Topic du "j'ai vu, j'ai aimé, je te le conseille !&quot

J'ai passé un agréable moment devant KILLSHOT le bien nommé.
Mickey Rourke !
Joseph-Gordon Lewitt (voir Mysterious Skin, vraiment) !
Diane Lane ! (euh, non...rien)
Thomas Jane ! (ouais, euh...).
Et quelle ne fut pas ma surprise, quand je découvrit, dun coup d'un seul, un halo de lumière m'aveuglant soudain, que le mec à la barre de ce sympathique moment de divertissement avec des flingues était...le réal' de Shakespeare In Love ! Mais Si ! Vous savez ! Le film qui fut un succès aux Oscars !
Et dont on se souvient autant qu'un bon vieil épisode de Louis la Brocante !
Sinon, Killshot parle d'un tueur qui se lie avec une ptite frappe, afin de plumer un gars qui fut "au mauvais endroit au au mauvais moment".
J'me dis qu'il faudrait donner de vrais rôles badass à Jane, parce que les costumes de métrosexuels adeptes des boules de glace ca va bien cinq minutes...
Transfomez ce mec en Dolph Lundgren, merde quoi !

popescu a écrit:

Si si, j'ai vu. J'ai trouvé ça pas mal, mais ç ne m'a pas passionné non plus. Des bonnes choses comme cet aspect "ciné à l'ancienne" (les fonds verts très démarqués à la rétroprojection, ou cette musique à la Hermann), des moins bonnes choses comme la fin. J'ai trouvé ça sympa, mais pas très excitant.
Bon, faut dire qu'en ce moment, je dois être en mode grognon, y a peu de choses qui me plaisent...

Môssieur Grognon!!

Un portrait criant de vérité.

Et "Shutter Island", tu l'as vu ? Je sais pas pourquoi, je sens que t'auras aussi des choses à redire au scénar (j'imagine popescu, les yeux maintenus ouverts à la Orange Mécanique en train de hurler devant le film : "Mais ça s'peut même paaaas !" )
Sinon, j'ai bien aimé.

Ouais j'ai vu. Je n'avais pas lu le bouquin, mais au premier faux raccord sur le Ferry, on se dit qu'il y a quelque chose qui cloche. De là, on peut aisément deviner (une partie) de la fin. Après, si j'ai accroché au début, j'ai vite décroché (long...). Mais la mise en scène m'a semblé assez riche pour me le remettre un de ces jours, histoire de décortiquer tout ça. Faut juste que je trouve le courage, parce que ça m'a plutôt ennuyé son histoire.

Sinon, pour répondre au message de Milbart, moi, j'aime bien Diane Lane, je la trouve assez bonne comédienne, mais c'est sûr que sa crédibilité a pris un coup le jour où elle a épousé un grand singe.
Et Thomas Jane aussi, je l'aime bien. Impeccable dans la série "Hung", et le film qu'il a réalisé (même si pas très bon), ne manque pas de charme.

Ca m'énerve ces gens qui s'énervent, moi...
Mais laissez ces povs scénaristes tranquilles merde !!


et oui, c'est ca la puissance intellectuelle !

popescu a écrit:

Sinon, pour répondre au message de Milbart, moi, j'aime bien Diane Lane, je la trouve assez bonne

Alors le film va te plaire, on la voit en sous-vêtements à la fin, d'ailleurs ca rajoute un peu d'enterteinment, ce qui n'est pas pour me déplaire...
Mis a part cela, j'ai passé un bon moment. Il y a aussi Rosario Dawson, en nuisette...

popescu a écrit:

Ouais j'ai vu. Je n'avais pas lu le bouquin, mais au premier faux raccord sur le Ferry, on se dit qu'il y a quelque chose qui cloche.

Plus je lis de critiques et plus je me rends compte que j'ai pas vu le quart des astuces de faux raccord du film (me rappelle juste du coup du verre d'eau et peut-être de faux raccords sur une cigarette mais à part ça), pourtant ça m'intéresse vachement cette histoire de faux raccord intentionnel.
Pour faire le lien avec Ghost Writer, y a aussi des transparences qui se voient (encore plus que chez Polanski, et pour des motifs de mise en abîme très clairs). Reste à savoir si la scène centrale dans la grotte est intentionnelle (dans l'ennui qu'elle finit par entraîner) ou pas... Je serais pas étonné que Scorsese l'ait pensée pour faire passer le spectateur de complice de Di Caprio à adversaire (du genre "bon ça commence à me les briser, ces histoires de complot à la con")...

