Topic du "j'ai vu, j'ai aimé, je te le conseille !&quot

Je veux pas faire de la promo (en plus ca ne me ressemble guère) mais je voulais partager ce super article qui remet bien les choses en place, sur la performance capture et plein d'autres trucs machins pouet pouet:

http://www.gizmo-inc.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=235:tintin-et-le-cinema-virtuel&catid=61:chroniques-cine&Itemid=94

Yep, très intéressant!

Bruttenholm a écrit:

Ouais mais y a plus de cinéma dans une séquence de Tintin que dans une séquence de The Artist.
Nan mais The Artist c'est bien mais ça reste quand même toujours freiné par sa dimension d'hommage (même si j'ai été agréablement surpris par les quelques libertés prises, comme la scène du cauchemar etc. et par le jeu sur les codes). J'aime bien mais il y avait moyen de plus se lâcher. Ceci dit ces réserves sont minimes , c'est quand même un beau film émouvant.

Imagine un peu, si ca avait été un film de merde émouvant...(pour une fois que c'est pas moi qu'étions charrié)

Donc oui, c'est effectivement prévisible mais assez magique. On revit le cinéma. Dujardin est parfait, c'est un film de passionné qui se permet quatre-cinq audaces absolument géniales. Si ce film n'était qu'audaces de ce genre, je crierais au chef d’œuvre. En attendant, c'est juste admirable et c'est déjà pas mal.

Sinon, j'ai vu le tragique Hardcore de Paul Schrader. Fort et troublant. Je ne comprends pas pourquoi ce film est si méconnu. Il réunit pourtant le meilleur du cinéma américain des années 70. George C. Scott est grandiose dans ce rôle de petit père de famille déchiré et en même temps grotesque.

Vu Les Banlieusards, c'est du Simpson en live, avec Homer et Barney ! (et Bart, un peu, le génial Corey Feldman, qu'il a trop de demandes "ami" sur FB, fais chier !), avec Goldsmith à la zic (donc, génial), Dante qui s'éclate pour faire d'une banale chronique sociale (en apparences)...un trip qui mixe le western, le film d'horreur inquiétant, le cartoon fou et le film de guerre délirant ! Bref, c'est fou à souhait et plus que divertissant.

Sinon Matinee c'est super bien aussi.

Je vais me re-mater Small Soldiers et tenter Explorers.

Tous mes potes l'ont vu, j'ai pas pu y échapper, tout était écrit, quelque part. Une conspiration, un pacte. Bah oui. Vous avez deviné. J'ai été voir Intouchables. Même mes potes les plus mordants avaient kiffé. Donc, vous savez ce que sait. La vie, quoi. Bref.
Pas mal donc. Ca verse pas dans le pathos
pourri, Omar est épatant (un vrai bon acteur), y'a quelques stéréotypes en bois (putain la
djeunz de bourge raaaaaaah) mais dans l'ensemble ca laisse pas
insatisfait. Pas tordant, prévisible, mais pas atroce du tout, parsemé de passages où l'émotion coule vraiment.
Et Cluzet est bon, évidemment, quelle question.
Bref, je l'aurais oublié demain.

Je voyais mal les réals de NOS JOURS HEUREUX faire une daube. Ils sont, je pense, assez malins!

On parle pas vraiment de l'aspect casse-gueule énorme du film, et de la manière dont, malgré quelques scènes digne d'une pièce de boulevard moisie, les mecs derrière sont parvenus, dans l'ensemble, à faire tenir tout ca.
Sinon, j'ai rarement vu autant de clopes fumées dans un film.

Revu Les Looney Tunes passent à l'action...Une vraie logique dans les ambitions de Joe Dante (la même dérision, le même second degré, les mêmes décalages jouissifs que dans Gremlins 2), un film indispensable pour se rappeler de l'influence des toons sur l'univers du cinéaste, un bon délire barré, intelligent, créatif, dont l'humour parfois génialement con fait penser aux Simpson (Les Banlieusards y faisait déjà penser), tout en rendant un bel hommage à Chuck Jones.
Bref, je m'attendais à du pipi-caca, j'ai eu du très bon Joe Dante qui s'éclate comme un gosse.

