"The Imaginarium of Dr. Parnassus"

Sur toute la France, le nombre de spectateurs par copie tombe un peu et le film arrive troisième (derrière Trésor, argh !) : http://www.filmsactu.com/news-cinema-box-office-premier-jour-du-12-novembre-2009-8089.htm

Bruttenholm a écrit:

Sur toute la France, le nombre de spectateurs par copie tombe un peu et le film arrive troisième (derrière Trésor, argh !) : http://www.filmsactu.com/news-cinema-box-office-premier-jour-du-12-novembre-2009-8089.htm

Oui, tu as dû te rendre compte que TRESOR possède 200 copies supplémentaires. Le coefficient parisien du film de BErri est nul, sûr que Parnassus passe devant la semaine prochaine.
Je me souviens très bien que Brothers Grimm avait fait 51000 entrées le premier jour. (Tideland: 50 000 dans toute sa carrière).
La faute aussi à Hadida qui je ne cesse de le dire ne croit pas au film, n'y a pas cru, et doit bien s'en mordre les couilles!

l'objectif est de passer le million d'entrées.

spotless a écrit:

J'ai fait une crise d'angoisse à la fin du film et ce parce que mon voisin de droite, un parfait inconnu je tiens à le préciser à dit : " Quelle daube ! ".
Et voilà mon cœur qui s'emballe, je me sens oppressée, j'ai du mal à respirer, j'ai des fourmis dans les jambes et je suis pratiquement sûre que si je m'étais levée j'aurais dû me soutenir à quelque chose. J'attends en essayant de pas écouter celui qui aurait mieux fait d'aller voir 2012. Finalement mon cœur ralentit au bout de quelques minutes mais s'en suit des tremblements dans tout le corps et mes dents claques. Le tout avec des larmes dans les yeux : c'était du grand art...mais d'un côté j'espère que cette crise ( si ce n'en était pas une ça y ressemblait fort ) n'était pas entièrement dû au film et aux cons.

Le pire c'est que je pense que si je n'aimais pas les films de Gilliam autant que je les aime, je n'aurais peut-être pas vraiment apprécié celui-ci. Mais il se trouve que je n'ai pas arrêté d'alterner entre les rires et les pleurs. J'ai trouvé la mise en scène magnifique et j'adore le surplus d'effets spéciaux. Pourquoi ?
Parce que c'est lui et parce que c'est moi. Comprenne qui pourra

( Je m'excuse pour la rime ).

Et sinon si ça peut vous rassurer, la séance de 19h50 était complète et celle de 22h15 aussi donc c'est cool.

Tu rimes très bien dis donc!

Bruttenholm a écrit:

Sur toute la France, le nombre de spectateurs par copie tombe un peu et le film arrive troisième (derrière Trésor, argh !) : http://www.filmsactu.com/news-cinema-box-office-premier-jour-du-12-novembre-2009-8089.htm

Putain de cabot.

Ubik a écrit:

oui mais comme le disait Vintage, 3700 entrées c'est 1000 de plus que des films qui font de bons scores. 2012 c'est le gros blockbuster, il fait mieux que star treck, transformers, etc...tu ne peux pas comparer. Il est évident que Parnassus ne fera pas 6 M d'entrée. Si il en fait 600.000 en cumulé, c'est pas bon, 1.000.000 c'est un succès, 1.500.000 c'est autant que les frères Grimm avec un budget 3 fois moins important et plus ça sera son meilleur score ou l'un de ses meilleurs. Donc le 1.000.000 d'entrées déjà, ça serait très bien. C'est 13,5 M$...pour un budget de 30...tu vois l'impact ?

Je vois, tout à fait. En même temps, même si j'avoue que je ne laisse passer aucune joie dans mon message (mieux vaut ne pas s'avancer), je suis plutôt très satisfait des premiers résultats du film. Forcément, il n'est pas à la hauteur de 2012 point de vue diffusion, mais un million d'entrées pour un film à la fois grand public et thématiquement complexe, ce serait le bonheur.

Ubik a écrit:

le tout aujourd'hui, c'est le taux de remplissage des salles hors 11 novembre et le bouche à oreille qui peut être catastrophique comme je vous l'écrivais hier....

