CANNES 2006

Toujours pas vu 21 grammes. J'avais aimé Amours Chiennes, mais pas au point d'attendre avec ferveur son nouveau film. C'est assez vrai ce que dit Bruttenholm sur les journalistes heureux des faux pas des metteurs en scènes qu'ils sont fatigués d'encenser. Ce qui me fait dire que Cannes n'est peut-être pas l'endroit idéal pour un cinéaste chevronné (sauf pour les chouchous de toujours, ou ceu qui font un film tous les 6 ans), et je commence à croire que Cannes est surtout la fête aux journalistes, la semaine où, enfin, ils ont une toute petite importance, tout du moins, la semaine où, enfin, on écoute un tout petit peu ce qu'ils disent.
Kaurismaki, je suis un fan absolu, depuis le jour de mes 15 ans où j'ai découvert ses Leningrad Cow-boys au cinéma. ça me fait toujours autant rire.

Swiss Python a écrit:

Vintage a écrit:

A la projo de SOUTHLAND TALES, la moitié de la salle est parti avant la fin, n'y comprenant goutte.

C'est un film que j'attend avec impatience, j'avais eu un vrai coup de coeur pour son 1er film "Donnie Darko" et j'attend beaucoup de ce jeune et génial réalisateur !

Et puis un film avec The Rock, Sean William Scott et Sarah Michelle Gellar au casting ça ne peut être qu'intriguant !!!

Un catcheur, un mauvais acteur de série Z et une actrice de mauvaise série B, on fait mieux pour intriguer. Quand on y ajoute Christophe Lambert, Justin Timberlake, Kevin Smith et Mandy Moore, là ça fout carrément les jetons. En revanche avec une pincée de Miranda Richardson, John Laroquette et Zelda Rubinstein (remember Poltergeist), là oui, ça devient vraiment étrange.

Comme moi (moi je sais j'ai honte... ) Je n'ai vu ni amours chienne ni 21 gramme, donc je compte voir "Babel" en 1er afin de découvrir ce cinéaste "à l'envers"

Me réjouit d'aller voir le film "historique pop" de Coppola ! J'aime bien son univers sucré-salé...

Quant à "SOUTHLAND TALES", il aurait pu le tourner avec Van Damme, Ariel Dombasle et le produire chez Besson que je serais allé le voir avec confiance... !!!

popescu a écrit:

Kaurismaki, je suis un fan absolu, depuis le jour de mes 15 ans où j'ai découvert ses Leningrad Cow-boys au cinéma. ça me fait toujours autant rire.

Le seul Kaurismaki que j'ai vu (au cinéma en plus) c'est l'homme sans passé que j'avais beaucoup aimé ! Désespéré mais tellement positif...

Et étonnamment bavard pour un Kaurismaki.
Mon préféré c'est "Au loin s'en vont les nuages".

popescu a écrit:

Et étonnamment bavard pour un Kaurismaki.
Mon préféré c'est "Au loin s'en vont les nuages".

Mais j'aime bien les films bavards...

Puisqu'on en est aux confidences, j'ai rien vu non plus d'Inarritu... J'ai "amours chiennes" enregistré sur arte qu'on m'a passé et qu'il faudrait que je voie...
Et pour Kaurismaki, pareil que Swiss Python : je n'ai vu que "l'homme sans passé"... Je n'en garde pas un souvenir marquant mais c'est un beau moment de cinéma...
Dans le genre "kaurismakien", mâtiné d'humour à la Tati, il y a un film belge intitulé "l'iceberg", qui se promène actuellement sur quelques copies en France... Ne le loupez pas s'il passe par chez vous.

Marie-Antoinette sifflée à Cannes ce matin lors de la projection presse...

T'as entendu cette info sur quel support?
et pourquoi ces sifflements?

voilà qui est intéressant!

Ouais ça vient d'où cette info ?
C'est bizarre parce qu'en France le film a l'air plutôt bien accueilli, à en lire les critiques qui sortent aujourd'hui...
En tout cas ça commence à me soûler ces journalistes qui se comportent comme des collégiens... Si c'est pas les sifflets, ce sont les moqueries ostentatoires ou les sièges qu'on claque en faisant bien attention à ce que ça s'entende... Un peu de décence, de politesse et de savoir-vivre ne serait pas superflu...

Vintage a écrit:

T'as entendu cette info sur quel support?
et pourquoi ces sifflements?

voilà qui est intéressant!

C'est une dépêche AFP que je vous livre tout de go...

Des huées et seulement quelques applaudissements ont accueilli l'un des films les plus attendus du Festival de Cannes, la "Marie-Antoinette" de la réalisatrice américaine Sofia Coppola, mercredi matin lors de sa première projection de presse.

La réaction de la salle, à l'issue des deux heures de projection, a été une des plus négatives depuis le début du festival, et plus hostile par exemple qu'à la fin de la projection du "Da Vinci Code".

Cette réaction traduisait la déception d'une partie au moins des quelque 2.000 spectateurs, accourus tôt mercredi matin dans la plus grande salle de projection du Festival pour découvrir le troisième long-métrage de Sofia Coppola, après les très réussis "Virgin Suicides" et "Lost in translation".

