Topic du "j'ai vu, j'ai aimé, je te le conseille !&quot

Hook c'est mieux qu'Indy 4 quand même.

La presse retourne sa veste sur Spielberg, c'est une certitude. Aussi pas mal de détracteurs sont morts!!
Idem dans les Universités.
Il faut dire que les étudiants en cinéma, ont aujourd'hui dix fois le niveau de leurs profs. Forcément.

Perso, j'apprécie MINORITY REPORT, et les 40 premières minutes de La Guerre des Mondes sont, terrifiantes.

milbart a écrit:

(ça manquait les débats argumentés depuis le débat polémique sur Millénium je trouve).

Et qui remet de l'huile sur le feu ?

Sinon je suis d'accord : Hook est meilleur qu'Indy 4. C'est subjectif évidemment. C'est un film de mon enfance et pas n'importe lequel, ma première expérience sur grand écran avec des acteurs en chair et en os. Indy 4 est juste un (le ?) film de trop dans la filmo de Spielberg.

Vintage a écrit:

La presse retourne sa veste sur Spielberg, c'est une certitude. Aussi pas mal de détracteurs sont morts!!
Idem dans les Universités.
Il faut dire que les étudiants en cinéma, ont aujourd'hui dix fois le niveau de leurs profs. Forcément.

Perso, j'apprécie MINORITY REPORT, et les 40 premières minutes de La Guerre des Mondes sont, terrifiantes.

Pareil ! Les fins sont plutôt décevantes dans les deux cas par contre (enfin, ça n'engage que moi)

Vintage a écrit:

Idem dans les Universités.
Il faut dire que les étudiants en cinéma, ont aujourd'hui dix fois le niveau de leurs profs. Forcément.

Tu as les mots justes. Hallucinant de comprendre que la majorité des émissions cinéphiles étudiantes et indépendantes (au choix, Travelling Avant pour Nantes, En Attendant Godard pour Rennes...je choisis près de chez moi) sont mille fois plus intelligentes et nourrissantes que 97 % de la presse cinéma actuelle.

Hook, c'est le film de ton enfance, Indy 4, c'est le film qui te bute ton enfance.

Sinon, revu Retour vers le Futur 2 y'a quelques semaines, le scénario reste géant de bout en bout, pas forcément seulement pour sa logique hallucinante et milimétrée mais aussi pour toutes les hypothèses que l'ensemble encourage au spectateur...(et si ? et si ? et si ?)

milbart a écrit:

Vintage a écrit:

Idem dans les Universités.
Il faut dire que les étudiants en cinéma, ont aujourd'hui dix fois le niveau de leurs profs. Forcément.

Tu as les mots justes. Hallucinant de comprendre que la majorité des émissions cinéphiles étudiantes et indépendantes (au choix, Travelling Avant pour Nantes, En Attendant Godard pour Rennes...je choisis près de chez moi) sont mille fois plus intelligentes et nourrissantes que 97 % de la presse cinéma actuelle.

Hook, c'est le film de ton enfance, Indy 4, c'est le film qui te bute ton enfance.

Sinon, revu Retour vers le Futur 2 y'a quelques semaines, le scénario reste géant de bout en bout, pas forcément seulement pour sa logique hallucinante et milimétrée mais aussi pour toutes les hypothèses que l'ensemble encourage au spectateur...(et si ? et si ? et si ?)

Il faut dire aussi que les passionnés de cinéma, ont dix fois le niveau des étudiants en cinéma...
Sinon, RETOUR VERS LE FUTUR, c'est LE blockbuster dans toute sa splendeur, et le cinéma de divertissement dans toute son intelligence.

grolandais a écrit:

Vintage a écrit:

La presse retourne sa veste sur Spielberg, c'est une certitude. Aussi pas mal de détracteurs sont morts!!
Idem dans les Universités.
Il faut dire que les étudiants en cinéma, ont aujourd'hui dix fois le niveau de leurs profs. Forcément.

Perso, j'apprécie MINORITY REPORT, et les 40 premières minutes de La Guerre des Mondes sont, terrifiantes.

Pareil ! Les fins sont plutôt décevantes dans les deux cas par contre (enfin, ça n'engage que moi)

Pour le deuxième, je regrette que Spielberg laisse retomber trop vite la tension du début, c'est à dire que la tension de l'exode (qui n'est pas la même que la trouille primale des 40 premières minutes) tend à nous faire oublier l'exceptionnel trauma, ou réveil, de l'arrivée des extra-terrestres.