Point de vue bouche à oreille, de mon côté, ça peut marcher : les personnes, en grande majorité des étudiants, que j'ai croisé en sortant de la salle avaient l'air de beaucoup apprécier le film. De ce style :
un mec à sa copine : "Ouah ! C'était excellent !"
sa copine : "Ha oui ! Tout à fait ! EXCELLENT !"
Du coup, je leur ai tenu la porte à ces braves gens.

Vintage a écrit:

La faute aussi à Hadida qui je ne cesse de le dire ne croit pas au film, n'y a pas cru, et doit bien s'en mordre les couilles!

Mouais, je sais pas, y avait quand même une grosse campagne d'affichage, le site internet officiel est soigné, je pense que le distributeur a fait son boulot.
Je vois pas vraiment de preuve tangible qu'Hadida ne croit pas au film... Il accompagne Gilliam partout, il a organisé une avant-première avec allociné...
Le seul truc qui aurait fait péter les entrées aurait était de marquer en gros "le dernier film d'Heath Ledger" sur l'affiche (je suis sûr que dans 6 mois y aura encore des gens pour dire que the dark knight est le dernier film de Ledger) mais ça aurait été moyen éthiquement parlant.

Accompagner Gilliam dans des avants-premières, organiser une master class à Allociné devant 15 péquins (ou à la Fnac devant 50 péquins) c'est une chose, commander 500 copies parce qu'on croit au film, s'en est une autre.
L'Italie qui a un parc de cinéma 3 fois moins gros que le nôtre a plus de copies dans son circuit.

Quand je suis allé à Paris la semaine dernière, la plupart des journaleux, dont Caroline, m'ont bien dit que si le film dépassait le million d'entrées se serait une belle chose.

[quote="spotless"]J'ai fait une crise d'angoisse à la fin du film et ce parce que mon voisin de droite, un parfait inconnu je tiens à le préciser à dit : " Quelle daube ! ".
Et voilà mon cœur qui s'emballe, je me sens oppressée, j'ai du mal à respirer, j'ai des fourmis dans les jambes et je suis pratiquement sûre que si je m'étais levée j'aurais dû me soutenir à quelque chose. J'attends en essayant de pas écouter celui qui aurait mieux fait d'aller voir 2012. Finalement mon cœur ralentit au bout de quelques minutes mais s'en suit des tremblements dans tout le corps et mes dents claques. Le tout avec des larmes dans les yeux : c'était du grand art...mais d'un côté j'espère que cette crise ( si ce n'en était pas une ça y ressemblait fort ) n'était pas entièrement dû au film et aux cons.
Tu sais il y aura toujours des gens qui n'aiment pas. Tous les films de Gilliam sont difficiles d'accés et celui là n'échappe pas à la règle. C'est meme parfois rassurant de voir que les blaireaux de base n'aiment pas car ils n'y comprennent rien. Qu'ils aillent voir 2012 ou Camping...

grolandais a écrit:

Bruttenholm a écrit:

Sur toute la France, le nombre de spectateurs par copie tombe un peu et le film arrive troisième (derrière Trésor, argh !) : http://www.filmsactu.com/news-cinema-box-office-premier-jour-du-12-novembre-2009-8089.htm

Putain de cabot.

Faudra pas oublier de le faire piquer ce clebs. Ainsi que Mathilde Seigner...

GYPAETE 64 a écrit:

spotless a écrit:

J'ai fait une crise d'angoisse à la fin du film et ce parce que mon voisin de droite, un parfait inconnu je tiens à le préciser à dit : " Quelle daube ! ".
Et voilà mon cœur qui s'emballe, je me sens oppressée, j'ai du mal à respirer, j'ai des fourmis dans les jambes et je suis pratiquement sûre que si je m'étais levée j'aurais dû me soutenir à quelque chose. J'attends en essayant de pas écouter celui qui aurait mieux fait d'aller voir 2012. Finalement mon cœur ralentit au bout de quelques minutes mais s'en suit des tremblements dans tout le corps et mes dents claques. Le tout avec des larmes dans les yeux : c'était du grand art...mais d'un côté j'espère que cette crise ( si ce n'en était pas une ça y ressemblait fort ) n'était pas entièrement dû au film et aux cons.

Tu sais il y aura toujours des gens qui n'aiment pas. Tous les films de Gilliam sont difficiles d'accés et celui là n'échappe pas à la règle. C'est meme parfois rassurant de voir que les blaireaux de base n'aiment pas car ils n'y comprennent rien. Qu'ils aillent voir 2012 ou Camping...

2 !... Camping 2, bientôt sur nos écrans (celui là il n'aura pas de mal à trouver des salles et avoir une maxi promo) et avec Mathilde Seigner en plus.

grolandais a écrit:

GYPAETE 64 a écrit:

spotless a écrit:

J'ai fait une crise d'angoisse à la fin du film et ce parce que mon voisin de droite, un parfait inconnu je tiens à le préciser à dit : " Quelle daube ! ".
Et voilà mon cœur qui s'emballe, je me sens oppressée, j'ai du mal à respirer, j'ai des fourmis dans les jambes et je suis pratiquement sûre que si je m'étais levée j'aurais dû me soutenir à quelque chose. J'attends en essayant de pas écouter celui qui aurait mieux fait d'aller voir 2012. Finalement mon cœur ralentit au bout de quelques minutes mais s'en suit des tremblements dans tout le corps et mes dents claques. Le tout avec des larmes dans les yeux : c'était du grand art...mais d'un côté j'espère que cette crise ( si ce n'en était pas une ça y ressemblait fort ) n'était pas entièrement dû au film et aux cons.

Tu sais il y aura toujours des gens qui n'aiment pas. Tous les films de Gilliam sont difficiles d'accés et celui là n'échappe pas à la règle. C'est meme parfois rassurant de voir que les blaireaux de base n'aiment pas car ils n'y comprennent rien. Qu'ils aillent voir 2012 ou Camping...

2 !... Camping 2, bientôt sur nos écrans (celui là il n'aura pas de mal à trouver des salles et avoir une maxi promo) et avec Mathilde Seigner en plus.

Que du bonheur...j'en ai les larmes aux yeux!

J'ai vu Parnassus mercredi matin... et, en quelques mots, j'ai vraiment aimé, plus que ce que je pensais...

"Time Bandit" est mon Gilliam préféré, c'est le film qui m'a fait découvrir et aimé ce réalisateur, et j'ai retrouvé dans Parnassus l'univers que j'aime chez Terry... ce fut 2 très belles heures de cinéma.

Un film magique et sans aucun doute l'un des meilleurs de sieur Gilliam. Je me suis laissé transporté par l'histoire, et j'étais heureux de retrouver le conteur que j'aime tant.

Après Brother Grimm qui m'avait tant déçu, et Tideland très beau mais tellement aride, Gilliam me rappelle avec Parnassus pourquoi j'aime son cinéma depuis si longtemps...

Ils vont passer quelques films de Gilliam sur arte dans les semaines qui suivent.

Bon sinon hier soir je suis allée voir Le vilain et y avait Dupontel, vous devez surement le savoir mais il est sur un nouveau projet et même que si ça se passe bien il sortira dans 2 ans.

C'est pas en France qu'on verrait ça : le film est jugé assez attendu aux Etats-Unis pour qu'Andrew Garfiel et Lily Cole posent pour Vogue : http://imaginariumofdrparnassus.com/blog/2009/11/13/dr-parnassus-lily-cole-andrew-garfield-pose-for-december-vogue-with-lady-gaga/

spotless a écrit:

Ils vont passer quelques films de Gilliam sur arte dans les semaines qui suivent.

Ca tombe bien, j'ai prêté tous mes dvd's de Gilliam et je voulais me les remater.

Enfin vu.
Mon premier sentiment est que je n'ai pas vraiment eu l'impression, contrairement à ce qu'on avait dit, que le film avait été pensé pour un budget moindre dès le départ... Ce qui m'a gêné c'est que j'avais envie que le film dure plus longtemps, prenne son temps pour développer les personnages et surtout Parnassus. Là on a toujours une impression de "rush" que je mettrais plus sur le compte d'une réalisation qui peut difficilement se permettre les plans larges et les longs mouvements d'appareils, coûteux, et qui se concentre donc sur des montages rapides de plans plus serrés.
A part ça, j'ai eu les fantasmagories visuelles que j'étais venu chercher (et le film joue assez habilement sur la frustration du spectateur qui voudrait en voir plus), une fin douce-amère très bien fichue et qui résume bien le film, et j'ai trouvé tous les acteurs très bons (Ledger un peu en retrait mais là je pense que ça tient à la confection du truc)... Je ne comprends d'ailleurs pas qu'on puisse dire que Lily Cole freine le film (ça va, popescu a gagné son pari, je me venge comme je peux). Reste cette sensation de n'avoir pas assez passé de temps avec ces personnages. Etrange...

Après avoir fait mûrir le film dans mon esprit, je crois que le souci principal est dans le script. Des persos pas tous bien définis, des enjeux qui devraient être fort et ne le sont pas assez (on se moque un peu que la fille finisse chez le diable).
J'y retourne cet après midi, histoire de donner mes thunes aussi.

Je ne crois pas que Gilliam désirait faire un film beaucoup plus ambitieux, on a toujours entendu parler d'un petit film bien barré.

Oui, moi aussi, ce sont le manque de caractère des certains persos qui me gênent, et notamment celui de Tony versus Ledger. Même si le mystère persiste à son endroit, il est trop flou à mes yeux.

Vintage a écrit:

Je ne crois pas que Gilliam désirait faire un film beaucoup plus ambitieux, on a toujours entendu parler d'un petit film bien barré.

Oui, moi aussi, ce sont le manque de caractère des certains persos qui me gênent, et notamment celui de Tony versus Ledger. Même si le mystère persiste à son endroit, il est trop flou à mes yeux.

Ce flou est volontaire, et c'est ce qui rend le personnage intéressant à mes yeux. On en apprend petit à petit, et on découvre la vraie nature du personnage dans les séquences avec Farrell.

popescu a écrit:

Après avoir fait mûrir le film dans mon esprit, je crois que le souci principal est dans le script. Des persos pas tous bien définis, des enjeux qui devraient être fort et ne le sont pas assez (on se moque un peu que la fille finisse chez le diable).
J'y retourne cet après midi, histoire de donner mes thunes aussi.

Je pense qu'il sera difficile de démêler (à moins d'avoir accès à une version plus antérieure du scénar... Oh tiens : http://www.scribd.com/doc/11754028/The-Imaginarium-of-Dr-Parnassus-Heath-Ledgers-Final-Performance-Screenplay* ) ce qui vient de problème de script et d'aménagements nécessaires après la mort de Ledger. Il y a apparemment des segments où le personnage devait être là et où il n'y est plus et qui contribuent ainsi à cloisonner un peu trop hermétiquement l'histoire de Tony et celle de la troupe...

*(pas lu en entier, mais la scène dans l'imaginarium entre jude law et andrew garfield était prévue dans le monde réel avec toute la troupe, notamment)

La fin de cette scène en particulier est assez troublante. Nous sommes toujours dans l'imaginarium, et pourtant, le décors ressemble à s'y méprendre au Londres misérable du réel. Si ce n'était l'effet de rideaux derrière le docteur, on ne saurait pas vraiment dans quel univers nous nous trouvons.
Bon, sinon, la projo en publique était sympa. Grande salle presque pleine, une petite vingtaine d'applaudissements à la fin.
N'empêche qu'après le premier quart du film, on sentait l'attention de la salle se disperser, le spectateur bouger sur son siège, etc...
Je pense vraiment que e peu d'intérêt que présente le sauvetage de la fille est responsable, mais il y a d'autres trucs dans le scénar qui n'aident pas à l'adhésion immédiate. Comme le fait qu'on ne sache pas exactement (je parle du spectateur lambda, pas des geeks comme nous qui cherchent de l'info sur le film depuis des années) ce qu'est l'imaginarium, comment ça marche etc... On débarque dans une troupe pour laquelle l'imaginarium n'a pas de secrets, secrets qu'on ne partage pas, ce qui nous met d'office un peu à l'écart. Puis débarque Tony, qui pourrait être notre guide dans l'histoire, dans le sens où nous apprenons en même temps que lui. Le problème pour le spectateur est que ce guide est bien trop mystérieux (on passe plusieurs séquences sans connaître son nom), et peut-être même un ennemi... On se retrouve malheureusement, toujours en marge, sans réels points d'accroche sur un personnage qui nous permettrait de vivre le film avec lui.
C'est du détail, mais je crains que ce type de détails empêche l'adhésion totale du spectateur au spectacle.