"Marie-Antoinette", en compétition pour la Palme d'Or, dépeint la dernière reine de France comme une adolescente arrachée violemment à son entourage viennois, jetée en pâture à une cour de Versailles dont elle ignore tout du protocole, et qui tente néanmoins de vivre ses émois à travers les fêtes et excès propres à toutes les jeunesses du monde.

Le film a été perçu par une bonne part des festivaliers comme réussi esthétiquement, avec un usage opportun des musiques néo-romantiques des années 80, mais insuffisamment soutenu par le scénario pour tenir les deux heures de sa projection.

"On aurait aimé un scenario un peu plus travaillé", relève Jean-Luc Wachthausen, responsable de la couverture de Cannes pour le quotidien Le Figaro. "C'est un bel objet, mais il manque un peu de profondeur", ajoute-t-il.

Sophie Torlotin (Radio France International) "n'a pas compris que le film ait été carrément hué", et avoue avoir été "bluffée par l'anachronisme" entre la Cour de Versailles et le star system de nos jours.

"Mais dans le match Almodovar-Coppola, mon coeur bat pour +Volver+ d'Almodovar qui m'a beaucoup remuée, alors que +Marie-Antoinette+ est un bel objet qui ne m'a pas touchée", poursuit-elle.

Un autre journaliste, sous couvert d'anonymat, estimait que "le film n'aurait jamais été sélectionné à Cannes s'il n'avait pas été signé Sofia Coppola", tandis qu'un autre ironisait sur "le côté Barbie-Antoinette" du film.

D'autres critiques, écrites, sont nettement plus favorables, dont celle publiée mercredi par Le Parisien qui s'exclame: "dommage qu'on n'ait pas eu Sofia Coppola en prof d'histoire".

Swiss Python a écrit:

D'autres critiques, écrites, sont nettement plus favorables, dont celle publiée mercredi par Le Parisien qui s'exclame: "dommage qu'on n'ait pas eu Sofia Coppola en prof d'histoire

En lisant ça je me suis dit avec finesse que moi c'est surtout Kirsten Dunst que j'aurais voulu avoir comme prof... prof de n'importe quoi d'ailleurs...

Pour revenir à ce que disait Bruttenholm, les huées et les sifflements ont toujours été un sport très pratiqué à Cannes, pour bcp de critiques c'est quand même l'occasion de se défouler d'une année de frustration derrière leur bureau...

Bruttenholm a écrit:

Puisqu'on en est aux confidences, j'ai rien vu non plus d'Inarritu... J'ai "amours chiennes" enregistré sur arte qu'on m'a passé et qu'il faudrait que je voie...
Et pour Kaurismaki, pareil que Swiss Python : je n'ai vu que "l'homme sans passé"... Je n'en garde pas un souvenir marquant mais c'est un beau moment de cinéma...
Dans le genre "kaurismakien", mâtiné d'humour à la Tati, il y a un film belge intitulé "l'iceberg", qui se promène actuellement sur quelques copies en France... Ne le loupez pas s'il passe par chez vous.

Je l'ai raté celui-là, il est bien? (il avait l'air). Sinon, d'après le télérama des familles, Taxidermia aurait fait son petit effet. Il m'intrigue ce film.

Swiss Python a écrit:

Comme moi (moi je sais j'ai honte... ) Je n'ai vu ni amours chienne ni 21 gramme, donc je compte voir "Babel" en 1er afin de découvrir ce cinéaste "à l'envers"

Me réjouit d'aller voir le film "historique pop" de Coppola ! J'aime bien son univers sucré-salé...

Quant à "SOUTHLAND TALES", il aurait pu le tourner avec Van Damme, Ariel Dombasle et le produire chez Besson que je serais allé le voir avec confiance... !!!

ça me fait penser aux Guignols un de ces soirs ton allusion à Besson.
on voit l'intérieur d'un macdo(surement un clin d'oeil à l'univers de fast food nation le film qui vous fera gerber définitivement votre big merde) où la marionnette de Besson sert les commandes, les clients se présentent tour à tour, ils commandent des scénars genre "je voudrais un scénar" et Besson lui sert "un yamakasis 2". et à la fin un troisième client qui veut la totale: le scénar, le tournage et puis fini par demander du pop corn et Besson répond: "euh on est pas au ciné ici!"
et la séquence guignolesque fini par: "ça se passe comme ça chez Besson"
c'etait énorme!!!!

Swiss Python a écrit:

Marie-Antoinette sifflée à Cannes ce matin lors de la projection presse...

ouais, mais ça c'est pas étonnant.

Sylvebarbe a écrit:

Swiss Python a écrit:

Marie-Antoinette sifflée à Cannes ce matin lors de la projection presse...

ouais, mais ça c'est pas étonnant.

Si, ça l'est.

J'ai aimé MARIE-ANTOINETTE, ça clôt bien sa trilogie sur le spleen.