J'ai de la tendresse pour LES BANLIEUSARDS, je n'ai pas revu les LOONEYS depuis le ciné ou VHS...
Il manque Joe Dante, j'espère qu'on sortira vite son THE HOLE.

Trop !
Et j'ai vu Explorers aussi, quand bien même on sent vraiment que le film n'est pas finit, il y a pas mal d'idées fantastiques garanties à deux cent pour cent Joe Dante, de l'intime, de la pure sincérité, une certaine féérie, de bons acteurs gosses, du pur produit de l'époque, quoi, ce que JJ a parfaitement réussi à (re)faire avec son Super 8. Mais bon, les ETs qui causent comme Boujenah, Popek et Laurent Gerra réunis...
Je vais me refaire L'Aventure Intérieure très prochainement !

En vrac et rapidos;
j'ai beaucoup apprécié DISTRICT 9, qui m'a autant surpris que mis mal à l'aise
Trouvé rigolo POTICHE, c'est une certitude, Luchini joue vraiment comme un cochon.

Un western surprenant, mélancolique, dépaysant, des têtes bien choisies (Sam Shepard, Edouardo Noriega, Stephen Rea), BLACKTHORN de Matéo Gil le scénariste d'Amenabar. La Bolivie, ça vous gagne. Hautement recommandé.

Sleeping Beauty; très soporifique, comme son titre l'indique

Ah oui, j'ai revu L'Aventure Intérieure, tiens ! C'est dire si j'en avais oublié, des délires: le bras bionique, les transformations complétement Diable de Tasmanie style (orchestrées par Rob Bottin, déjà bon pour l'asile), les poursuites trépidantes, le jeu comique de Martin Short, les bastons de robots à l'intérieur d'un corps humain, la bonne gouaille de Quaid...
Et la fin, franchement, si ca c'est pas de l'aventure !
On savait faire du cinoche joyeux à l'époque, du cinéma d'évasion, qui te donnait envie de te lancer à l'aventure.

Oui, c'est un film absolument jubilatoire. Grand souvenir de cinéma. Entre ça et Retour vers le Futur, c'était le bon temps!

En bon fanboy vendu, j'ai revu avec plaisir le mésestimé Mission Impossible hier...c'est tout de même du très bon Dieu Palma ! N'empêche, quand le mec met sa mise en scène au service de son histoire (et non pas quand il cache sa simili-histoire avec sa mise en scène), ca se voit tout de suite ! Ca vaut pas Les Incorruptibles mais c'est de l'excellent cinoche d'espionnage. Avec, comme d'hab, cette obsession de l'image multipliée, qu'on retrouve souvent chez Koepp par ailleurs (cf Snake Eyes) et de belles petites lecons de mise en scène...Puis bon, faire crever la moitié du casting dès le début, dans un blockbuster, c'est quand même pas donné à tout le monde...

Si la fin gâche tout (Mission Impossible a toujours ce petit truc en trop pour décrédibiliser l'ensemble) le premier Opus reste le meilleur... effectivement, De Palma, quand il se met au service d'une histoire, ça charcle!

Rapidos encore:
WORLD INVASION BATTLE LOS ANGELES: le réalisme de l'invasion est saisissante, filmée à la manière d'un reportage. C'est parfois un peu brouillon et le patriotisme "cliché" est insupportable. Rien que pour les Sfx

SCOTT PILGRIM: c'est aussi jubilatoire et bien troussé, qu'absolument inutile et imbitable pour un néophyte.

vu sur Arte, LE GRAND AMOUR de Pierre Etaix, une petite merveille de poésie. Que ça fait du bien de voir ça!