Bruttenholm a écrit:

Plus je lis de critiques et plus je me rends compte que j'ai pas vu le quart des astuces de faux raccord du film (me rappelle juste du coup du verre d'eau et peut-être de faux raccords sur une cigarette mais à part ça), pourtant ça m'intéresse vachement cette histoire de faux raccord intentionnel.

Y a pas beaucoup de règles sur un tournage, mais il y en a une primordiale: celle des 180°.
Quand dès le début, un Scorsese la piétine, c'est que ça doit forcément vouloir dire quelque chose.

J'avais même pas vu la rupture d'axe, je commence à me faire vieux...

Dans mes souvenirs, il y en a un peu partout. Si certains sont justifiés par les séquence de rêves ou de délire, ça instaure plutôt pas mal son climat d'insécurité.

Si manipulation intentionnelle il y a de la part de Scorsese afin de jouer avec le public, le film est terriblement petit cul.
Beaucoup de gens sont passés à coté et n'ont rien vu d'autre qu'une banale histoire de schizo .

Ben oui, c'est raté. Mais avec une note d'intention valab'

Vintage a écrit:

J'aimerais me refaire tout Kitano, car je n'ai pas grand souvenir de son œuvre. Je ne connais pas assez le bonhomme et suis passé complètement à coté de ses films, comme le dit si bien Grolandais!

Ah ben vasy fonce et refais toi un cycle Kitano ! Hier soir j'ai vu ZATOICHI, les combats sont vraiment superbes, c'est très divertissant. Hana-bi est très beau aussi.

milbart a écrit:

...le réal' de Shakespeare In Love ! Mais Si ! Vous savez ! Le film qui fut un succès aux Oscars !
Et dont on se souvient autant qu'un bon vieil épisode de Louis la Brocante !

lol tu m'as tué sur ce coup

Pas encore vu Shutter Island par contre.

Hightmar3 a écrit:

milbart a écrit:

...le réal' de Shakespeare In Love ! Mais Si ! Vous savez ! Le film qui fut un succès aux Oscars !
Et dont on se souvient autant qu'un bon vieil épisode de Louis la Brocante !

lol tu m'as tué sur ce coup

En fait, malgré un sens du cadrage (par moments, hein, c'est pas Kubrick la gars) certain et une mise en scène pas non plus molassone, je pense que le mec ressemble fortement à un yes-man fatigué (après seulement cinq films, je crois, il aime bien les costumes). Tapant au bonheur la chance son nom sur le net, j'ai découvert ses antécédents et ca m'a vachement surpris.
J'aimerais beaucoup lire un article sur ces personnes du cinéma que tout le monde a oublié !
Dingue: un gars qui ressort noyé de statuettes, et deux ans après (et encore, je suis sympa), plouf ! John qui tu dis ?
Sûr que la même année concourait Saving Private Ryan et The Thin Red line, des tapettes à mouches bien nazes et anodines à côté de ca...

milbart a écrit:

The Thin Red line,

vu que t'en parle : Un véritable cheff d'oeuvre, un grand must !

Hightmar3 a écrit:

Ah ben vasy fonce et refais toi un cycle Kitano ! Hier soir j'ai vu ZATOICHI, les combats sont vraiment superbes, c'est très divertissant. Hana-bi est très beau aussi.

Il faudrait que je vois son Zatoïchi, afin de comparer le traitement entre les Zatoichi d'il y a 30 ans et celui de Kitano.

Vintage a écrit:

Hightmar3 a écrit:

Ah ben vasy fonce et refais toi un cycle Kitano ! Hier soir j'ai vu ZATOICHI, les combats sont vraiment superbes, c'est très divertissant. Hana-bi est très beau aussi.

Il faudrait que je vois son Zatoïchi, afin de comparer le traitement entre les Zatoichi d'il y a 30 ans et celui de Kitano.

