C'est bon ? C'est Mauvais ? Hum... (Topic des films moyens)

Je te conseille Breaking News, Sparrow ou Running on Karma (mon favori pour le moment, mais il ne plaît pas forcément à tout le monde). Rien qu'avec ces trois là, le Vengeance, tu en ris, tu l'enterres, tu l'oublies. Surtout qu'il reprend de nombreuses scènes d'Exilé. Comme dirait un pote : "Vengeance, c'est un film de feignasse !"

En même temps, si tous les films de "feignasse" pouvaient avoir la trempe d'un To mineur...

grolandais a écrit:

Je te conseille Breaking News, Sparrow ou Running on Karma (mon favori pour le moment, mais il ne plaît pas forcément à tout le monde).

Pas vu Running on Karma, mais je me suis bien fait chier devant "Sparrow" (film sur des pickpockets censément super-doués mais qui se font blouser tout le temps comme des débutants) et "Breaking News" m'a semblé réalisé un peu par dessus la jambe (j'ai l'impression qu'après le magnifique plan-séquence d'ouverture, To a refilé le bébé à un tâcheron de Milky Way avant de foutre son nom sur l'affiche... P'tain mais cette scène de cuisine en plein milieu du film... portnawak).
Parmi les rares To que j'ai vus, je ne garderais que "The Mission"... "PTU" a l'air intéressant, mais j'ai pas vu.

Bruttenholm a écrit:

grolandais a écrit:

Je te conseille Breaking News, Sparrow ou Running on Karma (mon favori pour le moment, mais il ne plaît pas forcément à tout le monde).

Pas vu Running on Karma, mais je me suis bien fait chier devant "Sparrow" (film sur des pickpockets censément super-doués mais qui se font blouser tout le temps comme des débutants) et "Breaking News" m'a semblé réalisé un peu par dessus la jambe (j'ai l'impression qu'après le magnifique plan-séquence d'ouverture, To a refilé le bébé à un tâcheron de Milky Way avant de foutre son nom sur l'affiche... P'tain mais cette scène de cuisine en plein milieu du film... portnawak).
Parmi les rares To que j'ai vus, je ne garderais que "The Mission"... "PTU" a l'air intéressant, mais j'ai pas vu.

Pas vu les deux que tu cites Brut, pas encore du moins. En tout cas, je ne me suis absolument pas ennuyé devant The Sparrow. Je l'ai trouvé dépaysant, drôle et assez poétique même, avec la fameuse séquence sous la pluie quasi muette où l'on assiste à un balais de pickpockets armés de pépins. On est loin des clichés du Hong Kong glauque et violent des triades.
Quant à Breaking News, même si j'apprécie le reste du film (efficace et malin, je trouve. Même les scènes dans la cuisine, j'apprécie ces instants d'intimité intégrés dans l'action ) : bref, le plan séquence est
Et Running on Karma, réflexion sur la réincarnation, c'est 3 films en 1 : inracontable. C'est l'alliance du genre thriller fantastique, du film de super héros et du drame psychologique et philosophique.

Me suis fait le dernier Tarantino. Me suis bien fait chier. Il y a certaines bonnes choses, essentiellement quand ça part en vrille dans l'écriture, mais sinon, j'ai dû lutter avec le sommeil pour ne pas sombrer.
Et à part Waltz et Novak (5 mn à la fin), les acteurs rament sévère (Brad Pitt le premier, moi qui commençait tout juste à l'apprécier...)

popescu a écrit:

Me suis fait le dernier Tarantino. Me suis bien fait chier. Il y a certaines bonnes choses, essentiellement quand ça part en vrille dans l'écriture, mais sinon, j'ai dû lutter avec le sommeil pour ne pas sombrer.
Et à part Waltz et Novak (5 mn à la fin), les acteurs rament sévère (Brad Pitt le premier, moi qui commençait tout juste à l'apprécier...)

Me too, je me suis fait chier comme un rat mort!

Je m'étais pas fait chier mais c'est vrai qu'il y a des scènes qui auraient pu être bien réduites et que le film traîne un peu comme des boulets... La scène du resto aurait gagné à couper un peu dans la rencontre avec Goebbels du début pour arriver directement sur la confrontation Waltz-Mélanie Laurent.
A part ça, je ne trouve pas que Brad Pitt rame, c'est un des meilleurs atouts du film...

moi j'ai plutot aimé, meme si il ya effectivement quelques longueurs. J'aime beaucoup la scène de l'auberge et les prestations de Walz et Pitt

Bruttenholm a écrit:

A part ça, je ne trouve pas que Brad Pitt rame, c'est un des meilleurs atouts du film...

ça m'a ramené des années en arrière quand il était tout content d'avoir trouvé une parodie d'accent et s'en contentait pour tout jeu (beau souvenir de crise de rire sur son accent Irlandais).
Là pareil.
En pas drôle.

popescu a écrit:

[
ça m'a ramené des années en arrière quand il était tout content d'avoir trouvé une parodie d'accent et s'en contentait pour tout jeu (beau souvenir de crise de rire sur son accent Irlandais).