Vu Hugo Cabret et c'est un film à voir absolument en relief. Peut-être le premier film qui utilise vraiment ce format (j'ai jamais compris quand tout le monde trouvait le relief d'Avatar extraordinaire mais là j'ai vraiment trouvé ça fort). Laissez tomber tous ces jean-foutre qui vous disent "nan mais le relief faut pas trop le faire sentir sinon ça fait mal aux yeux, moi je préfère travailler sur la profondeur du décor", et "de toute façon, le relief, au bout d'un moment tu l'oublies"... Là Scorsese fait ressentir le relief du début à la fin à travers une mise-en-scène très variée et ça fonctionne. Il se permet même (et surtout) de signer une réalisation qui ne prend tout son sens qu'en 3D ! A travers tout un travail sur la lumière, ses reflets et sa réfraction sur des fumées, des poussières, il fait ressentir physiquement sa présence, ce qui amène sans ostentation son discours sur la magie du cinéma, en même temps qu'un sous-texte sur les souvenirs, la résignation, la mélancolie... C'est vraiment un beau film, qui prend son temps certes, mais qu'on ne voit pas tous les jours.

Vu, lors d'une journée marathon (à part le Miike), en vrac :

Hugo Cabret - comme l'a bien souligné la Brut' ci-dessus, c'est tout bonnement la meilleure expérience 3D qu'on puisse admirer jusqu'à présent au cinéma. Je suis encore sous l'émotion du visage de Sacha Baron Cohen en gros plan crevant au sens propre l'écran lors d'une scène à se tordre de rire. Pour le reste, c'est réellement un film de saison, enchanteur et émouvant. Scorsese utilise avec brio tous les derniers procédés techniques pour raconter une histoire simple et fait une déclaration d'amour mélancolique au père Méliès (dont la restauration du Voyage dans la Lune est soit dit en passant à ne manquer sous aucun prétexte). Une grande leçon de cinéma, de mise en scène mais aussi historique. Un film qui souffre d'une petite baisse de rythme tout de même, mais tellement touchant visuellement que ces quelques défauts sont vraiment mineurs.

Shame - on reste dans le même registre des films de Noël avec le nouveau film de McQueen sur l'addiction au sexe. Fassbender est juste impressionnant dans ce rôle tragique de séducteur prédateur en détresse au bord de l'inceste. On sent parfois, surtout vers la fin, les ficelles du scénario, mais le film sonne juste et réussit à accrocher malgré son sujet casse-gueule. Le réalisateur évite les scènes racoleuses gratuites et livre une mise en scène où tout fait sens, où tout est interprétable. Un vrai cinéma qui utilise l'intellect' du spectateur et sait aussi jouer avec ses émotions.

Hara Kiri, mort d'un samouraï - Miike, le fou filmant, signe une nouvelle adaptation du classique de la littérature japonaise avec un ton qui n'est pas très (re)connu chez lui : calme, serein, poétique. C'est un peu Audition, mais monté dans l'autre sens. Le film démarre sur une scène choc absolument effroyable, à la limite du supportable (âme sensible...). Mais c'est pour mieux profiter du silence et de la contemplation de la seconde partie, poignante et formidablement interprétée. Un Miike beau, plus proche d'un Bird People in China que d'un Visitor Q.

Carnage - petit film amusant, fait à la va vite, petite déception. Le nouveau Polanski ne quitte jamais vraiment les rails du théâtre filmé et ne va même pas jusqu'au bout du sujet, au point de nous offrir une fin en queue de poisson. Les comédiens, tous très bons au demeurant, nous sortent leurs partitions habituelles. Seul John C. Reilly, le quatrième sur l'affiche, tire vraiment son épingle du jeu en variant les registres de façon inattendue.

On the ice - un petit drame-polar se déroulant en Arctique. On a déjà vu ça mille fois, sauf que les plaines glacées ont remplacé le macadam de New York. C'est pas trop mal, même si l'inteprétation générale a quelques limites.

Mission Impossible 4 : Protocole fantôme - du bon divertissement soigné, malgré la qualité catastrophique de certains CGI. On sent que Brad Bird a fait des concessions, mais il a tout de même apporté sa patte, pas mal d'humour, de dérision et de fun. Notamment, Tom cruise s'en prend plein la figure. On est loin du héros invincible. Mais ça reste justement un film d'action assez basique et donc un peu décevant, voir un peu crétin. A voir surtout pour la scène attendue de l'ascension du Burj Khalifa, très efficace, et pour le "baptême de l'air" de Léa Seydoux (je n'en dis pas plus, mais c'est le genre de plan qu'on aimerait passer vingt fois de suite et au ralenti pour en profiter au mieux)

Bon, reste à voir Happy Feet 2 maintenant...