C'est pas l'envie qui me manque mais je n'ai pas encore vu les Zatoïchi d'il y a 30 ans. Celui ci semble décevoir les puristes d'après ce que j'ai cru entendre.
Je peux juste dire que c'est le film le plus accessible de Kitano, son petit "blockbuster", divertissant. Le final surréaliste et endiablé vaut à lui seul le détour. J'aime beaucoup. C'est d'ailleurs le seul film de Kitano qui se soit inscrit au Box Office japonais.

Achille et la Tortue de Kitano.

ありがとうございます (Aligatou gozaimasu), Takeshi !

Promis, après j'arrête de vous saouler avec ce type... Mais là, je devais y revenir une dernière fois.
Entre mélancolie et réflexion se situe ce dernier opus autobiographique qui, après l'acteur et le réalisateur, traite de la troisième facette de l'artiste : le peintre. Le film a, cette fois, fonctionné sur moi à mort : cette histoire d'un petit garçon, prédestiné à devenir artiste mais déchu par la vie, qui tente, une fois adulte, de concrétiser son rêve. Quitte à dépasser les limites...
Drôle, tendre et émouvant. J'en ai encore des frissons. Certaines scènes bouleversent même. On redécouvre dans une poignée de scènes du génie de l'époque Hana bi. Sans doute pas sa plus grande réalisation, ni son plus beau film... Mais peut être celui qui m'a personnellement le plus ému. Peut être...

Bon, après je suis trop sensible, c'est mon point faible. Mais je l'assume. Surtout pour ce film.

LE CRI DU HIBOU

Du sang, un gars zombie qui se fout de tout, au départ je m'attendais à une reprise amerloque baignée de cabotinage, mais au fait, ca prend son temps et on finit par se sentir comme dans un bain bien chaud (ou pas trop tiède).
Considine est vraiment un très bon acteur (malgré qu'il soit presque le sosie d'un gars pas super). Ma parole, c'est bien vrai.
Pas compris le titre, me demande si dans le version Chabrol on le comprend un peu plus.
Je laisse la parole à Vintage qui, en tant que journaliste pro et fan hardcore de Chabrol, pourra (s'il le souhaite) me parler davantage de la version franzouze du roman de Patricia Highsmith.

ça fait un certain temps que je n'ai pas revu la version chabrolienne. Je sais qu'elle ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je me souviens d'intention hitchockienne de la part de Chabrol, le désire de mêler le normal et l'anormal. Les scènes gores étaient dans mon souvenir complètement ratées.
Aussi Christophe Malavoy assurait, mais Mathilda May était égale à elle-même, une bimbo jouant comme truffe.
Bref, un film raté. Le mieux encore, c'est de s'en passer ou d'assumer sa curiosité mal placée.

On m'a prêté le film MORSE, j'avoue avoir beaucoup apprécié cette histoire fantastique réaliste qui brasse un incroyable nombre de thèmes, et celui notamment du service à autrui.
Un beau coup de péloche comme on dit.

Je ne raconte pas trop pour ceux qui n'ont pas vu le film.

Vintage a écrit:

On m'a prêté le film MORSE, j'avoue avoir beaucoup apprécié cette histoire fantastique réaliste qui brasse un incroyable nombre de thèmes, et celui notamment du service à autrui.
Un beau coup de péloche comme on dit.

Je ne raconte pas trop pour ceux qui n'ont pas vu le film.

J'avais bien aimé aussi, je trouve ce film très mignon, très innocent si je puis dire, et ce malgré les thèmes qui peuvent être abordés.

Morse fait partie de mes coups de coeur de l'année 2009... Et dire que le remake amerloque va bientôt sortir

Je l'ai déjà dit sur FB, mais In the Mouth of Madness...
QUEL PIED !!!!
Après, j'ai donc enchaîné sur Hurlements...le soufflet est un peu retombé (comment passer après un Carpenter ???), mais le mélange Dante/Sayles est extra: réal'super astucieuse, scénar'maxi satirique ! Les deux films ont une fin démente, mais bon, y'en a qu'est plus spectaculaire que l'autre, évidemment, et moins vieillot (enfin, le Dante, c'est de la prod Corman !).
Mais l'Antre de la Folie...
C'est géant, on est tous d'accord pour dire ca, non ?

milbart a écrit:

C'est géant, on est tous d'accord pour dire ca, non ?

C'est pas le meilleur Carpenter, ceci dit .