C'est bon ? C'est Mauvais ? Hum... (Topic des films moyens)

popescu a écrit:

Déçu par "Two lovers". C'est bien fait, bien joué (Phoenix surtout, parce que Paltrow, elle est toujours aussi mauvaise), mais je me suis gentiment fait chier. A part le perso de Rossellini, rien n'a vraiment fonctionné sur moi.
Déçu.

En fait, tu vois trop de films depuis que tu chroniques à Brazil... T'es devenu trop difficile .

Possible (possible aussi que ce soit dû à ma connexion internet).
C'est vrai que des fois, j'ai l'impression de consommer plus qu'autre chose.
C'est pas bon, ça.

popescu a écrit:

Déçu par "Two lovers". C'est bien fait, bien joué (Phoenix surtout, parce que Paltrow, elle est toujours aussi mauvaise), mais je me suis gentiment fait chier. A part le perso de Rossellini, rien n'a vraiment fonctionné sur moi.
Déçu.

Ben pas moi... L'émotion est au rendez-vous et s'allie avec une mise en scène brillante, un scénario simple mais qui ne s'égare jamais en palabres inutiles,... Certes pas tout à fait original mais ça pète bien plus haut que tout ce qu'on peut voir en ce moment dans le genre "sentimental". Un beau moment de cinéma pour moi.

popescu a écrit:

Burn after Reading: bonne grosse déception. Pas très drôle, pas très divertissant, pas bien intéressant. C'est pas complètement nul (quelques séquences bien senties), mais l'ensemble pue la paresse à plein nez. Vivement le prochain, parce que celui-ci, aussitôt vu, aussitôt oublié.

Je serais pas aussi catégorique, mais effectivement l'ensemble donne plus l'impression d'une succession de sketches que d'une vraie histoire prenante et signifiante... Dans The Big Lebowski, les Coen s'attachaient à un petit groupe et parvenaient à nous les faire aimer malgré leur connerie, et même à en tirer une certaine philosophie. Là on papillonne d'un personnage à l'autre sans que jamais leurs motivations paraissent vraiment dignes d'intérêt... Dommage parce que tous les acteurs se donnent à fond, Brad Pitt en tête (j'aurais vraiment aimé que le film le mette plus en avant, voire en fasse une sorte de héros, parce qu'avec son air de grand gamin, le personnage est vraiment à part du reste de la clique).

J'ai pas été bien passionné par les Mesrines. J'ai quand même préféré le premier, pas si mauvais, et qui alterne quelques bonnes idées et un sens de l'ellipse appréciable quand on veut camoufler la faiblesse de l'histoire à raconter. La première partie du film s'apprécie comme des modules courts qui ne feraient pas avancer le schmilblick, mais remplissent leur rôle de passe-plat. Au bout d'un moment, la mécanique finit par lasser, et les auteurs ont le bon sens de mettre un peu d'enjeux et de suspense là-dedans, ce qui donne une seconde partie au canada un peu plus divertissante. Pas un mauvais moment donc que cet instinct de mort, et je ne peux pas en dire autant du second, où je me suis emmerdé sévèrement. A part l'imitation que Lanvin fait de Fernandel (il est doué le con), je n'y ai trouvé rien de bon.

Pas passionné par Australia non plus. Après une heure de film pas mal du tout (un peu de fantaisie, un peu de western, pas mal de grand spectacle): l'ennui! La faute à des personnages sans profondeurs qui empêchent de s'émouvoir à leur histoire. Dommage, car le gars sait filmer, ce qui lui faut maintenant, c'est une histoire à raconter (le comble est que le film insiste sur l'importance des histoires et c'est ce qui lui manque cruellement)

popescu a écrit:

Pas passionné par Australia non plus. Après une heure de film pas mal du tout (un peu de fantaisie, un peu de western, pas mal de grand spectacle): l'ennui! La faute à des personnages sans profondeurs qui empêchent de s'émouvoir à leur histoire. Dommage, car le gars sait filmer, ce qui lui faut maintenant, c'est une histoire à raconter (le comble est que le film insiste sur l'importance des histoires et c'est ce qui lui manque cruellement)

Oui, mais je dirais que t'es pas aussi dur que certains.

Pour suivre Safedreams, j'ai adoré L'oeil du mal, thriller nerveux et efficace.


Pour ici, ben c'est The Spirit. Pas la cata annoncé, pas le grand film espéré aussi. On peut être réfractaire à cet univers visuel, mais j'ai plutôt apprécié, seulement, Samuel L. Jackson (que j'aime bien d'habitude) est ridicule dans ce film.

Bon et puis plus que la Johansson (qui commence à ma saoûler) y'a Eva Mendes quand même.... Qu'on voit que ses fesses à travers une photocopieuse .