La démarche de Coppola est à la fois respectueuse et novatrice. C'est toujours plus intéressant que de voir un film à la Roger PLANCHON où tu as l'impression de regarder une encyclopédie Universalis.

A la cote Cannoise MARIE-ANTOINETTE a tout de même dépassé VOLVER.

Bruttenholm a écrit:

Sylvebarbe a écrit:

Swiss Python a écrit:

Marie-Antoinette sifflée à Cannes ce matin lors de la projection presse...

ouais, mais ça c'est pas étonnant.

Si, ça l'est.

Ca l'est d'autant plus vu les premiers échos des spectateurs (exemple : Vintage !)

Vintage a écrit:

J'ai aimé MARIE-ANTOINETTE, ça clôt bien sa trilogie sur le spleen.

La démarche de Coppola est à la fois respectueuse et novatrice. C'est toujours plus intéressant que de voir un film à la Roger PLANCHON où tu as l'impression de regarder une encyclopédie Universalis.

A la cote Cannoise MARIE-ANTOINETTE a tout de même dépassé VOLVER.

D'après la chapoutier, Babel a bien plu aux festivaliers... Plein d'infos contradictoires de partout. Qui croire?

A la séance du soir BABEL et MARIE ANTOINETTE ont chacun eu 15 minutes de STANDING OVATION!

Le film de Coppola était le plus attendu donc le plus châtié.

(Les 4 journalistes que j'ai mailé ont tous aimé BABEL. pas demandé pour Marie-Antoinette)

Le mieux et de se faire sont propre avis... vais tâcher d'aller voir Marie-Antoinette ce week si je trouve le temps.

Vintage a écrit:

A la séance du soir BABEL et MARIE ANTOINETTE ont chacun eu 15 minutes de STANDING OVATION!

Le film de Coppola était le plus attendu donc le plus châtié.

(Les 4 journalistes que j'ai mailé ont tous aimé BABEL. pas demandé pour Marie-Antoinette)

En fait pour Babel, après les mauvaises critiques, j'ai lu un papier ultra-positif dans libé, qui disait grosso-modo que c'était le gros choc du festival... Enfin un truc avec des superlatifs dans tous les coins. Apparemment comme Inarritu creuse le même style de narration, ses fans sont ravis mais les autres doutent un peu.
Pour Marie-Antoinette, je ne comprends toujours pas les sifflets... Apparemment ceux qui trouvaient ça moyen devaient se sentir minoritaires et voulaient exister... Ce que je ne comprends vraiment pas c'est pourquoi les critiques font tout un pataquès, comme s'ils découvraient le film, alors que les premières projections presse ont eu lieu à Paris il y a presque un mois.

popescu a écrit:

Vintage a écrit:

J'ai aimé MARIE-ANTOINETTE, ça clôt bien sa trilogie sur le spleen.

La démarche de Coppola est à la fois respectueuse et novatrice. C'est toujours plus intéressant que de voir un film à la Roger PLANCHON où tu as l'impression de regarder une encyclopédie Universalis.

A la cote Cannoise MARIE-ANTOINETTE a tout de même dépassé VOLVER.

D'après la chapoutier, Babel a bien plu aux festivaliers... Plein d'infos contradictoires de partout. Qui croire?

Ravi pour Marie-Antoinette, je ne l'ai pas encore vu, mais effectivement, j'ai vu Louis, Enfant Roi, il y a longtemps à la télé et c'est d'un ennui mortel.


Sinon, je sais pas si vous avez vu Nacéry monté les marches hier sur canal, il avait l'air complètement défoncé, lamentable.

On l'a laissé sortir de Prison, lui? LeCarlton a dû planqué tous ses cendriers pour l'occasion. Je ne sais pas si vous aviez vu son exploit, il y a quelques mois chez Ardisson, ni si je vous avais déjà racont l'anecdote. Pour mémoire, il se retrouvait face à Salman Rushdie, et se comportait comme un gros con (étonnant, non?). Mais le meilleur a été coupé au montage. Une fois l'écrivain parti, Ardisson rappelle la fatwa sur sa tête et le montant de la prime pour son meurtrier potentiel, sur ce l'ami Sami lache un "Moi, je l'aurai buté pour 2 euros". Classe, non?

popescu a écrit:

On l'a laissé sortir de Prison, lui? LeCarlton a dû planqué tous ses cendriers pour l'occasion. Je ne sais pas si vous aviez vu son exploit, il y a quelques mois chez Ardisson, ni si je vous avais déjà racont l'anecdote. Pour mémoire, il se retrouvait face à Salman Rushdie, et se comportait comme un gros con (étonnant, non?). Mais le meilleur a été coupé au montage. Une fois l'écrivain parti, Ardisson rappelle la fatwa sur sa tête et le montant de la prime pour son meurtrier potentiel, sur ce l'ami Sami lache un "Moi, je l'aurai buté pour 2 euros". Classe, non?

Oui, je crois que taxi lui a explosé la tronche... il a perdu toutes ses neuronnes dans l'écurie de Besson...

Ce qui ne m'empêchera d'ailleurs pas d'aller voir "Indigènes"