Topic J'ai vu, j'ai pas aimé, passe ton chemin l'ami

Ben là, c'est fait, c'est réglé, j'y reviendrai pas.

Le dernier épisode de Doctor Who que j'ai vu, c'était avec Eccleston (que j'aime bien pourtant), et ça ne m'avait pas parlé plus que ça.

Sinon, j'ai commencé "Men of a certain age" (aucun rapport avec mon récent anniversaire) et je trouve ça pas mal du tout!

popescu a écrit:

Le dernier épisode de Doctor Who que j'ai vu, c'était avec Eccleston (que j'aime bien pourtant), et ça ne m'avait pas parlé plus que ça.

ça a bien changé depuis Eccleston. Nouveaux acteurs, nouveau showrunner. Tu pourrais au moins picorer les épisodes signés Moffat dans les différentes saisons et voir à partir de là (puisque c'est le nouveau showrunner - l'avait fait "Six Sexy"/"Coupling" et "Jekyll" si ça te parle).

"Men of a certain age" c'est le come-back de Bakula, c'est ça ?

C'est ça, entouré de Romano (que je découvre vraiment ici) et du psy de House (très bien lui aussi). Vu les deux premiers épisodes. Pas mal du tout.

Je veux bien que tu me donnes les références des épisodes dont tu parles. Six sexy n'ai jamais vu, mais Jekyll si. C'était rigolo.

popescu a écrit:

Je veux bien que tu me donnes les références des épisodes dont tu parles. Six sexy n'ai jamais vu, mais Jekyll si. C'était rigolo.

Ceux de Moffat c'est

-en saison 1 : "The Empty Child/The Doctor Dances" (période Eccleston, pas les meilleurs)
-saison 2 : "The Girl in the Fireplace" (déjà plus intéressant, et plus révélateur de l'écriture du bonhomme)
-saison 3 : "Blink" (considéré comme un petit chef-d'oeuvre par les puristes, et dedans y a Carey Mulligan avant qu'elle soit célèbre)
-saison 4 : "Silence in the Library/Forest of the Dead" (très tordu, très riche, très malin, mais peut-être un peu complexe pour un néophyte)
Donc je te conseillerais les épisodes des saisons 2 et 3 et tu vois à partir de là.
A noter que la saison 5, avec donc Moffat à la barre, reprend pas mal d'éléments de ses épisodes des saisons 3 et 4 pour construire l'arc de la saison.
(et sinon t'as la liste complète par là : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9pisodes_de_Doctor_Who )

A part ça, "men of a certain age" ça m'avait bien intrigué quand j'avais vu l'annonce... j'ai toujours la faiblesse d'attendre une diffusion française - faut que je perde ce réflexe.

Je doute que ça passe un jour par ici. M'enfin, on ne sait jamais.
Je pars à la pêche !

Je suis allé à une projo presse de LA TÊTE EN FRICHE....près de chez moi. Non, je n'ai pas pris le train jusqu'à Paris!!
Là, je peux vous dire que c'est de l'ultra pâté en croute. L'horreur absolue!!!
Depardieu joue le naïf comme d'hab. On sent tout à des plombes. Mais c'est assez drôle tellement c'est bouarf!

Vu (l'adaptation de) "L'Agence Tous Risques" et c'était bien pourri. Niveau réalisation, les scènes d'action sont assez rigolotes dans leur côté alambiqué mais ça reste des alternances de plans larges informatisés assez moches et de gros plan focale longue qui tremblotent donc c'est un peu du boulot de feignasse, j'attendais Carnahan un peu plus impliqué...
Mais le pire reste ce qui tourne autour du scénar et des personnages. Parce que ce qui pouvait être intéressant dans la série originelle c'était le côté déconne de l'ensemble et l'aspect "bande de potes" de l'équipe hors ici y a pas une vanne, les acteurs ont l'air de tous se détester tant il y a peu d'alchimie entre eux et de toute façon le scénar ne les réunit jamais vraiment : chacun fait son truc dans son coin en espérant que ça se transforme en morceau de bravoure... En fait, les méchants sont plus sympathiques et ramassent toutes les rares punchlines du film (ce qui permet à Patrick Wilson de (relativement) briller).
Et surtout, le film reste pris dans un esprit militariste-bouseux qui fait presque peur... Respect ému de tous quand on apprend qu'untel a fait partie des commandos, Barracuda qui précise qu'avant il était dans les paras (alors que maintenant il a peur en avion, donc en gros il a régressé au rang de sous-homme), toute l'équipe qui reste solidaire de son colonel etc. Et le clou : en prison, Barracuda s'est initié à la non-violence et le but ultime du chef/pote Hannibal sera de le sortir de ce mauvais pas en lui expliquant que tuer c'est cool : à la fin Barracuda avouera dans un sourire qu'il a trouvé la paix de l'âme après avoir trucidé à mains nues son ennemi juré. Et là tout le monde est content. J'ai rarement vu une telle complaisance dans la connerie et une telle inconscience dans le propos.
Du coup, faudra un jour que je revoie un épisode de la série pour voir si c'était aussi profondément con.