HEAT, de Mann, agréablement revu hier, soit un impérial film de genre très méditatif, contemplatif, mélancolique, quasi-naturaliste, au final westernien atmosphérique (et quel montage dans cette scène par exemple ! Une leçon de cinéma), tout cela allié à un sens du rythme indéniable, à un art du tempo inégalable, bref, du cinéma américain comme il fait bon en voir.
Grosse facepalm par contre, devant la présentation (courte, heureusement) du film: aucun commentaire sur la mise en scène de Mann (ce film, ce n'est que DeNiro/Pacino) et des incongruités absolues du genre "Mann s'inspire de Tarantino et de ses films de gangsters ultra-violents" (il s'inspire pas de Shawn Levy plutôt ?)..."car, comme lui, il filme une fusillade en pleine rue. Rappelons que Tarantino fut le premier à imaginer ce genre de scène avec son Reservoir Dogs".

milbart a écrit:

Grosse facepalm par contre, devant la présentation (courte, heureusement) du film: aucun commentaire sur la mise en scène de Mann (ce film, ce n'est que DeNiro/Pacino) et des incongruités absolues du genre "Mann s'inspire de Tarantino et de ses films de gangsters ultra-violents" (il s'inspire pas de Shawn Levy plutôt ?)..."car, comme lui, il filme une fusillade en pleine rue. Rappelons que Tarantino fut le premier à imaginer ce genre de scène avec son Reservoir Dogs".

Si tu lis que télé Z, aussi...

milbart a écrit:

des incongruités absolues du genre "Mann s'inspire de Tarantino et de ses films de gangsters ultra-violents" (il s'inspire pas de Shawn Levy plutôt ?)..."car, comme lui, il filme une fusillade en pleine rue. Rappelons que Tarantino fut le premier à imaginer ce genre de scène avec son Reservoir Dogs".

C'est sérieux ? Y a un type qui se prétend sans doute spécialiste, qui est payé pour son boulot, qui a osé sortir une "plaisanterie" pareille ? C'est un disciple de Laurent Weil ?

Non, même pas ! C'est sérieusement gravos tu veux dire. Je demande pas un Dionnet, un Dahan ou un Brion pour présenter ces séances, mais si c'est pour dire de telles conneries, autant balancer le film direct !

Ah mais j'avais pas compris que c'était la présentation de Taddéi... Au temps pour moi.

Ah, c'était lui, Taddéi ? Et bien, peut être qu'un jour on balancera de vrais cinéphiles pour présenter les séances, mais bon, il ne faut pas rêver...(pour le coup, je n'accuse pas forcément Taddéi, mais l'ignare qui a écrit son texte, comprenez...)

Si c'est Taddeï, il a droit à mon estime et est excusé. Mais c'est vrai qu'une sorte de Dionnet à la présentation d'un film en première partie de soirée d'une grande chaîne relève du pur fantasme.

C'est surtout que Dionnet ou Brion présentaient (et présente encore, pour Brion) des films qu'ils ont choisis et qu'ils estiment, alors que Taddéi fait avec la programmation de la chaîne...

Et visiblement, il fait ce qu'il peut.

La Taupe: un sérieux casting de sacrées gueules (toute l'Angleterre est là, et il y a même Benedict Cumberbatch), une précision technique et une froideur inébranlable laissant parfois la place (comme le dit justement Brutt') à de beaux instants musicaux ou à quelques scènes captant les sentiments des personnages (oui, la fin est joulie), et puis, sinon, il y a Benedict Cumberbatch, Benedict Cumberbatch, Benedict Cumberbatch, Benedict Cumberbatch, et...j'ai parlé de Benedict Cumberbatch ? Il aurait fallu parler de Benedict Cumberbatch.
Sinon, j'ai été content d'y (re)voir Benedict Cumberbatch.
On va le voir de plus en plus, Benedict Cumberbatch.

Bon, allez, je vais me refaire, et ce pour la deuxième fois en une journée, The Social Network. Seul défaut du film, il n'y a pas Benedict Cumberbatch.

EDIT : J'ai omis de caser deux petits mots sur Benedict Cumberbatch, j'en reparlerais à l'occasion.

Je ne sais pas si quelqu'un l'a vu (Brutt, je crois ?), mais je me suis maté tranquilos Attack The Block, première réalisation de l'acteur-poteau-d'Edgar Wright-co-scénariste de Tintin Joe Cornish. Ce n'est ni un chef d'oeuvre ni un film passable: c'est entre les deux. Un honnête et intègre film de genre, qui, comme District 9, est parvenu à digérer plutôt bien ses références (la parodie de la poursuite à vélo d'E.T est frappante sans être lourde), qui ne s'encombre jamais non plus d'un énorme sous-texte social, qui ne verse jamais dans la prod Europacorp (cailleras+ETs, le projet risqué s'il en est), un petit film modeste et rigolo aux bonnes idées de mise en scène (montage vivifiant quand les gosses s'arment un par un, ce qui nous présente simultanément chaque personnage en quelques pertinentes minutes) et aux persos interprétés avec justesse (le gosse au bonnet péruvien, on en reparlera certainement bientôt). Bref, c'est du bon entertainement, et, au-delà de la qualité, cela promet un avenir en or pour Cornish, futur beau nom du ciné de genre briton. J'y crois à mort.