Samuel L. Jackson, que beaucoup adore, et bien, on ne peut dire qu'il a jouer dans un tas de bon films... Si je fais le compte des séries B auquel il a participé, j'ai plus de doigt pour compter ! Il n'est hélas pas très regardant sur les scénars et les réalisateurs... Mais bon, sa participation à un film rehausse toujours l'intérêt du film.

c'est quoi ce topic ? c'est le purgatoire ?

Vu Les noces rebelles de Sam Mendes, avec Di Caprio et Kate Winslet. Je suppose que vous savez qu'on y suit un couple en crise, qui essaie d'échapper à la gangue de la routine mais s'échoue dans le conformisme en renonçant à ses idéaux de jeunesse... L'embêtant avec ce film c'est que les scènes du pré-générique suffisent à faire comprendre la problématique de tout le film. A priori c'est plutôt un avantage puisque ça signifierait qu'on rentre tout de suite dans le vif du sujet mais ensuite Sam Mendes n'arrive jamais à faire évoluer la situation : le couple se déchire, il se réconcilie autour d'un projet, il se re-déchire... Les variations de niveau du désir, de la résignation ou de la colère sont censées suffire à dynamiser l'ensemble et à donner un semblant de progression dramatique mais ça ne suffit pas vraiment... A la rigueur, Mendes aurait pu tirer partie de l'enlisement de son couple, faire ressentir la routine qui s'installe par des plans d'ensemble qui reviendraient comme des rimes, une utilisation du décor plus judicieuse... Au lieu de ça, il filme ses acteurs en champ-contrechamp, ce qui certes permet d'admirer le jeu génial de Di Caprio et Winslet (on peut dire qu'ils sauvent le film) mais n'y ajoute pas vraiment de sens. De plus, Mendes rajoute un personnage qui n'est là que pour dire ses 4 vérités au couple, donc expliciter encore plus ce qu'on nous a déjà dit 1000 fois, et termine son film par 10 minutes qui réexpliquent encore ce qu'on a déjà compris en s'apesantissant lourdement sur les autres couples du voisinage. Bref, faudrait que Mendes apprenne à faire un peu plus confiance aux images et au spectateur.

Le complexe du metteur en scène Anglais qui fait des films pour ces bourrins d'Américains?
Quoi qu'il en soit, j'y vais un peu à reculons sur ce film. J'ai envie de le voir, mais dès que j'en ai l'opportunité, je m'envoie autre chose (hier c'était l'El Dorado belge que j'ai trouvé très touchant).

Frost/Nixon. Un petit film sans personnalité. Sans grand intérêt non plus, mais pas désagréable à suivre grâce aux comédiens, Rockwell, Sheen, Bacon, Platt, MacFadyen (je connaissais pas avant, mais l'est très bon ce gars) et évidemment Franck Langella dont le boulot est impressionnant.

popescu a écrit:

MacFadyen (je connaissais pas avant, mais l'est très bon ce gars)

Je viens de voir sa tronche sur imdb... On le voit quand même dans pleins de fictions britanniques, télévisuelles surtout... Dans MI-5, Warriors et Les années Tony Blair, notamment. Tu devrais jeter un oeil sur les boulots de Peter Kosminsky, même s'il a quelquefois tendance à charger la barque, ses histoires à multiples personnages sont quand même bien architecturées, basées sur des scénars bien fouillés et sa mise en scène est très fluide (on dirait un peu une pub pour une volvo dit comme ça mais Kosminsky, c'est bien).

"Les années Tony Blair", j'en avais vu un sur Arte, ça m'avait bien plu.
MI-5, j'en ai jamais vu, et Warriors non plus, bien que ça me faisait vraiment envie (j'avais enregistré la bête sur VHS à l'époque, mais n'avais jamais pris le temps.

popescu a écrit:

"Les années Tony Blair", j'en avais vu un sur Arte, ça m'avait bien plu.
MI-5, j'en ai jamais vu, et Warriors non plus, bien que ça me faisait vraiment envie (j'avais enregistré la bête sur VHS à l'époque, mais n'avais jamais pris le temps.

Je précise que MI-5 n'a rien à voir avec du Kosminsky hein, c'est juste que le McFadyen est un des rôles principaux. J'ai jamais vu un épisode sinon ; j'ai plutôt entendu que c'était bof (y a Hugh Laurie dans 2 épisodes sinon).
Récemment sur Arte, y a eu un nouveau truc de Kosminsky : un téléfilm en 2 parties sur des attentats islamistes à Londres... Bon c'était assez roublard (un gars bosse au mi-5 et c'est sa soeur qui se fait embrigader) mais bien foutu.

Je mate QUAND HARRY RENCONTRE SALLY et c'est bien chiant!

C'est la première fois que je le voyais et dans mon désespoir amoureux j'ai trouvé ça trop bien

spotless a écrit:

C'est la première fois que je le voyais et dans mon désespoir amoureux j'ai trouvé ça trop bien

Ouais c'est bien, hé ! (première fois que je le vois en entier) C'est bizarre, les bonnes comédies romantiques, avec des bons personnages et des bons dialogues, ça devient de plus en plus rare (y a qu'à voir l'évolution des films avec Hugh Grant)... A part les films Judd Apatow mais c'est pas tout à fait pareil...