Bruttenholm a écrit:

Vu (l'adaptation de) "L'Agence Tous Risques" et c'était bien pourri. Niveau réalisation, les scènes d'action sont assez rigolotes dans leur côté alambiqué mais ça reste des alternances de plans larges informatisés assez moches et de gros plan focale longue qui tremblotent donc c'est un peu du boulot de feignasse, j'attendais Carnahan un peu plus impliqué...
Mais le pire reste ce qui tourne autour du scénar et des personnages. Parce que ce qui pouvait être intéressant dans la série originelle c'était le côté déconne de l'ensemble et l'aspect "bande de potes" de l'équipe hors ici y a pas une vanne, les acteurs ont l'air de tous se détester tant il y a peu d'alchimie entre eux et de toute façon le scénar ne les réunit jamais vraiment : chacun fait son truc dans son coin en espérant que ça se transforme en morceau de bravoure... En fait, les méchants sont plus sympathiques et ramassent toutes les rares punchlines du film (ce qui permet à Patrick Wilson de (relativement) briller).
Et surtout, le film reste pris dans un esprit militariste-bouseux qui fait presque peur... Respect ému de tous quand on apprend qu'untel a fait partie des commandos, Barracuda qui précise qu'avant il était dans les paras (alors que maintenant il a peur en avion, donc en gros il a régressé au rang de sous-homme), toute l'équipe qui reste solidaire de son colonel etc. Et le clou : en prison, Barracuda s'est initié à la non-violence et le but ultime du chef/pote Hannibal sera de le sortir de ce mauvais pas en lui expliquant que tuer c'est cool : à la fin Barracuda avouera dans un sourire qu'il a trouvé la paix de l'âme après avoir trucidé à mains nues son ennemi juré. Et là tout le monde est content. J'ai rarement vu une telle complaisance dans la connerie et une telle inconscience dans le propos.
Du coup, faudra un jour que je revoie un épisode de la série pour voir si c'était aussi profondément con.

Comment tu as fait pour aller mater ce truc...T'as pas payé au moins?

C'est quand même signé Carnahan...c'est pas du Rattner !

Bah quand tu vois le résultat, je peux te dire que ça n'a rien de mieux que du RAtner. Parce que, qui aurait cru après NARC que Carnahan tombe aussi bas. Sa filmographie n'est rien qu'une longue descente aux enfers...La prochaine fois, c'est Scooby Doo 3

Vintage a écrit:

Comment tu as fait pour aller mater ce truc...T'as pas payé au moins?

J'y suis allé 1/3 parce qu'on m'a poussé, 1/3 parce que j'étais fan de la série quand j'étais gamin, et 1/3 parce que y a vraiment rien au cinoche en ce moment (*)

(*) d'ailleurs, si quelqu'un pouvait me dire si L'Illusionniste vaut le coup... Parce que ça a l'air superbe mais sacrément déprimant aussi.

(*) : L'Illusionniste est un film émouvant et beau. Déprimant, le film non. Mélancolique et amer, oui. Mais la poésie et l'humanité compensent. Et revoir un Tati, même de papier, c'est renversant.

D'ailleurs (c'est mon avis), c'est exclusivement réservé aux admirateurs (s'il en reste quelques uns) de Jacque Tati... Les autres s'ennuieront ferme : peu d'actions, pas vraiment d'intrigues,... Je me suis demandé pendant toute la séance : mais que font les enfants dans cette salle ? Autant leurs parents les emmènent voir des bouses phénoménales débilisantes en images de synthèse ; autant ils leur font subir un cinéma contemplatif, lent et super réfléchi. Pas de juste milieu : soit c'est trop nul pour eux ; soit c'est exigeant.