Ouhlà, des références que je pige pas, un film que j'ai pas vu...
Pourtant t'avais bien aimé Benjamin Bouton, et là de l'accent sudiste à couper au couteau y en avait des tas et j'avais pas l'impression que Pitt inventait plus de choses dans ce film que dans le Tarantino (mais c'est peut-être mon goût pour le cabotinage).

Une vieille merde avec Harrison Ford. A voir juste pour le jeu de Pitt tellement qu'il est marrant.
Pas d'accord sur Button, ce n'était pas qu'accent, et je l'ai trouvé particulièrement bon quand il faisait l'enfant. ça lui allait achte bien.

popescu a écrit:

Une vieille merde avec Harrison Ford. A voir juste pour le jeu de Pitt tellement qu'il est marrant.
Pas d'accord sur Button, ce n'était pas qu'accent, et je l'ai trouvé particulièrement bon quand il faisait l'enfant. ça lui allait achte bien.

de quel film parles tu? Ennemis rapprochés peut etre...

C'est ça!

Pour une fois, je ne vais pas critiquer un film, mais plutôt une maladie que je teste en ce moment même spécialement pour vous ( ) : la grippe A, donc.

Bah, un peu déçu. Pas si terrible que ça finalement. Je m'attendais à mieux : des vomissements, des gémissements de douleur, des sueurs froides... Quasiment rien de tout ça. On a 40° de fièvre et ça passe tout seul, si j'ose employer l'expression. Le plus chiant, c'est encore ce putain de masque qui m'asphyxie la gueule et le changement de teint qui vire au bleu schtroumpf. Bref, c'est pas ça qui va mettre fin à l'espèce humaine, croyez moi.

(Bon, j'arrête de déconner un peu, certains en meurent tout de même )

Ouais, t'as choppé la grippe, en quelque sorte!!

J'en ai bien peur, oui.

Vu aussi (en ai vu du film ce week-end) le gros morceaux du moment.
Ben c'est exactement ce à quoi je m'attendais. Un film ultra spectaculaire, qui en met plein les yeux. A partir du moment où on aime bien le bleu et les couleurs fluo, c'est une régalade pour les mirettes.
Par contre, je ne pige toujours pas comment un gars aussi bosseur sur sa mise en scène, aussi perfectionniste sur l'image peut être aussi laxiste sur son histoire...
Cameron est incapable de dépasser le cliché de base (assez incroyable, chacun des personnages peut se résumer à sa fonction, et basta, plus rien, ce ne sont plus des personnages mais des figurines).
Plus grave, le nombre de "trucs" scénaristiques faciles enfilés comme des perles. J'ai été choqué (oui, choqué, je n'exagère pas, ça m'a vraiment troué le cul) qu'un type comme lui, à une époque comme la notre, pour un film aussi couteux et attendu que le sien, puisse nous faire le coup du

Spoiler:

Alors, à quoi ça sert d'interdire (à juste titre) à tous les scénaristes débutants de le faire, en leur expliquant à quel point ce procédé est facile et frustrant pour le spectateurs, si le génie d'Hollywood, dans le film le plus cher au monde, l'utilise (littéralement!) sans vergogne?
Bref, une fois de plus, il ne faut pas être trop regardant sur l'histoire, et apprécier le film pour ce qu'il a de bon: un enchaînement de séquences spectaculaires. Pas un bon film donc, mais un vrai spectacle.

popescu a écrit:

Plus grave, le nombre de "trucs" scénaristiques faciles enfilés comme des perles. J'ai été choqué (oui, choqué, je n'exagère pas, ça m'a vraiment troué le cul) qu'un type comme lui, à une époque comme la notre, pour un film aussi couteux et attendu que le sien, puisse nous faire le coup du

Spoiler:

Alors, à quoi ça sert d'interdire (à juste titre) à tous les scénaristes débutants de le faire, en leur expliquant à quel point ce procédé est facile et frustrant pour le spectateurs, si le génie d'Hollywood, dans le film le plus cher au monde, l'utilise (littéralement!) sans vergogne?

Deus Ex Machina au sens propre, d'ailleurs ...
Oui,

Spoiler:

... ça ne m'a pas trop gêné, parce que ça s'enchaîne assez vite pour qu'on ne le remarque pas, mais ce qui m'a le plus surpris, c'est qu'il téléphone autant ses péripéties...

Spoiler:

Sinon, personnellement, je me rends compte que le cinoche en relief me sort du film plus qu'il ne m'y fait rentrer... Surtout dans des conditions de projo assez merdiques qui font que l'image est bien plus sombre que ce qu'elle ne devrait, à cause du filtrage de la lumière par les lunettes. Je suis presque plus impressionné par les extraits que je vois sur internet que ce que j'ai vu en salle.

