Brazil : l’impossibilité d’échapper à la réalité.
Le héros de Brazil, Sam Lowry, est clairement un rêveur comme Terry Gilliam. Il essaie de s’échapper a tout moment de la triste réalité de sa vie que ce soit à son travail ou pendant son sommeil. Ainsi, ce travail interrompt systématiquement ses doux rêves qu’il soit dans son lit ou dans son bureau. Sam Lowry n’est pas intéressé par sa carrière professionnelle et refuse par conséquent toutes les promotions offertes par son patron. Ces promotions sont toutes poussées par la mère très influente de Sam. Sam va pourtant devoir accepter de manière assez ironique son ascension professionnelle pour tenter de retrouver sa belle. Dès lors il se retrouve projeter dans un engrenage qu’il ne maîtrisera pas. Au moment même ou il croit avoir déjoué le ministère de l’information en effaçant le nom de sa compagne de la base de donnée, la police d’assaut fait alors irruption dans son nid d’amour pour les arrêter. Gill qui été « supposée » morte, va réellement mourir lors de son arrestation. La dur réalité rattrape finalement les héros. Tout le film semble construit comme si les rêveurs étaient tôt ou tard rattrapé par la réalité. Un peu comme Gilliam qui a des idées de grandeurs et de folies pour ses films et qui est pourtant confronté a des considérations financières et humaines contre ses projets. Ces idées restent souvent à l’état de rêve et quand il tente de les réaliser, il se trouve confronté a des systèmes bien réels qui le dépasse et le terrasse comme Sam lowry. L’exemple du film Brazil, le baron de Munchausen et surtout Lost in la Mancha sont la pour témoigner de l’impossibilité d’un rêveur de faire les films tels qu’il les a rêvé.