Et sinon, envers et contre tous, j'ai plutôt aimé L'Agence tous risques (pas autant que l'Illusionniste ou Les Moissons du ciel que j'ai revu l'autre jour, je précise quand même. Je ne juge pas tout ce que je vois sur la même échelle )... Ca fait depuis longtemps, très longtemps, que je n'avais pas vu un blockbuster crétin aussi fun au cinoche. J'avais mis mon cerveau sur OFF et je me suis marré. Je suis tout à fait d'accord avec les critiques soulignés : le propos sur la violence est limite ; la caméra est vas-y que je te branle tout ça à tour de bras. Mais, il y a de bons points tout de même, notamment sa superficialité totalement assumé et clairement affiché. Du coup, je ne l'ai pas trouvé si pourri (je tiens à préciser que je n'ai pas pris de substances illicites. Je pourrais même avancer deux-trois arguments à deux balles, mais je me dis que le jeu n'en vaut pas la chandelle, et surtout qu'il ne mérite pas qu'on le relègue au niveau des Chocs des Titans et consort, qui eux, sont vraiment du pure foutage de gueule). Bon, c'est vrai, j'ai pas vu Narc, ni Mise à prix, ni rien du tout de Carnahan ; j'ai vu ce film après une longue série de vrais navets blockbusterisés et j'étais avec des potes (bon, là, je cherche pas à m'excuser au contraire : j'assume à mort, tant pis pour ma crédibilité future. Je préfère aimer L'Agence que de me taper Fatal, ce sous Stiller, malgré toutes ses "bonnes intentions").

Sinon, j'ai vu aussi, malgré moi (là, pour le coup, j'assume pas) : L'Amour, c'est mieux à deux ; Les Meilleurs amis du Monde ; Protéger et Servir (même pas tenu devant : de loin, le pire de tous)... Les 2 premiers : j'avais du temps à tuer lors d'un séjour à Paris et c'est tout ce qu'on me proposait aux bons horaires, et le dernier : on mangeait une pizza, ça passait à la télé, j'étais juste devant. Quand je repense à ça et à tant d'autres, L'Agence tous risques, c'est du Verlaine.

Néanmoins, faut que j'arrête de voir des merdes. Heureusement, en parallèle, je me tape du Bergman à la louche... Mais comme a souligné Brut', c'est la période creuse : ça rend dingue. Déjà qu'une période pleine, c'est pas fameux, mais là, c'est pire que tout.

grolandais a écrit:

(*) : L'Illusionniste est un film émouvant et beau. Déprimant, le film non. Mélancolique et amer, oui. Mais la poésie et l'humanité compensent. Et revoir un Tati, même de papier, c'est renversant.

D'ailleurs (c'est mon avis), c'est exclusivement réservé aux admirateurs (s'il en reste quelques uns) de Jacque Tati... Les autres s'ennuieront ferme : peu d'actions, pas vraiment d'intrigues,... Je me suis demandé pendant toute la séance : mais que font les enfants dans cette salle ? Autant leurs parents les emmènent voir des bouses phénoménales débilisantes en images de synthèse ; autant ils leur font subir un cinéma contemplatif, lent et super réfléchi. Pas de juste milieu : soit c'est trop nul pour eux ; soit c'est exigeant.

Je ne suis pas vraiment d'accord, déjà parce que ni moi ni mon amie ne connaissont réellement Tati et que pourtant on a adoré. Il n'y a pas besoin de le connaître pour admirer la beauté de l'image, et l'humour est quand même très présent - plusieurs fois j'ai entendu des enfants rire. Je pense qu'il peut toucher un très grand public même s'il ne plaira pas à tout le monde, ce qui est normal en soi.

spotless a écrit:

grolandais a écrit:

(*) : L'Illusionniste est un film émouvant et beau. Déprimant, le film non. Mélancolique et amer, oui. Mais la poésie et l'humanité compensent. Et revoir un Tati, même de papier, c'est renversant.

D'ailleurs (c'est mon avis), c'est exclusivement réservé aux admirateurs (s'il en reste quelques uns) de Jacque Tati... Les autres s'ennuieront ferme : peu d'actions, pas vraiment d'intrigues,... Je me suis demandé pendant toute la séance : mais que font les enfants dans cette salle ? Autant leurs parents les emmènent voir des bouses phénoménales débilisantes en images de synthèse ; autant ils leur font subir un cinéma contemplatif, lent et super réfléchi. Pas de juste milieu : soit c'est trop nul pour eux ; soit c'est exigeant.

Je ne suis pas vraiment d'accord, déjà parce que ni moi ni mon amie ne connaissont réellement Tati et que pourtant on a adoré. Il n'y a pas besoin de le connaître pour admirer la beauté de l'image, et l'humour est quand même très présent - plusieurs fois j'ai entendu des enfants rire.