Au fait, je viens de lire qu'il y avait une espèce de "bonus sonore" (j'en sais pas beaucoup plus) à la toute fin du générique... Quelqu'un est-il resté jusque là ?

Bruttenholm a écrit:

Au fait, je viens de lire qu'il y avait une espèce de "bonus sonore" (j'en sais pas beaucoup plus) à la toute fin du générique... Quelqu'un est-il resté jusque là ?

Oui on entend la sonnerie du portable de Tony(children of the world)

popescu a écrit:

La fin de cette scène en particulier est assez troublante. Nous sommes toujours dans l'imaginarium, et pourtant, le décors ressemble à s'y méprendre au Londres misérable du réel. Si ce n'était l'effet de rideaux derrière le docteur, on ne saurait pas vraiment dans quel univers nous nous trouvons.
Bon, sinon, la projo en publique était sympa. Grande salle presque pleine, une petite vingtaine d'applaudissements à la fin.
N'empêche qu'après le premier quart du film, on sentait l'attention de la salle se disperser, le spectateur bouger sur son siège, etc...
Je pense vraiment que e peu d'intérêt que présente le sauvetage de la fille est responsable, mais il y a d'autres trucs dans le scénar qui n'aident pas à l'adhésion immédiate. Comme le fait qu'on ne sache pas exactement (je parle du spectateur lambda, pas des geeks comme nous qui cherchent de l'info sur le film depuis des années) ce qu'est l'imaginarium, comment ça marche etc... On débarque dans une troupe pour laquelle l'imaginarium n'a pas de secrets, secrets qu'on ne partage pas, ce qui nous met d'office un peu à l'écart. Puis débarque Tony, qui pourrait être notre guide dans l'histoire, dans le sens où nous apprenons en même temps que lui. Le problème pour le spectateur est que ce guide est bien trop mystérieux (on passe plusieurs séquences sans connaître son nom), et peut-être même un ennemi... On se retrouve malheureusement, toujours en marge, sans réels points d'accroche sur un personnage qui nous permettrait de vivre le film avec lui.
C'est du détail, mais je crains que ce type de détails empêche l'adhésion totale du spectateur au spectacle.

Pour le moment, d'après les commentaires que j'ai reçu du spectateur de base, il ne semblait pas être gêné par ce manque d'identification réel à un personnage de l'histoire, ou alors par le côté un peu obscur de cet imaginarium. Il rebute plus sur les effets spéciaux et l'aspect "bizarre" de l'ensemble (bref, à peu près tout ce qu'un lambda peut dire aussi de tous les autres films de Gilliam) car il est habitué à des fims qui en "jettent" autrement plein la gueule et évite les récits un peu trop complexes.
Personnellement, si je devais trouver un défaut dans Parnassus (même si pour moi ça ne représente que très peu d'intérêt car j'adhère de toute façon au film tel qu'il est) ce serait le fait que le récit ne se centre pas directement sur Parnassus dès le début, nous dévoile pas déjà une partie de son histoire. Ca aurait pu permettre au spectateur de se projeter plus facilement dans le cerveau du personnage principal avant de lancer l'intrigue directement au temps présent à Londres. Peut être débuter sur le flash back dans l'Himalaya ??? Relater les faits survenus entre le passé et le présent à l'aide d'une voix OFF, celle du docteur lui-même ???

Je sais pas... (et, je le redis, ça ne m'intéresse pas trop de le savoir, je suis déjà heureux avec le fim tel qu'il est )

Perso, j'aime bien le début virevoletant dans le Londres moderne qui tranche avec l'aspect vieillot de l'Imaginarium, je trouve que ça met bien en place l'ambiance et les enjeux.
C'est vrai qu'on ne sait pas vraiment qui est Parnassus, cette histoire eternelle, le personnage de Tony n'est pas très clair, ou en fait je trouve qu'il n'est pas assez vicieux.