
Mais faudrait aussi rester objectif ; je suis pas sûr de tenir longtemps !
Mais je sais qu'il n'y a jamais d'issue aux débats : chacun repart avec ses positions initiales. Point ! Ce ne sont pas tellement Lucas et Spielberg qui me les brisent mais leur contingent de fanatiques aggressifs et vulgaires (moi-même, j'avoue : j'ai vu et apprécié Star-Wars. Un bon divertissement voilà tout !) !

En fait, les débats ne sont que de longs monologues entremêlés... Personne ne s'écoute, personne ne se comprend, personne ne s'entend... Mais bon ! Pourquoi se priver ? C'est vrai !

Je profite de ce topic pour dire que je suis en train de combler mes lacunes en terme de Carpenter movies:

Ghosts of Mars: dadadadada bam bam dadadada bam bam: du métal, des bourrins, des flingues, une histoire qui prend son temps pour se mettre en place, et autant de points forts que de points faibles. D'un côté, c'est du pur Carpenter: il y a un tas de trucs qu'on ne verrait pas dans l'industrie cinématographique actuelle. Les artifices de mise en scène (qui sont autant amusants qu'ils nuisent à la vitalité du film, le flash-back dans le flash-back, les surimpressions, etc), la face nihiliste (la baston finale), l'iconisation des personnages (malheureusement, certains sont trop mis de côté), le fait de proposer un spectacle à l'ancienne (c'est bien simple, on dirait que c'est un film échoué au vingt-et-unième après un voyage temporel) dénué de cynisme (Carpenter déteste les Scream et compagnie). Mais c'est un Carpenter mineur. Il y a quand même cet échange final vraiment génial, avec une parfaite alchimie de deux persos charismatiques. Au moins, Big John sait donner de la matière au plus mauvais acteur...

Invasion L.A: pas super subtil mais vraiment audacieux ! John Nada vit dans un monde, le notre, une société sur la corde raide, où il y a toujours plus de pauvres, toujours plus de richards. A l'aide de ses lunettes à rayons X, il se rend compte que ce monde est gouvené par des businessmen aux faciès monstrueux, et que son environment est bourré de messages subliminaux. Vraiment jouissif, intelligent, et en plus, l'éternel "je ne suis pas dingue, il faut que tu me crois !" se transforme en baston de sept minutes ! ah ah...

Bon, bah... Anniversaire un peu amer donc critique tiédasse à la clé : J'ai vu The Ward.

Je ne vais pas tirer sur l'ambulance. Vintage s'en est déjà chargé avec brio il y a quelque temps. D'ailleurs, est-ce que ce film est si horrible que ça ? Je ne pense pas. Le film n'est pas non plus dénué de qualités (ni de défauts évidemment). J'ai le sentiment que le gars a le savoir-faire et sait toujours mettre en scène la peur, le cloisonnement et la paranoïa. Par moment, ça m'a un peu rappelé Prince of Darkness (en mode vraiment mineur) Mais quel manque d'ambition dans le choix du sujet !
Bref, c'est un film "bouarf", médiocre et "indigne", pour reprendre le mot de Vintage.