Avatar est un film spectaculaire sur les geeks/"no life".
Le héros s'échappe de sa vie merdique, cloué à son fauteuil, par un transfert imaginaire, fantasmé, dans un autre monde, une deuxième réalité où il est athlétique, où il dompte le monde comme il veut, où il devient le héros involontaire du tout.
C'est pour cela qu'à travers son parcours les clichés s'accumulent, tout simplement pour faire de lui son antithèse complète.
Le scénario m'a bien géné, mais sinon ca m'a coupé le souffle.
Meme le titre "avatar" renvoie à l'internet, a une double personnalité.
Finalement, le "héros" décide de s'nefuir complétement de sa vraie existence moribonde, de partir dans l'autre monde.
Un autre monde qui a tout l'air d'un rêve...

milbart a écrit:

Avatar est un film spectaculaire sur les geeks/"no life".
Le héros s'échappe de sa vie merdique, cloué à son fauteuil, par un transfert imaginaire, fantasmé, dans un autre monde, une deuxième réalité où il est athlétique, où il dompte le monde comme il veut, où il devient le héros involontaire du tout.
C'est pour cela qu'à travers son parcours les clichés s'accumulent, tout simplement pour faire de lui son antithèse complète.
Le scénario m'a bien géné, mais sinon ca m'a coupé le souffle.
Meme le titre "avatar" renvoie à l'internet, a une double personnalité.
Finalement, le "héros" décide de s'nefuir complétement de sa vraie existence moribonde, de partir dans l'autre monde.
Un autre monde qui a tout l'air d'un rêve...

Yop la métaphore d'internet peut aussi se filer sur la "conscience globale" du monde interconnecté de Pandora... Néanmoins le film ne glorifie pas un art de vivre "nolife" : Jake Sully est au départ un type protégé par son avatar, qui réalise ses rêves bien au chaud dans son cocon mais doit in fine assumer ses actes et se coltiner au vrai monde... Disons que le film ne propose pas le réseau comme fin en soi mais comme une étape vers une humanité plus consciente d'elle-même.

Enfin bon, c'est bien joli tout ça, mais ce sont des métaphores que je considère avec une certaine froideur, étant donné que je les ai constatées plus qu'éprouvées.

Intéressant...En effet, l'avatar ne protège en rien Jack de sa vraie vie. Un bouton appuyé et il retrouve son corps endolori. D'ailleurs, ca me fait penser à Matrix, cette histoire de connection à l'autre monde. Mais cela n'est qu'une réaction directe, etant donné que Cameron couve cette idée depuis une bonne dizaine d'années. Je me demande si les noms utilisés (peuple, patronymes) renvoient à la mythologie, aux croyances, aux livres de sf.
Comme l'a remarqué un internaute, c'est vraiment le Titanic version sf! Histoire d'amour suivie du grand passage spectaculaire. Discours écologiste autant que manichéen, beauté des paysages qui contrastent avec le réveil de Jack, où l'on croit voir de vrais acteurs et non pas de la 3d, où l'on croit sortir d'un rêve animé pour rebondir sur la...réalité.

Bruttenholm a écrit:

milbart a écrit:

Avatar est un film spectaculaire sur les geeks/"no life".
Le héros s'échappe de sa vie merdique, cloué à son fauteuil, par un transfert imaginaire, fantasmé, dans un autre monde, une deuxième réalité où il est athlétique, où il dompte le monde comme il veut, où il devient le héros involontaire du tout.
C'est pour cela qu'à travers son parcours les clichés s'accumulent, tout simplement pour faire de lui son antithèse complète.
Le scénario m'a bien géné, mais sinon ca m'a coupé le souffle.
Meme le titre "avatar" renvoie à l'internet, a une double personnalité.
Finalement, le "héros" décide de s'nefuir complétement de sa vraie existence moribonde, de partir dans l'autre monde.
Un autre monde qui a tout l'air d'un rêve...

Yop la métaphore d'internet peut aussi se filer sur la "conscience globale" du monde interconnecté de Pandora... Néanmoins le film ne glorifie pas un art de vivre "nolife" : Jake Sully est au départ un type protégé par son avatar, qui réalise ses rêves bien au chaud dans son cocon mais doit in fine assumer ses actes et se coltiner au vrai monde... Disons que le film ne propose pas le réseau comme fin en soi mais comme une étape vers une humanité plus consciente d'elle-même.

Enfin bon, c'est bien joli tout ça, mais ce sont des métaphores que je considère avec une certaine froideur, étant donné que je les ai constatées plus qu'éprouvées.

Etant donné le simplisme évident (et par l'avis de Popescu, choquant) des histoires de Cameron, nos théories risquent de tenir plus du discours de mec allumé
va savoir, l'avenir nous le dira.

milbart a écrit:

Etant donné le simplisme évident (et par l'avis de Popescu, choquant).

Ah non, ce n'est pas ça que je trouve choquant. Peut-être un peu débile, mais pas choquant.
Non, qu'un gars doué comme ça utilise une technique considérée par tous comme le summum du foutage de gueule, c'est ça que je trouve choquant.

Bon, attendez, je prépare mon bouclier contre d'éventuels lancers de pierres...

mais, euh, comment dire...
C'est quoi, le "Deux ex machina" ??????

Met en spoiler pour ceux qui n'ont pas vu le film

Spoiler: