Topic du "j'ai vu, j'ai aimé, je te le conseille !&quot

Bruttenholm a écrit:

Safedreams a écrit:

Ah bon, qu'est ce qui est repris dans la fin ? Le moment où il trouve le trésor de rackham à Moulinsart ? Je me souviens déjà plus du film... lol Si c'est ça, ça représente une page et demi de l'album que j'ai devant les yeux sur les 62 pages! J'ai vraiment pas le souvenir d'avoir vu les autres pages.

Oui

Spoiler:

Ok, c'est vrai.

Bruttenholm a écrit:

Faux, la fin du film reprend (à un détail près) la fin du Trésor de Rackham le Rouge... album par ailleurs très symptomatique du style d'Hergé dans le fait d'enchaîner les péripéties sans avoir une construction scénaristique classique : on prend un mcguffin prétexte à un enchaînement de situations et/ou de scènes d'action et vogue la galère..

C'est ça. Comme chez Hitch, on se fout du pourquoi ils courent, l'important étant qu'ils courent.

Bruttenholm a écrit:

popescu a écrit:

ils parviennent à ne jamais le rendre tête à claque (parce qu'en temps normal, Mr parfait avec ses petites socquettes et sa petite houppette qui joue au vieux père la morale, ça donne envie d'en lâcher quelques unes ).

Ben justement, je trouve que le côté père la morale se retrouve plus dans le film (avec le Tintin courroucé par l’alcoolisme d'Haddock) que dans les albums... Enfin, bref.

Pas d'accord... Safedreams l'a déjà un peu souligné il me semble au dessus... Mais selon l'album d'Hergé, Tintin dès la première rencontre ordonne à Haddock de cesser définitivement de boire afin d'échapper aux bandits du Karaboudjan. D'ailleurs, un certain nombre de péripéties se déclenchent à cause de cet alcoolisme. Certaines scènes sont reprises dans le film, mais aseptisées. Pour ne citer qu'un exemple, dans la scène de l'avion, Haddock complètement saoul en vient à agresser physiquement Tintin. Et cette scène traumatisante dans le désert où Haddock tente de "déboucher" Tintin, qu'il prend pour une bouteille de champ'.
Les scènes d'affrontement à propos de l'alcool sont clairement plus fortes dans la BD et le héros joue bien plus son "père la morale" que dans le film. Au point que Tintin réussi à faire chialer Haddock dès le début, quand il fait référence à sa mère.

popescu a écrit:

Bruttenholm a écrit:

Faux, la fin du film reprend (à un détail près) la fin du Trésor de Rackham le Rouge... album par ailleurs très symptomatique du style d'Hergé dans le fait d'enchaîner les péripéties sans avoir une construction scénaristique classique : on prend un mcguffin prétexte à un enchaînement de situations et/ou de scènes d'action et vogue la galère..

C'est ça. Comme chez Hitch, on se fout du pourquoi ils courent, l'important étant qu'ils courent.

Oui... et pas tout à fait d'accord non plus. C'est souvent un peu plus profond.

J'extrapole Hergé, peut être, mais je joue aussi mon puriste de base.
La fin du Trésor de Rackham dans la BD peut signifier que le bonheur, au fond, n'est qu'à portée de main. Au final, n'est-ce pas l'amitié qui compte le plus suite à l'aventure ? Bon, ça semble assez naïf de résumer ainsi. Mais ça correspond plutôt bien à l'esprit Hergé.

Spoiler:

Même chose pour Les Bijoux de la Cast' (pur chef d'oeuvre, au passage)... Un jeu sur les apparences assez génial.

grolandais a écrit:

popescu a écrit:

C'est ça. Comme chez Hitch, on se fout du pourquoi ils courent, l'important étant qu'ils courent.

Oui... et pas tout à fait d'accord non plus. C'est souvent un peu plus profond.

J'extrapole Hergé, peut être, mais je joue aussi mon puriste de base.
La fin du Trésor de Rackham dans la BD peut signifier que le bonheur, au fond, n'est qu'à portée de main. Au final, n'est-ce pas l'amitié qui compte le plus suite à l'aventure ? Bon, ça semble assez naïf de résumer ainsi. Mais ça correspond plutôt bien à l'esprit Hergé.

On parle du McGuffin, en l'occurrence, la maquette, puis le trésor, pas de la morale.

popescu a écrit:

grolandais a écrit:

popescu a écrit:

C'est ça. Comme chez Hitch, on se fout du pourquoi ils courent, l'important étant qu'ils courent.

Oui... et pas tout à fait d'accord non plus. C'est souvent un peu plus profond.

J'extrapole Hergé, peut être, mais je joue aussi mon puriste de base.
La fin du Trésor de Rackham dans la BD peut signifier que le bonheur, au fond, n'est qu'à portée de main. Au final, n'est-ce pas l'amitié qui compte le plus suite à l'aventure ? Bon, ça semble assez naïf de résumer ainsi. Mais ça correspond plutôt bien à l'esprit Hergé.

On parle du McGuffin, en l'occurrence, la maquette, puis le trésor, pas de la morale.

Oui, j'ai bien compris... Mais c'était juste pour dire que cette quête chez hergé porté par le "McGuffin" était un peu plus profonde qu'une simple suite de péripéties. Derrière le prétexte, on peut y voir un peu plus, voilà.

Oui oui, d'ailleurs s'il y a bien un thème qui parcourt l’œuvre d'Hergé, c'est celui de l'amitié (voir l'emblématique Tintin au Tibet où l'amitié est quasiment un pouvoir surnaturel), qui s'approfondira d'ailleurs au fil des albums, pour se teinter d'une certaine philosophie humaniste (Les bijoux de la Castafiore, toujours).

Vu enfin Femme Fatale. Qu'il est con ce film ! Mais techniquement, qu'est que c'est bon ! mais bon ! mais con ! mais con ! Saez ! Du strip vulgos ! des plans séquences géniaux ! des prodiges techniques auto satisfaits ! un acteur de PJ ! Des scènes débiles ! Banderas qui se fait passer pour un gay ! Le coup du vol de diamants ! mais con !

J'ai vu au cinéma "Les marches du pouvoir" de George Clooney.

Excellent film sur un épisode fictif d'une primaire démocrate à la présidentielle dans l'état de l'Ohio aux USA. Le candidat est George Clooney et son conseiller de campagne est Ryan Gosling. On suit le parcours brillant du conseiller qui a bien du mal à faire gagner son candidat. ça commence comme un film politique et ça part en thriller avec des manipulations multiples et des coups tordus liés, disons, à une campagne "classique" politique. Je ne doute pas du réalisme du film car la réalité doit être bien plus extravagante encore... Le film montre bien l'arrivisme et l'ambition du milieu qui poussent au cynisme et à l'aigreur. Ce film pose aussi la question de l'idéalisme et des convictions en politique qui ne tiennent finalement pas la route face au pragmatisme cynique qu'il faut adopter pour conquérir le pouvoir. Le film est tiré d'un bouquin et le scénario est solide et surtout il n y a pas de temps morts (ce qui est le risque dans ce genre de film). Autre qualité, l'intrigue est clair car souvent dans ce type de film, on ne comprend plus rien. Je ne me suis pas ennuyé une seconde et j'ai vraiment passé un très bon moment, pour peu aussi qu'on s'intéresse à la politique. Ryan Gosling est impeccable comme d'habitude.

L'île du Dr Moreau, version Frankenheimer. Kilmer joue au dictateur, niveau d'enfoiritude puissance mille. En plein divorce, l'acteur-star harcèle son entourage. Brando vient d'enterrer sa fille Cheyenne. Dépressif, il demande n'importe quoi, obtient n'importe quoi, est comme fou. Richard Stanley s'est fait virer comme une merde, emportant avec lui ce qui aurait pu être SON film-phare, un pur voyage trippant à souhait sur la déshumanisation en pleine jungle Cannibal Holocaust-like. Frankenheimer qui le remplace tente de rattacher les bouts, de faire un film correct, emprisonné dans cet affreux bordel de tournage. Suite à la dernière prise de Kilmer, il dit un truc du genre "bon, maintenant, dégagez-moi ce trou du cul d'ici".
Le résultat, c'est du nanar prenium, avec Brando et son mini-moi qui pianotent, Brando avec un saut sur la tête rempli de glaçons, Brando complétement out of this world, Kilmer pété à je ne sais quoi qui renifle une fleur, des singes qui mitraillent...Wow.

Sinon vu Hellraiser. Subversif, réussi, plutôt radical, très intéressant, gore à souhait, avec la superbe zic derrière, et toute la malsaine imagerie qui va avec. Un must have.

J'ai vu "The Artist".

Selon moi, le fait de le voir au cinéma est important car cela permet une meilleure immersion dans un film atypique puisque en noir et blanc et muet. Jean Dujardin est excellent mais je trouve qu'il fait du ... Jean Dujardin donc pas particulièrement surprenant. Par contre j'ai adoré la performence lumineuse de Bérénice Bejo. Elle est vraiment éclatante et charmante. Le scénario est très très classique sans aucune originalité ce qui laisse peut être ici ou là des petits temps morts et une trop grande prévisibilité. Cela dit, le film est bourré de belles choses, la reconstitution de l'époque, l'humour, la musique, les mimiques et "grimaces" des acteurs et les sentiments sont très bien retranscris. J'ai vraiment passé un très bon moment.

J'ai aimé bcp de choses ces temps-ci...

The Artist :http://www.imaginariumdudocteurcinema.com/article-the-artist-85520581.html

Drive :http://www.imaginariumdudocteurcinema.com/article-drive-82983355.html

Tintin : http://www.imaginariumdudocteurcinema.com/article-les-aventures-de-tintin-87303113.html

Intouchables : http://www.imaginariumdudocteurcinema.com/article-intouchables-86780659.html

La flemme de lire vos deux pages de commentaires (certainement inintéressants au possible), mais j'ai vu le Spielberg/Jackson/Wright/Gaspar Noé (ha non merde...et moi qui me demandais ce qui manquait au film) et j'ai passé un super moment. Fluide mais jamais glacial (oh oh), divertissant comme tout, c'est un film-climax quoi, avec un climax qui répond à un climax qui annonce un autre climax. J'ai bien ri à certains clins d’œil aussi. Le côté Indy du truc est super frappant à certains moments. Allez, Steven, je te pardonne pour Indy 4, mais fais mes devoirs avant.

au fait, un clin d'oeil admirable que j'adore, détecté par un compagnon internaute. A un moment, Haddock cause du rat géant de Sumatra...

qui n'est autre que ceci:



Yes !

Swiss Python a écrit:

J'ai aimé bcp de choses ces temps-ci...

The Artist :http://www.imaginariumdudocteurcinema.com/article-the-artist-85520581.html

Drive :http://www.imaginariumdudocteurcinema.com/article-drive-82983355.html

Tintin : http://www.imaginariumdudocteurcinema.com/article-les-aventures-de-tintin-87303113.html

Intouchables : http://www.imaginariumdudocteurcinema.com/article-intouchables-86780659.html

Soit on a les mêmes goûts, soit les films qu'on a vu sont réellement bons.

j'hésite a me faire "Killer Elite" samedi prochain !

A mon tour de faire dans la critique de cinéma:
The Artist, c'est vraiment chouette.

popescu a écrit:

A mon tour de faire dans la critique de cinéma:
The Artist, c'est vraiment chouette.

Y'a pas de couleurs, de son. C'est nul.

Vintage a écrit:

popescu a écrit:

A mon tour de faire dans la critique de cinéma:
The Artist, c'est vraiment chouette.

Y'a pas de couleurs, de son. C'est nul.

Moi j'dirais : sympa mais vraiment sans plus.

Comme ça on a fait le tour.

Vintage a écrit:

popescu a écrit:

A mon tour de faire dans la critique de cinéma:
The Artist, c'est vraiment chouette.

Y'a pas de couleurs, de son. C'est nul.

Oui, mais il y a plus de cinéma dans une seule de ses séquences que dans la moitié des films que j'ai vu cette année.
Mais c'est vrai qu'il y a pas de couleurs ni de son et que c'est un peu nul.

Ouais mais y a plus de cinéma dans une séquence de Tintin que dans une séquence de The Artist.
Nan mais The Artist c'est bien mais ça reste quand même toujours freiné par sa dimension d'hommage (même si j'ai été agréablement surpris par les quelques libertés prises, comme la scène du cauchemar etc. et par le jeu sur les codes). J'aime bien mais il y avait moyen de plus se lâcher. Ceci dit ces réserves sont minimes , c'est quand même un beau film émouvant.

Ah ça, entre Spielberg et Hazanavicius.
L'hommage au cinéma (plus que le petit jeu des références aux films) a été un bonheur pour moi. Les idées de narration, de mise en scène, le jeu avec le public (couper la musique dans une grande scène d'émotion pour entendre tous le monde chouiner dans la salle, c'est sadique, mais c'est bon), le plaisir de voir du 1:33 sur grand écran... J'en demandai pas plus

Vu La Planète Sauvage dans une copie pas super-nickel (moi qui me faisais une joie de le mater sur grand écran), un film d'animation franchement unique, dingue, un des films d'animation les plus cruels qu'il m'ait été donné de voir...dérangeant, fascinant, intelligent. Foisonnant en terme d'imaginaire(s) ! Et j'adore la musique. Je suis certain que Brutt pourrait en chier des feuillets sur celui-ci...(Brazil N°10)

Et vu aussi le film-trip-péteux-classe-psyché Beyond the Black Rainbow...réalisé, mais oui MAIS OUI !, par le fils du grand George Cosmatos...mais si ! le réalisateur mythique de Cobra et Rambo 2 !...Anyway, le fiston se démarque vraiment du cinéma de son père pour balancer au spectateur un exercice de style aussi vain que réussi par moments, très "flou artistique", porté sur une esthétique (c'est mon avis) à la Argento et influencé (un peu) par les premiers Cronenberg. La BO est à tomber par terre par contre. Et quel amusement de rencontrer juste après séance l'excellent acteur Michael Rogers, qui incarne l'inquiétant perso principal...pas aussi inquiétant qu'un popescu mais pas mal quand même.

Laloux était un sacré réalisateur, malheureusement en avance d'une époque. Aujourd'hui il serait comme un poisson dans l'eau, et sa volonté de faire de l'animation en restant au plus près de la patte graphique d'un auteur* trouverait un terrain technique bien plus fertile. Reste à savoir pourquoi personne ne s'engouffre dans la voie qu'il avait tracée. On semble toujours être soit dans des projets timides et très orienté vers les très jeunes (le récent "Emilie Jolie" est le pire avatar de cette tendance) ou vers des trips qui oublient de ferrer le spectateur avec une belle histoire (plus rares, car ce souvent ces projets qui ont le plus de mal à se monter, mais The Prodigies et Renaissance sont des exemples qui me viennent).
Y a le projet "La horde du contrevent", avec Kounen et Caro aux manettes, qui a l'air de s'inscrire un peu dans cette lignée... Espérons que ça ne se casse pas la gueule.

J'ai vu "Contagion" (j'ai dit contamination à la caisse et elle m'a repris ! Quoi? c'est pareil non?) de Soderbergh.

Le coté quasi documentaire et factuel en rebutera plus d'un (beaucoup ont trouvé le film complétement chiant) mais moi j'ai été immergé et passionné du début à la fin même si certains points sont encore ... typiquement gros lourding ricain. J'ai aimé en fait, le fait que l'hypothèse d'une contagion mondiale est quasi certaine à terme et donc assez flippant. Le coté réaliste m'a donc intéressé et c'est (comme souvent avec soderbergh) un "exercice de style" en imaginant ce qui se passerait "au cas où". Bon...en fait, quand on y réfléchi, ça se passerait pas comme ça... Ce serait bien pire. Sinon, j'ai entendu des mecs tousser derrière moi dans la salle et ça m'a un peu gêné !
C'est bien réalisé, c'est soderbergh, ça maitrise à donf je trouve...