Je l'ai pas revu depuis des lustres, mais j'en garde d'excellents souvenirs.
En parlant de mauvaises comédies romantiques, m'en suis fadé une hier soir: "How to lose friends & alienate people", truc mal torché et pas vraiment drôle malgré Simon Pegg, Kirsten Dunst et Jeff Bridges.

Je suis dans l'impossibilité totale de terminer le film de REINER,c'est la troisième fois que je jette l'éponge; ça ne me fait pas rire, ni sourire, les acteurs n'arrivent pas à m'embarquer dans leur vie.

Bruttenholm a écrit:

spotless a écrit:

C'est la première fois que je le voyais et dans mon désespoir amoureux j'ai trouvé ça trop bien

Ouais c'est bien, hé ! (première fois que je le vois en entier) C'est bizarre, les bonnes comédies romantiques, avec des bons personnages et des bons dialogues, ça devient de plus en plus rare (y a qu'à voir l'évolution des films avec Hugh Grant)... A part les films Judd Apatow mais c'est pas tout à fait pareil...

Je suis désolé mais le dernier Hugh Grant je l'ai trouvé très bien (Le come-back)... Ceci dit c'est peut-être parce qu'il y avait Drew Barrymore... et j'adore Drew Barrymore... Depuis que je l'ai vu titillé le doigt d'ET elle me rend tout chose... J'adorerais manger un hamburger avec Drew Barrymore...

Hier soir, j'ai pu revoir L'EXORCISTE 2 par John BOORMAN. Comment dire...je me suis poliment ennuyé. Si le film de Friedkin est comme pour beaucoup LE film qui m'a terrifié (je n'ai de ma vie jamais cauchemarder, je l'ai vu à 12 ans, ce qui m'a valu une semaine d'insomnie et deux mois de flippe sous les draps!!), ce deuxième opus ne m'a pas donné un seul frisson;
Un curé (Richard Burton) se charge d'élucider la mort du père Merrin avec l'aide Regan. Les deux utilisent l'hypnose à travers un tout nouvel outil de pénétration mentale. Evidemment, le curé perce les secrets de Regan car il peut voir dans son esprit.
Ainsi, aucune recherche, aucun suspens. Boorman est un faiseur; c'est joli et bien torché (de jolis décors et maquettes, quelques ambiances de transe sympas comme le bonhomme sait les présenter).
A part ça, les personnages sont à peine esquisser, surtout celui de James Earl Jones.
Bref, c'est raté, et bien raté.

Turlututu.
Suis d'accord sur l'absence de suspense. Ce n'est pas un film qui fout les jetons, et ce n'est pas le but, visiblement.
En revanche, pas d'accord, mais alors pas d'accord (mais alors, pas d'accord) sur l'absence de recherche. Moi qui n'avait pas aimé le film lorsque je l'ai vu ado (m'attendait à une suite de l'exorciste comme tous le monde), ça m'avait passionné à mon dernier visionnage par l'abondance d'idées, les thèmes traités et tout et tout.
Faudrait retrouvé ce que j'avais posté à l'époque (là je ne m'en souviens pas) pour pouvoir en discourir.
Le moteur de recherche marche chez vous?
Parce que chez moi...

Déjà d'entrée, je n'ai pas cru une seule seconde aux deux lampes de chevet hypnotique avec une couronne sur la tête (allez hop, viens voir dans mon esprit en deux coups de cuillère à pot, c'est bien plus pratique pour le scénario), pas cru une seule seconde à ce curé burtonien aussi peu érudit en "sa" matière, pas cru une seule seconde dans le personnage de la psy qui ne croit même pas en ce qu'elle raconte.
Ensuite les rencontres fortuite dans le musée, le paganisme lié au sauterelle (là, j'ai bien failli éclaté de rire, on voit bien que personne n'y connait, mais alors n'y connait rien du tout), aucune explication sur l'origine du démon.
Même aucune explication sur les traditions des temples troglodytes, et la symbolique du feu avec le jaguar. Tout vient comme un cheveu sur la soupe.
Bref, il y a une abondance d'idées dans le n'importe quoi, c'est une certitude et c'est assez pathétique.

Tu peux pas retrouver mon post?
Puisque là, c'est de la triche, tu t'amuses à démonter allègrement (jeu très rigolo, je te l'accorde) et je n'ai plus assez de souvenirs pour prendre la défense du film.
J'avais écris un long post sur ce qui m'avait intéressé dans le film.
Retrouves (ça remonte à quelques années, 4, je dirais).

C'est pas d'une défense dont ce film a besoin mais d'une paire de défense.
Je ne démonte pas le film par plaisir, je l'ai trouvé léger sur beaucoup de points. Notamment quand le prêtre se fait attquer et que Regan tombe inanimer pendant son spectacle de claquettes, là, j'avoue quand même que j'ai ri.