Moi aussi, j'en ai entendu quelques uns dans l'assemblée. Mais tout ça est assez relatif. J'ai aussi entendu des enfants qui discutaient, d'autres qui se levaient pour sortir et, le clou, des parents qui s'endormaient littéralement, couchés sur leurs sièges... C'est limite si ma voisine ne s'est pas vautré sur mon épaule. J'ai surtout senti une salle assez peu réceptive à la longue. Au fond, le propos soutenu par fe film s'avère d'autant plus juste, hélas : l'écrasante majorité se fiche de la magie et de ses artistes de nos jours.
Je pense encore que pour aimer ce film, il faut aimer (ou potentiellement aimer) l'univers de Tati.

Bon, après, c'est juste une pure impression personnelle. Le film touche un public, c'est certain. Je pense que ce dernier est assez restreint. Quand je pense par exemple à tous les mômes qui n'ont pas du tout aimé Wall-E parce que : absence de dialogues, de gags lourdingues, et caetera...
Je ne sais pas si ce parallèle est recevable, mais L'Illusionniste étant un divertissement encore plus exigeant... Et les enfants sont de plus en plus habitués à être gavés de grosses machines bien grasses.

grolandais a écrit:

spotless a écrit:

grolandais a écrit:

(*) : L'Illusionniste est un film émouvant et beau. Déprimant, le film non. Mélancolique et amer, oui. Mais la poésie et l'humanité compensent. Et revoir un Tati, même de papier, c'est renversant.

D'ailleurs (c'est mon avis), c'est exclusivement réservé aux admirateurs (s'il en reste quelques uns) de Jacque Tati... Les autres s'ennuieront ferme : peu d'actions, pas vraiment d'intrigues,... Je me suis demandé pendant toute la séance : mais que font les enfants dans cette salle ? Autant leurs parents les emmènent voir des bouses phénoménales débilisantes en images de synthèse ; autant ils leur font subir un cinéma contemplatif, lent et super réfléchi. Pas de juste milieu : soit c'est trop nul pour eux ; soit c'est exigeant.

Je ne suis pas vraiment d'accord, déjà parce que ni moi ni mon amie ne connaissont réellement Tati et que pourtant on a adoré. Il n'y a pas besoin de le connaître pour admirer la beauté de l'image, et l'humour est quand même très présent - plusieurs fois j'ai entendu des enfants rire.

Moi aussi, j'en ai entendu quelques uns dans l'assemblée. Mais tout ça est assez relatif. J'ai aussi entendu des enfants qui discutaient, d'autres qui se levaient pour sortir et, le clou, des parents qui s'endormaient littéralement, couchés sur leurs sièges... C'est limite si ma voisine ne s'est pas vautré sur mon épaule. J'ai surtout senti une salle assez peu réceptive à la longue. Au fond, le propos soutenu par fe film s'avère d'autant plus juste, hélas : l'écrasante majorité se fiche de la magie et de ses artistes de nos jours.
Je pense encore que pour aimer ce film, il faut aimer (ou potentiellement aimer) l'univers de Tati.

Bon, après, c'est juste une pure impression personnelle. Le film touche un public, c'est certain. Je pense que ce dernier est assez restreint. Quand je pense par exemple à tous les mômes qui n'ont pas du tout aimé Wall-E parce que : absence de dialogues, de gags lourdingues, et caetera...
Je ne sais pas si ce parallèle est recevable, mais L'Illusionniste étant un divertissement encore plus exigeant... Et les enfants sont de plus en plus habitués à être gavés de grosses machines bien grasses.

C'est sûr qu'ils sont habitués à autre chose mais je est-ce que ça les empêche d'apprécier quelque chose de nouveau ? Pas forcément, c'est tout ce que je dis. Après oui il faut peut-être une certaine ouverture d'esprit ou je ne sais quoi.

merci brutt pour ton avis sur l'agence tous risques car j'étais tenté d'aller le voir, étant tout comme toi fan de la série étant gamin. Je vais garder mes 9 euros je pense

C'est sûr qu'en déboursant neuf euros pour ça, j'aurais trouvé le film nettement moins cool... Mais, franchement, on a vu bien pire au cinoche (bien meilleur aussi, cela va sans dire).

En l'espace d'une semaine à peine, je me bouffe Perceval de Rohmer et j'enchaîne avec l'un des pires navets horreur/gore/français vu dans ma vie : Frontière(s) de Xavier Gens.

