Topic J'ai vu, j'ai pas aimé, passe ton chemin l'ami

Toujours rien vu de Kechiche.
Faudra que ça change un jour.
Peut-être quand il fera un film avec Jim Carrey.

Tiens, hier j'ai rattrapé l'avant-dernier épisode de Harry Potter sur tf1 (ou la première moitié du dernier épisode si vous voulez)... 'Me suis rarement fait autant chier.

Je sens que les producteurs ont eu un gros dilemme :
ou ?
Je vous laisse deviner qui a gagné.

Un film qui n'est qu'une longue intro avec des micro-péripéties dont on se fout (-oh, Ron boude -ahah mais il revient quand même à la fin)(j'ai eu peur) pour se réveiller dans la dernière scène histoire de dire qu'il va peut-être se passer un truc dans la suite, attention.
Bon, je veux pas forcément accabler le scénariste, le réalisateur a pas non plus l'air de trop savoir comment mettre de l'intensité dramatique dans ses scènes ou faire monter un suspense donc ça aide pas. ça n'aide pas plus que Daniel Radcliffe ait l'air de se faire autant chier que moi dans ce film (Rupert Grint finit par jouer mieux que Radcliffe, ça m'a troué).
Reste une jolie photo et un petit passage plutôt bien torché dans le ministère de l'information de la magie.

(le pire c'est que j'ai relu vos avis de l'époque et vous avez tous kiffé)
(bande de fous)

Si le dessinateur devient aussi sarcastique que le scénariste, maintenant...

Que va devenir l'étudiant ?

Qu'est ce qu'il est con, le dernier Harry Potter...
Tout ça pour ça.

C'est fou de voir à quel point le film est incapable de faire vivre ses personnages... Ah ben lui il meurt, lui il vient faire coucou on sait pas trop ce qu'il fait là (le frangin Dumbledore), lui il survit, il mourrait ce serait pareil (Neville)... Ce dernier opus révèle tout ce qui a foiré dans cette adaptation. Si Harry Potter a eu du succès au niveau littéraire, ce n'est pas pour son univers, repiqué à tout un tas de truc, c'est pour ses personnages et l'impact émotionnel du récit (c'est tout con à dire mais c'est quand même toute l'enfance des personnages principaux qu'on suit, c'est pas rien, il y a un effet d'implication et d'identification très fort) et les films ont toujours choisi le chemin inverse, privilégiant le spectaculaire vermoulu et le fantastique pompier à l'intime et aux personnages. Et au final la saga le paie comptant : on n'en a rien à foutre de ce qui se passe sur l'écran. Un gâchis d'autant plus triste qu'il témoigne d'une position de suiveur servile des tendances du moment alors que les films auraient pu s'appuyer sur le succès des bouquins pour faire entendre leur propre voix et changer la donne.

P.S : j'ai retrouvé les avis datant de la sortie... Bon ben tout le monde était d'accord : https://safedreams.forumactif.com/t165p675-c-est-bon-c-est-mauvais-hum-topic-des-films-moyens

Imitation Game: où comment transformer une passionnante aventure où se mêle tragédie (sociale et humaine), complot, espionnage, recherche scientifique (et j'en passe) en un salmigondis d'histoires sans queue ni tête. C'est le type d'histoire de la Grande Histoire qui avec pas grand-chose nourrit suspens et mystère; tout pour pondre un film avec du souffle.
On se retrouve avec un truc où le code enigma est cassé entre deux Ricards cacahuètes, où les scientifiques jouent les autistes de service (les matheux, c'est des glands asociaux).
Bref, un ramassis de clichés, un scénar pénible et cucul. Ennui.

C'est con que ce soit un film d'époque, ils auraient fait des matheux des glands asociaux ET des fans de star trek et alors la caractérisation aurait été complète.
C'est ballot, il me disait bien, ce film.

Bon, tant que j'y suis, Lenny de Bob Fosse : autant vous le dire tout de suite, je suis partagé. D'un côté je salue l'effort, la photo est superbe, le message politique est louable, tout le monde joue bien (actor's studio style, je suis sûr que Dustin Hoffman s'est enfilé des rails et des rails de coke pour préparer le rôle -ou en tout cas que c'est ce qu'il a dit pour justifier ses notes de frais)... Mais d'un autre côté ben en fait je me suis un peu fait chier. La faute à une réalisation un peu sur la même note funèbre du début à la fin et surtout au fait que je me suis pas marré une seule fois sur les sketches présentés. Alors certes je veux bien y voir une certaine note d'intention (ce qui était choquant à l'époque ne choque plus et du coup c'est barbant) mais primo ça sape l'évolution dramatique où on est censé voir que les spectacles deviennent de moins en moins drôles et puis deuxio ben c'est chiant, quoi.
Un peu l'impression d'avoir vu All that Jazz sans la patate.

J'ai tenté CENDRILLON de Brannagh (faute de grives ...)
C'est académique au possible, sans prise de risque, aucune, sans odeur ni saveur.
Même si Disney lui a commandé une production classique a rangé avec les autres productions classique on peut dire que le pépère ne s'est pas foulé!!