Pas vu Attack the Block. Je crois que c'est popescu qui l'a maté.

Je confirme qu'il en avait parlé fut un temps et il avait apprécié le film. Le message doit remonter au mois de Juillet 2011, si je ne m'abuse.

Correc'. Une petite série B bien sympathique avec un décors bien exploité.

J'ai enfin vu tout David Fincher, puisque je viens juste de finir le très efficace PANIC ROOM. Hormis le troublant décolleté de Jodie Foster et la jeune Kristen Stewart (pas mal) en junkie dont le caractère de cochon (au début) est très fincheresque, le spectacle vaut le coup pour le travail technique derrière.

La mise en scène roublarde de Fincher, donc très critiquée à l'époque, adulée par certains, vomie par d'autres. Une réalisation pensée, qui, sous couvert d'expérimentations digitales de plus en plus familières à son auteur (voir la suite de sa filmo), se permet de poser un espace, de le présenter, le déstructurer, de mettre en avant une caméra omnisciente se baladant absolument partout, non dans le but d'imposer une frime absolue et gratuite, mais pour manipuler à l'envie un grand espace dont la gestion est juste parfaite, qui plus est pour un huit-clos.

Ajoutez à cela le scénario de David Koepp, le sauveur de meubles, le mec qui sait avec tact construire une histoire, avec pertinence et efficacité de pro. Ici, le synopsis aux tournants limités est bien développé, il y a de bons rebondissements, malgré le côté lassant du principe, le tout reste haletant, pas manichéen, non dénué d'humour, chaque perso est déterminé en quelques minutes. La science du scénariste qui connaît son métier.

Pas un film incroyable mais un thriller rondement mené.

Sinon, j'ai enfin vu le film représentatif de tout un siècle de culture populaire digérée, le Scott Pilgrim de Wright. Un bel exemple de fusion moléculaire, tout comme Blade 2 et Speed Racer avant lui, une romance rock n roll vidéo-ludique et comics pleine de kung-fu et de manga, à moins que cela ne soit l'inverse, tout simplement.

Moi, ce que j'en ai surtout retenu, c'est la métaphore du jeu vidéo comme histoire d'amour, j'ai trouvé cela génial et je crois que c'est ce que soulignait Brutt dans sa petite chronique de l'époque (tu parlais de note d'intention sublime), à savoir, l'histoire d'un gars qui suit un parcours de jeu vidéo aboutissant à une amélioration de soi, tout du moins à un accomplissement personnel, mais surtout, ce qui est bien vu, c'est l'usage du vocabulaire vidéo-ludique comme références existentielles, et c'est pour cela qu'il faut le voir en VO tellement c'est joliment malin: try again, i got a new life, etc.

En fait, c'est un film qui prend tout son sens plus il avance, plus il progresse, et même le petit benêt de héros devient plus consistant, il en tire des leçons, même si la fin semble surprenante tout de même:

Spoiler:

Bref, je compte le faire découvrir et me le revoir cinq ou six fois: le film n'est pas parfait mais vaut la revoyure.

milbart a écrit:

HEAT, de Mann, agréablement revu hier, soit un impérial film de genre très méditatif, contemplatif, mélancolique, quasi-naturaliste, au final westernien atmosphérique (et quel montage dans cette scène par exemple ! Une leçon de cinéma), tout cela allié à un sens du rythme indéniable, à un art du tempo inégalable, bref, du cinéma américain comme il fait bon en voir.
Grosse facepalm par contre, devant la présentation (courte, heureusement) du film: aucun commentaire sur la mise en scène de Mann (ce film, ce n'est que DeNiro/Pacino) et des incongruités absolues du genre "Mann s'inspire de Tarantino et de ses films de gangsters ultra-violents" (il s'inspire pas de Shawn Levy plutôt ?)..."car, comme lui, il filme une fusillade en pleine rue. Rappelons que Tarantino fut le premier à imaginer ce genre de scène avec son Reservoir Dogs".

On peut revoir (jusqu'à jeudi prochain) la présentation de Taddéi ici : http://programmes.france3.fr/la-grande-soiree-cinema/index.php?page=article&numsite=8378&id_rubrique=8480&id_article=29690
(c'est vrai que c'est un peu n'importe quoi, Michael Mann qui imite Tarantino "pour pas passer pour une chochotte" )