Que dire sur ce film ?
Aucun mot ne me vient à l'esprit. rien.

Juste ceci : le film est très amusant pour les amateurs de grosses bouses qui tachent. C'est son avantage par rapport à Martyrs de Laugier : il y a de quoi rire, surtout grâce au casting absolument dément. C'est sans doute pour cette raison que j'ai tenu durant 1 heure 50 (et c'est long, bordel !)

EDIT : plus j'y repense et plus je me dis : mais qu'est-ce qui m'a pris de voir cette merde ! La curiosité n'excuse pas tout.

Espèce de fou!!!!

Je me suis tapé le faux docu: "I'm still here", et c'était juste pénible. C'est pas très drôle, pas très pertinent, et on se demande tout le temps où ils veulent en venir: ça commence avec un "les acteurs ont aussi des problèmes existentiels" ça continue avec "Hollywood est un monde impitoyable où les états d'âme n'ont pas leur place" et ça se conclut avec un long plan symbolique ridicule de lourdeur. Pffff.
Phoenix a beau y être excellent (son meilleur rôle?), au bout d'une demi-heure de "Phoenix doute, Phoenix rappe, Phoenix se tape de la coke et des putes, Phoenix déprime, Phoenix doute, Phoenix vomit, Phoenix est humilié, Phoenix doute", c'est la saturation. Plus intéressant, c'est ce que le docu ne montre pas: comment l'acteur va se relever de ce suicide médiatique. Parce que si les happenings montés pour le film ne l'achève pas (la majeure partie du public n'ira pas le voir, et restera sur les images d'un crétin asocial), le film lui-même risque de lui fermer pas mal de portes. Hollywood est rancunière, et de s'y être attaqué aussi frontalement (pour si peu finalement) devrait lui faire quelques emmerdes.

Ils ort en France alors ? (ou bien tu as encore piraté comme un sagouin ?)

popescu a écrit:

Plus intéressant, c'est ce que le docu ne montre pas: comment l'acteur va se relever de ce suicide médiatique. Parce que si les happenings montés pour le film ne l'achève pas (la majeure partie du public n'ira pas le voir, et restera sur les images d'un crétin asocial), le film lui-même risque de lui fermer pas mal de portes. Hollywood est rancunière, et de s'y être attaqué aussi frontalement (pour si peu finalement) devrait lui faire quelques emmerdes.

Anecdote rigolote (ou pas) : la rumeur annonçait Phoenix dans le prochain film d'Eastwood, sur Edgar Hoover et quand on a posé la question à Eastwood il a répondu en substance "Non, il n'est pas dans le film... De toute façon il s'est reconverti dans le rap, je crois".

Sinon j'ai vu Biutiful et ça me réconcilie assez avec Inarritu... Un beau film sur la mort (c'est sûr que ça file pas la pèche, par contre), qui n'hésite pas à faire appel à la métaphore, voire au mythe, et qui trouve ainsi un équilibre tendu entre drame social et envolées métaphysiques... Un équilibre qu'Inarritu ne trouvait pas dans Babel par exemple, bien trop sentencieux et manipulateur. Et Bardem est grandiose, de tous les plans, au point que vous pourrez mesurer de combien de millimètres son nez cassé est décalé vers la gauche.

(Enfin, dans un moment d'égarement, je suis allé voir Belle épine et c'était assez nase... Poseur, vain, avec de bonnes idées mal exploitées et de mauvaises lacardées partout. Mais si vous voulez vous rincer l'oeil sur Léa Seydoux, allez-y)

Bruttenholm a écrit:

Ils ort en France alors ? (ou bien tu as encore piraté comme un sagouin ?)

Quelle question!
Sagouin, bien entendu.

Vu LE DERNIER MAITRE DE L'AIR. Effectivement, c'est un navet absolu. Tout est mauvais, acteurs mise en scène....
Le cinéaste, qui a fait sa marque en suggérant un maximum et en utilisant le moins possible les effets spéciaux, n'est vraiment pas fait pour les blockbusters. Par moment, voir souvent, on se croirait devant un téléfilm d'Heroïc Fantasy sur NRJ12.

Arrête, c'est un excellent remède contre la déprime. J'en ai vu une demi heure et je n'avais pas autant ri depuis des lustres. Je me garde la suite au chaud, pour les jours où ça ira vraiment mal.

Quel bol, ça m'a foutu une déprime folle! Pour me remonter le moral, je me suis maté "Je fais la guerre à 12 ans de Gilles de Maistre" et "Lettre à Rachida de Florence Dauchez".