ANCHORMAN, LA LEGENDE RON BURGONDY: une oeuvre de l'école Appatow, bien fendarde!!! avec les comédiens habituels. Recommandé en période de Noël.

Sinon, moi, j'ai pris un gros pied devant La Quatrième Dimension, Le Film. Dans le genre malin, intelligent, concis et efficace comme tout, le prologue vaut son pesant de cacahuètes ! Puis ca enchaine avec une première histoire des plus roublardes, vraiment succulent. Evidemment, Joe Dante te fais du cartoon-live, détonnant à souhait. Et que dire du dernier met, un bon plat servi bien chaud par George Miller (dont on cause plus haut, ca tombe bien), qui rendrait encore plus parano chaque traumatisé des lignes Airline ! (en plus, ca cligne de l'oeil en direction de Dante).

Sinon, j'ai obviously revu avec plaisir E.T. Même les maladroites retouches ne peuvent égratigner la magie et la féérie de ce film intemporel. Quand on voit la scène des vélos décollant du sol, on se dit que Spielberg n'avait pas à faire Hook des années plus tard pour rendre Peter Pan en live ! J'avais oublié à quel point le film est lumineux...

Et pis j'ai rattrapé mon retard avec Hellboy 2. C'est ultra-généreux, ca file la banane ("i can't smile without you"), c'est sincère comme tout !

LES PETITS RUISSEAUX: c'est une adorable comédie douce amère sur la vieillesse. L'univers de Rabaté, sobre mais coloré, (on n'est pas chez Jeunet!!!) ne file jamais le bourdon.

Ah sinon, j'ai pas réagit plus haut, mais District 9 c'est awesome, voire même amazing, enfin vous savez ce que j'en pense...

Sinon, je me réponds toujours autant à moi-même ici-bas, puisque j'ai vu The Hole, dont je craignais les défauts de rythme...et bien, et bien...déjà, les points positifs: Dick Miller qui apparait trois secondes (il m'en faut pas beaucoup à moi...), un véritable univers à la Joe Dante (de petits clins d'oeil par-ci, par-là, vraiment dantesques), une sorte de coquille à la Stephen King, un twist malin...et puis, Joe s'intéresse toujours autant aux gosses, contrairement à beaucoup de costards-cravates, donc ca fait plaisir, vous pensez bien !
Bon, le négatif, c'est que le tout n'est pas non plus très transcendant malgré une symbolique pertinente, qu'il y a effectivement des petits problèmes rythmiques...Donc, rien de honteux dans le dernier Dante en date. Rien d'énormissime non plus.

milbart a écrit:

Ah sinon, j'ai pas réagit plus haut, mais District 9 c'est awesome, voire même amazing, enfin vous savez ce que j'en pense...

Sinon, je me réponds toujours autant à moi-même ici-bas, puisque j'ai vu The Hole, dont je craignais les défauts de rythme...et bien, et bien...déjà, les points positifs: Dick Miller qui apparait trois secondes (il m'en faut pas beaucoup à moi...), un véritable univers à la Joe Dante (de petits clins d'oeil par-ci, par-là, vraiment dantesques), une sorte de coquille à la Stephen King, un twist malin...et puis, Joe s'intéresse toujours autant aux gosses, contrairement à beaucoup de costards-cravates, donc ca fait plaisir, vous pensez bien !
Bon, le négatif, c'est que le tout n'est pas non plus très transcendant malgré une symbolique pertinente, qu'il y a effectivement des petits problèmes rythmiques...Donc, rien de honteux dans le dernier Dante en date. Rien d'énormissime non plus.

Oui, c'est très sympa DISTRICT 9.
Pas encore vu THE HOLE, il me tarde!