Tiens, après avoir donné sa chance à Tron 2 et l'avoir amèrement regretté, je me suis dit que j'allais tenter un deuxième film de Joseph Kosinski en espérant que ça soit moins foireux quand il a les coudées franches et qu'il ne doit pas se couler dans le moule d'un film préexistant. Bien mal m'en a pris. Car Oblivion (puisque c'est de ça que je cause) est un foutoir intégral... Sur le papier ça pourrait être assez sympa, avec une histoire qui fait un peu pot-pourri de SF dystopique, pas mieux ou pas pire qu'une autre. Mais à l'écran on s'emmerde d'une force. Kosinski ne sait absolument pas construire une progression dramatique. Chaque scène d'action dure dix minutes, blindée d'angles et d'effets, à chaque fois qu'un gus va quelque part il est filmé par un hélico, chaque fois qu'il y a un dialogue faut qu'il soit dit d'un air pénétré... Du coup c'est point d'orgue sur point d'orgue, on a l'impression que le film est toujours en train de commencer ou de finir et au bout d'un moment on n'en a forcément plus rien à foutre et on suit ça d'un œil distrait en regardant sa montre. L'archétype du film de pubard qui sait faire des images qui se la pètent mais ne sait pas raconter.

AU CŒUR DE L’OCÉAN par Ron Howard. Une purée d'effets spéciaux indigestes. Le film est indigeste!

Té, j'ai vu "Warcraft", je vous copie-colle ça là :
Ai rattrapé ça pour être complet sur l’œuvre de Duncan Jones... Si le film n'est pas une catastrophe, il est quand même bien bancal, la faute à un scénar qui ne sait pas où donner de la tête, donnant l'impression de vouloir traiter orques et humains à égalité pour finalement se concentrer sur les humains, déséquilibrant tout le bazar, et empilant les personnages et les sous-intrigues d'un côté comme de l'autre au point de devoir enquiller les scènes de parlotte pour expliquer tout ça. Le tout n'est pas aidé par une mise-en-scène globalement à la ramasse, avec des décors super artificiels pas du tout sauvés par la réalisation (qu'on soit en forêt ou dans un château, on est toujours sur une petite placette bien plate et bien ratissée avec le décor en fond, du coup ça fait encore plus ressortir le carton-pâte), réalisation de toute façon bien platounette - c'est pas compliqué, quasiment tout est filmé en plan moyen. D'ailleurs j'ai eu l'impression pendant tout le film que les plans n'étaient pas du tout composés pour le scope et qu'il manquait des bouts d'image en haut et en bas... Reste un fond malgré tout sympathique, qui valorise l'entraide face à l'affrontement brut, et une interprétation à la coule pas déplaisante, m'enfin pas de quoi se réveiller la nuit.

J'ai même pas osé le télécharger!
Dès le départ ce truc puait.
C'est con, l'univers est sympa.

C'est bizarre que tout le monde se soit foiré alors qu'ils s'autoproclamaient fans n°1.

Tiens, dans un moment de désœuvrement j'ai regardé le Yves Saint-Laurent de Jalil Lespert hier (enfin, pas jusqu'au bout). Et c'était pas bien. Mais vraiment pas... Déjà y a une arnaque de base, c'est que c'est plus un film sur Pierre Bergé que sur Saint-Laurent. Alors ok, c'est la version "Bergé approved" avec les vraies robes d'époque etc. mais c'est surtout la version "c'est moi qu'a tout fait" de Pierre Bergé. En gros, sans Bergé, Saint-Laurent aurait rien foutu de sa vie et puis en plus Bergé il est trop fort il a plein de pognon et il nique tout le monde (au propre comme au figuré). Ce qui est peut-être vrai mais qui n'est absolument pas intéressant à regarder puisque 1) on est tous d'accord Pierre Bergé n'a aucun talent artistique donc bon si je veux regarder un gars qui fait des montages financiers j'aurais mis le loup de wall street c'était plus rigolo et 2) ça fout tout le semblant de structure du film par terre puisqu'on est toujours en train de nous dire que c'est l'histoire de Saint-Laurent, qu'on ne voit donc que par le prisme de Bergé et qui n'existe donc jamais vraiment par lui-même.
Ce qui m'amène à l'autre point saillant du film : c'est écrit avec le cul. ça empile les évènements "marquants" de la carrière du couturier de manière complètement feignante, se reposant le plus souvent sur une voix off (de qui ? ben de Bergé bien sûr) pour souligner l'importance de ce qui est censé se passer ("oh ben là c'était la panne d'inspiration" "ah mais après c'était le gros succès"). Bref, c'est un peu con que les scénaristes passent à ce point à côté de l'enjeu fondamental d'un biopic qui est de donner une structure dramatique à une vie... Et comme pour couronner le tout, Lespert n'arrive pas du tout à faire une mise-en-scène qui se tient, enchaînant les plans sans point de vue (normal, puisque le scénario ne sait déjà pas qui est le personnage principal) et sans intention dans les scènes, on a un film tout mou tout chiant tout nul, vraiment une énigme (d'autant plus énigmatique quand on se souvient du déluge médiatique qui avait accueilli le film à sa sortie).